tabary

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il y a 10 ans
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sibelius il y a 10 ans

je retrouve ceci sur mon mail :

Question
Comment produire mieux pour une agriculture durable?

Bonjour, je viens de lire our-manger-tous-le-puill-gerard-pascal-galode" target="_blank">http://www.leslibraires.fr/livre/3968247-produire-mieux-pour-manger-tous-le-puill-gerard-pascal-galode qui fait un état des lieux de notre mode d'alimentation et de production, puis donne plusieurs solutions comme l'instauration de "ceintures vertes" autour des grandes villes. Pensez-vous qu'un déclic fera que nous arriverons à produire mieux avant 2050?


Je répondrai tout d abord par un proverbe "Ce n'est pas la nourriture qui manque, mais l'argent pour l'acheter "

A part les intempéries, cataclysmes dans le genre raz de marée, la Terre est parfaitement fiable ! (ce qui n'est pas une raison pour exagérer la population humaine mondiale)

En revanche, il faut faire cesser les utilisations non alimentaires de l'agriculture. Cesser de transformer les oléagineux en pétrole, et plutôt rechercher une moindre utilisation des véhicules, un raccourcissement des distances entre la production, la transformation, et la consommation. Ou bien n'utiliser, pour la production d'éthanol, etc, que les déchets agricoles

Il faut utiliser, sous chaque climat, les plantes les plus adaptées. Réserver les fantaisies décoratives pour après le moment où tous les besoins alimentaires seront assouvis.

Il faut aussi savoir ce que les industriels de l'agro-alimentaires font des déchets produits par leurs entreprises : coques d'arachides, gousses de petits pois, écorces d'ananas, épluchures de pommes de terre quand il s'agit de la fabrication de flocons, raffles de mais des industriels faisant le pop corn, etc

Je sais qu'une partie de ces déchets est réutilisée pour la nourriture des animaux (qui ne demanderaient pourtant pas mieux que de manger de l'herbe des champs, comme ça se fait en Poitou-Charentes) (de même que de rendre leurs bouses à la terre que cela engraisse (c'est ainsi que ce sont faites les meilleures terres arables, jadis), mais le reste ?

Je sais qu'une bonne partie du reste part pour la méthanisation (et c'est une très bonne chose), (le digestat (résidu composé d’éléments organiques non dégradés), comporte une fraction solide et une fraction liquide. La fraction solide peut être épandue ou compostée, sous réserve de son intérêt agronomique et de son innocuité. La fraction liquide peut être utilisée en remplacement d’engrais chimiques

Le traitement par méthanisation offre ainsi la possibilité d’une double valorisation des déchets, contribuant à la production d’amendements organiques stabilisés et de combustible. Prioritairement utilisé dans des installations de combustion aux fins de production d’électricité, une diversification des usages du biogaz est maintenant possible avec l’ouverture de son injection dans le réseau de gaz naturel.

voila donc une bonne façon d'économiser la Terre , tout en la faisant produire !

Pour en revenir au livre, la souveraineté alimentaire est en effet une bonne chose, mais rares sont les terres et climats capables de produire de tout. Ce livre est donc très intéressant

En revanche, ceux qui ne jurent que par le Bio se trompent, hélas : ça limite les quantités de production, et donc condamne trop de gens à la faim. Ce qu'il faut faire, c'est sérier les intrants (produits), qu'on déverse : certains sont utiles et inoffensifs, d'autres pas, les utiliser à bon escient, sans se laisser influencer par les Commerciaux de Monsanto et consorts. L'analyse de son terrain est utile, au moins la première fois, (puis de temps en temps, disons tous les 5 ans, afin de faire le point sur l'état du terrain) car il a pu perdre des ressources minérales, organiques, ou être agressé d'une manière ou d'une autre

Reste à savoir pour qui ce livre a été écrit (et je crois que je vais l'acheter, pour le savoir) : les consommateurs français ? Européens ? La population mondiale ?

(J’en profite pour ajouter qu'un de animaux les plus utiles à l'agriculture est LE VER de terre)

Autre problème important : la conservation des aliments : à l'abri de la sécheresse, du gel, de l'humidité, des rongeurs, insectes, etc)

Une remarque : même au temps des pires sécheresses, des pires crises alimentaires, des pires famines, il reste, comme par hasard, toujours assez de blé pour faire du whisky, de maïs pour faire du bourbon, de plantes diverses pour faire de la bière, de riz pour faire du saké, etc

De même, même au temps des pires sécheresses, il reste toujours assez d'eau pour arroser les greens de golf, les terrains de football, etc.

Il faut aussi voir les méthodes de labourage : les sillons profonds ne sont pas toujours utiles (voir, à ce sujet, le livre de Sir Albert Howard : testament agricole, pour une agriculture naturelle)

La mécanisation, c'est très bien, et c'est fait pour épargner des efforts trop durs aux travailleurs, mais, d'une part, ça consomme terriblement de carburant (parfois même, paradoxalement, faits avec des oléagineux) ! et les surplus de coût haussent les coûts des productions, endettent les agriculteurs, privent de travail plein de travailleurs agricoles (dilemme .. ), et souvent, on ne sait pas quoi faire des surplus de production (et pourtant, ce ne sont pas les bouches affamées qui manquent, y compris en Europe

Faut-il donc déstabiliser une économie de la production ? difficile d'y répondre .. en tout cas, ce n'est pas faute de productions agricoles que les gens ont faim, soyons-en sûrs !

Il faut aussi lutter contre les suremballages inutiles, qui consomment énergie et matières premières

Lutter contre la monoculture, qui rend les agriculteurs dépendants et appauvrit les terres,

De plus, est-il vraiment utile de vendre en Bretagne des artichauts cultivés en Chine ? le commerce mondial doit être raisonné et raisonnable ! l'OMC doit avoir des limites. Sous prétexte de libéralisation des échanges, elle dresse les peuples les uns contre les autres, en jouant la carte du moins disant social, voire même du moins disant qualitatif

La lutte pour la baisse des prix se retourne trop souvent contre les agriculteurs, pour le plus grand profit des Acheteurs des Grandes Surfaces. Il faut, à ce sujet, se rappeler qu'en France, 1 agriculteur se suicide chaque jour. Et nombre d'entre eux ne gagnent pas plus que le RSA

La PAC Politique agricole commune doit, elle aussi, être revue. Car toutes les aides ne doivent pas aller aux grandes productions de plantes destinées à l'éthanol,

Accessoirement, il faut faire le point sur la lutte contre la désertification en régions arides, notamment sur le fait de faire reculer les dunes, en particulier celles qui sont composées de sable salé (le sable salé est corrosif, et sa masse empêche de l'utiliser soit en vitrerie pour le sable, ou pour le béton, soit dans l'industrie médicamenteuse, pour le sel). Sinon, stabilisé et dessalé, ça pourrait être cultivable, une fois pratiqué un épandage de substrat (voire plus haut : méthanisation et digestat), et de lisier (dont nos éleveurs ne savent plus que faire)

Eventuellement, il faudrait cultiver dessus des cultures non comestibles, au moins durant quelques décennies, pour stabiliser ce sable, et l'empêcher de gagner de terrain au détriment des cultures

J'ajoute que, quand on dit que les pauvres n'ont pas de quoi s'acheter de la viande (ce qui n'est que trop vrai), ou que les vaches produisent trop de gaz .. j'attirerais l'attention sur le nombre de bêtes sauvages (ou dites telles .. ), parfaitement comestibles, qu'on trouve en France ou de par le Monde. Il parait qu'elles en arrivent à faire des dégats .. donc, on les chasse ..on en consomme une partie ...àa fait des mets de luxe .. mais les pauvres s'en contenteraient volontiers, si ça ne coutait pas si cher !

Gaz émis par les bovins .. donc, il faudrait condamner à mort les gnous, les zébus, les bisons, les buffles ? ça n’a pas de sens commun.

Il faut aussi se pencher sur la culture des plantes au grand potentiel en protéines et oligo-éléments : marrons, fabacées, etc, et se rappeler des engrais verts, dont la moutarde

Donc, je reviens au proverbe cité plus haut : c'est bien une question d'argent, et pas de disponibilité de la nourriture.

J'espère que l'auteur du livre a pensé à tous ces paramètres. (et à tant d'autres, que j'ai du oublier)

Sources :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Definition,13039.html (pour le digestat et la méthanisation)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Boisson_alcoolis%C3%A9e (pour les plantes servant à faire des alcools)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Howard et son livre

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fabaceae

http://fr.ekopedia.org/Engrais_vert

Photo de sibelius
sibelius il y a 10 ans

Allez hop, jen profite (post ancien, mais utile)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Artificialisation

( MERCI A WIKIPEDIA )
(lire la suite sur Wiki)

On parle d’artificialisation du sol ou d'un milieu, d'un habitat naturel ou semi-naturel quand ces derniers perdent les qualités qui sont celles d'un milieu naturel (« naturalité », qualité qui inclut une capacité auto-entretenue à abriter une certaine biodiversité, des cycles naturels (cycle du carbone, cycle de l'azote, cycle de l'eau, cycle de l'oxygène, etc.) et biogé;ochimique (Puits de carbone par exemple).

L'artificialisation s'accompagne généralement d'une perte de capacité d'auto-cicatrisation de la part du milieu (moindre résilience écologique) et à titre d'exemple l'artificialisation de la nature dans les espaces verts, golfs, sur les talus routiers ou par l'éclairage artificiel peut respectivement induire des situations de piège écologique, d'impacts plus ou moins négatifs, de roadkill (animaux écrasés ou blessés par les véhicules), de nuisances et pollution lumineuse, etc.

Modifié il y a 10 ans, le jeudi 6 novembre 2014 à 14:40

Photo de sibelius
sibelius il y a 10 ans

http://www.smail.fr/forums/topic,12365-les_amandiers_en_perte_de_vitesse___a_fa.html

voici un Post où j'avais consigné plein d'idées ...

( ça me servira de récapitulatif, de plus .. )

Photo de azalee.zoa
azalee.zoa (clôturé) il y a 10 ans

Citation de "tabary"cherche femme entre 50 et 60 ans,de la campagne Française,robuste,rustique,agricultrice pour un projet en élevage,apport financier garanti.

de toutes façons, je ne vois pas (du moins je vois trop) pourquoi tu cherche à faire cette activité en France alors qu'en Algérie, dans certaines régions, l'Etat donne des terres à cultiver et des subventions pour faire fonctionner l'affaire....

Photo de sibelius
sibelius il y a 10 ans

Citation de "azalee.zoa"Citation de "tabary"cherche femme entre 50 et 60 ans,de la campagne Française,robuste,rustique,agricultrice pour un projet en élevage,apport financier garanti.

de toutes façons, je ne vois pas (du moins je vois trop) pourquoi tu cherche à faire cette activité en France alors qu'en Algérie, dans certaines régions, l'Etat donne des terres à cultiver et des subventions pour faire fonctionner l'affaire....


Donne ? carrément ???

Photo de laperouse
laperouse il y a 10 ans

Citation de "sibelius"Citation de "azalee.zoa"Citation de "tabary"cherche femme entre 50 et 60 ans,de la campagne Française,robuste,rustique,agricultrice pour un projet en élevage,apport financier garanti.

de toutes façons, je ne vois pas (du moins je vois trop) pourquoi tu cherche à faire cette activité en France alors qu'en Algérie, dans certaines régions, l'Etat donne des terres à cultiver et des subventions pour faire fonctionner l'affaire....


Donne ? carrément ???


un bail de 99 ans renouvenable .+ éxonere d'impots + garantie de vente des recoltes + pret bancaire a 1 °/° + ENRICHISSEMENT facile de l'acquereur (apres qlques annees y roule carosse) + ....etc etc.... des facilites a rendre jaloux un roi.!!!!....

Photo de sibelius
sibelius il y a 10 ans

Citation de "laperouse"Citation de "sibelius"Citation de "azalee.zoa"Citation de "tabary"cherche femme entre 50 et 60 ans,de la campagne Française,robuste,rustique,agricultrice pour un projet en élevage,apport financier garanti.

de toutes façons, je ne vois pas (du moins je vois trop) pourquoi tu cherche à faire cette activité en France alors qu'en Algérie, dans certaines régions, l'Etat donne des terres à cultiver et des subventions pour faire fonctionner l'affaire....


Donne ? carrément ???


un bail de 99 ans renouvelable .+ éxonere d'impots + garantie de vente des recoltes + pret bancaire a 1 °/° + ENRICHISSEMENT facile de l'acquereur (après qlques années y roule carosse) + ....etc etc.... des facilites a rendre jaloux un roi.!!!!....


Oh punaise ! ! en effet ! ! !

Il faudrait être fou pour quitter cela afin de s'établir dans la dure agriculture française, où nos paysans se suicident en série .. :-s6

Photo de laperouse
laperouse il y a 10 ans

Citation de "sibelius"Citation de "laperouse"Citation de "sibelius"Citation de "azalee.zoa"Citation de "tabary"cherche femme entre 50 et 60 ans,de la campagne Française,robuste,rustique,agricultrice pour un projet en élevage,apport financier garanti.

de toutes façons, je ne vois pas (du moins je vois trop) pourquoi tu cherche à faire cette activité en France alors qu'en Algérie, dans certaines régions, l'Etat donne des terres à cultiver et des subventions pour faire fonctionner l'affaire....


Donne ? carrément ???


un bail de 99 ans renouvelable .+ éxonere d'impots + garantie de vente des recoltes + pret bancaire a 1 °/° + ENRICHISSEMENT facile de l'acquereur (après qlques années y roule carosse) + ....etc etc.... des facilites a rendre jaloux un roi.!!!!....


Oh punaise ! ! en effet ! ! !

Il faudrait être fou pour quitter cela afin de s'établir dans la dure agriculture française, où nos paysans se suicident en série .. :-s6





l'etre est libre de faire ce que bon lui semble.

Photo de sibelius
sibelius il y a 10 ans

Citation de "laperouse"
l'etre est libre de faire ce que bon lui semble.


hélas oui, y compris le pire ...

Bonne soirée à vous :-)2

Photo de mogwaii
mogwaii (clôturé) il y a 10 ans

Explosee de rire!! Et Sib qui se casse le Q a faire des recherches.... Trop fort!

Modifié il y a 10 ans, le vendredi 7 novembre 2014 à 00:46

Photo de laframboise
laframboise il y a 10 ans

Citation de "azalee.zoa"Citation de "tabary"Citation de "azalee.zoa"Citation de "mogwaii"Citation de "tabary"Citation de ";occitania"Citation de "tabary"Citation de "sibelius"Avec plaisir. bonne chance !

(pour les animaux, il y en a souvent à vendre, sur leboncoin.fr : après, il faut suivre les procédures sanitaires et d'immatriculation ... )

comptez-vous acheter du terrain agricole ? ou le louer ?

et dans quelle province ? (différences de climats, d'une région à l'autre) ..



mERCI

je cherche une femme chevronnée,c'est elle qui doit mener la barque,je préfère un climat doux, le sud par ex??


Bjr.
Dans la Haute-Vienne , le climat est nettement plus froid.
C'est pas le Sud.


bj occi

je m'adapterai


Bińvoyons.....


finalement il cherche plus une Française qui habite dans le sud qu'autre chose.... il a ses papiers ????


ce n'est pas les papiers qui m'intéresse,je peux acheter un fond de commerce et j'aurais la résidence!!


alors tu n'as pas besoin d'une femme rustique pour ça..
les fonds de coomerce c'est comme une fenêtre par laquelle jeter son argentrie, notammant parce que les taxes commerciales sont trop élevées, tandis qu'un potager ou un boisé ça ^prend de la valeur l'immobiliare et les amandiers reçoivent rarrment la visite d«'inspecteurs et autres fonctionnaires, alorson peut y engajer des personnes sans papiers non syndica`bles pouvamt supporter l«'isolement social et un salaire de cr`ve la fain, pour accepter de se salir les mains et remuer la terre qui grouille d'insectes et parfois de petits animaux fouisseurs ou rongeurs, la rusticité et l'amour d ela campagne, aident certe beaucoup chère Mogwaii


Photo de sibelius
sibelius il y a 10 ans

Citation de "laperouse"Citation de "sibelius"Citation de "azalee.zoa"Citation de "tabary"cherche femme entre 50 et 60 ans,de la campagne Française,robuste,rustique,agricultrice pour un projet en élevage,apport financier garanti.

de toutes façons, je ne vois pas (du moins je vois trop) pourquoi tu cherche à faire cette activité en France alors qu'en Algérie, dans certaines régions, l'Etat donne des terres à cultiver et des subventions pour faire fonctionner l'affaire....


Donne ? carrément ???


un bail de 99 ans renouvenable .+ éxonere d'impots + garantie de vente des recoltes + pret bancaire a 1 °/° + ENRICHISSEMENT facile de l'acquereur (apres qlques annees y roule carosse) + ....etc etc.... des facilites a rendre jaloux un roi.!!!!....


Mais est-ce de la bonne terre arable ? (encore que mon rêve . serait de faire reverdir le désert .. avec énormément de moyens, ça eut se faire (sos couche, épandage, etc) ...

Photo de tabary
tabary il y a 10 ans

Citation de "sibelius"Citation de "laperouse"Citation de "sibelius"Citation de "azalee.zoa"Citation de "tabary"cherche femme entre 50 et 60 ans,de la campagne Française,robuste,rustique,agricultrice pour un projet en élevage,apport financier garanti.

de toutes façons, je ne vois pas (du moins je vois trop) pourquoi tu cherche à faire cette activité en France alors qu'en Algérie, dans certaines régions, l'Etat donne des terres à cultiver et des subventions pour faire fonctionner l'affaire....


Donne ? carrément ???


un bail de 99 ans renouvenable .+ éxonere d'impots + garantie de vente des recoltes + pret bancaire a 1 °/° + ENRICHISSEMENT facile de l'acquereur (apres qlques annees y roule carosse) + ....etc etc.... des facilites a rendre jaloux un roi.!!!!....


Mais est-ce de la bonne terre arable ? (encore que mon rêve . serait de faire reverdir le désert .. avec énormément de moyens, ça eut se faire (sos couche, épandage, etc) ...



bj sib

Exonérer d'impôts c'est la poudre aux yeux,tu trimes pour les autres,je cherche pas à m'enrichir,le plaisir de vivre à la campagne Française tt simplement!!

Photo de sibelius
sibelius il y a 10 ans

http://www.statistiques-mondiales.com/terres_arables.htm
Pourcentage de terres arables par pays

http://fr.worldstat.info/Asia/Algeria/Land
Utilisation du sol en Algérie

http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/AG.LND.AGRI.ZS

http://www.algeria-watch.org/fr/article/eco/terres/terres_arables_sacrifiees.htm


Foncier agricole : Les terres arables sacrifiées pour une hypothétique paix sociale

El Watan, 9 janvier 2012

Depuis quelques mois, le gouvernement dégaine les décrets de déclassement de parcelles du foncier agricole avec une facilité déconcertante. Alors que de nombreux pays achètent carrément des terres agricoles dans d’autres parties du globe afin d’assurer leur avenir alimentaire, l’Algérie où cette ressource est rare et non renouvelable se permet le luxe de les distraire de leur vocation pour construire des logements et y réaliser des projets d’équipement.

Sous la pression du mécontentement social grandissant et la peur de l’effet boule de neige du Printemps arabe, les pouvoirs publics agissent d’une manière irrationnelle hypothéquant sérieusement la sécurité alimentaire du pays. La paix sociale à tout prix, fut-elle éphémère, aura un coût très lourd pour les futures générations qui devront gérer l’après-pétrole avec des ressources moindres que celles qui existent actuellement. «La SAU est déjà limitée et elle est consommée pour les routes, les usines, l’habitat, alors que la population est en train de croître. L’Algérie est très vaste, mais il n’y a que 8 millions d’hectares qui sont consacrés à l’agriculture et seule une petite partie a un grand potentiel», nous avait confié il y a quelques années un cadre du ministère de l’Agriculture. Mais rares sont les voix discordantes qui dénoncent cette urbanisation irréfléchie des terres agricoles.

Le mois de juillet dernier, le Conseil des ministres avait annoncé l’affectation de pas moins de 9.974 hectares, répartis à travers 22 wilayas, pour la construction de près de 550.000 logements publics. Les pouvoirs publics ont décidé de mettre les bouchées doubles afin de réaliser davantage de logements et contenir les émeutes et autres mouvements de protestation liés à cette revendication. Dernièrement, un décret portant déclassement de 150 hectares de terres agricoles, situées sur le territoire de la wilaya d’Alger, a été signé par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. L’on évoque donc l’utilité publique et les extensions urbaines pour justifier cette politique de bétonnage de terres arables.

Pourtant, l’Etat avait laissé croire qu’il allait sévir contre les propriétaires des terres agricoles exploitées à d’autres fins. La loi sur l’orientation agricole prévoit des sanctions sévères contre toute personne qui utilise une terre fertile à d’autres fins que l’activité agricole. Les auteurs de ces pratiques sont passibles de cinq ans de prison ferme et d’une amende allant de 100.000 à 500.000 DA, selon l’article 87 de ce texte réglementaire. Cette disposition vient en appoint à l’article 15 de la même loi qui interdit toute utilisation autre qu’agricole d’une assiette foncière répertoriée comme étant une terre agricole. Le renforcement de l’arsenal juridique a pour finalité de protéger le foncier agricole, mais qu’en est-il lorsque c’est l’Etat lui-même qui s’adonne à la distraction de terres cultivables ?

Lors de cette présentation de cette loi, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, avait lui-même signalé que la surface agricole était répartie à raison de 0,75 ha par habitant à l’indépendance alors qu’elle n’est que de 0,25 ha actuellement. Il avait rappelé que la surface à potentiel agricole est de 47 millions d’hectares, mais seuls 8,5 millions d’hectares peuvent faire l’objet d’une exploitation intensive. Les deux tiers des exploitations agricoles qui dépassent le million sont d’une superficie de moins de 10 ha, avait-il précisé. Ce constat aurait dû pousser le gouvernement à œuvrer pour la préservation de ces terres, mais la conjoncture actuelle dans le monde arabe semble avoir distillé un vent de panique chez les responsables algériens qui préfèrent sacrifier le foncier agricole plutôt que d’avoir à gérer une fronde sociale.

Le ministère de tutelle avait à de nombreuses reprises signifié que ces terres seraient remplacées grâce au programme de mise en valeur, mais de l’avis de nombreux observateurs, ces opérations sont très coûteuses et les terres récupérées n’auront pas le même potentiel que celles urbanisées. Selon des statistiques officielles, ce programme a permis d’avoir un gain de 300 000 ha et le département de Rachid Benaïssa s’est fixé comme objectif d’atteindre les 500 000 ha à terme.


Une ressource non- renouvelable

Tout comme les énergies fossiles, les terres agricoles sont une ressource non- renouvelable. D’ailleurs, la surface agricole se réduit en Algérie comme peau de chagrin. Selon des chiffres officiels, plus de 160 000 hectares ont été engloutis par l’urbanisation depuis 1962. Le Conseil national économique et social (CNES) avait indiqué dans l’un de ses rapports en 2005 que la surface agricole utile (SAU) qui était de l’ordre de 0,20 ha par habitant en 2000 n’en représentera que 0,19 ha en 2010 et 0,17 ha en 2020.

La Mitidja, qui compte les périmètres irrigués les plus performants du pays, risque de perdre quelque 20 000 à 25 000 ha durant les 20 prochaines années, toujours selon le CNES. En 2006, le directeur des services agricoles de la wilaya d’Alger avait indiqué que pas moins de 5000 ha considérés parmi les meilleures terres d’Alger allaient être soustraits à l’agriculture d’ici 2015.

Les responsables en charge du dossier soutiennent qu’il s’agit d’un mal nécessaire. Pourtant selon notre confrère El Khabar, une étude réalisée par un bureau d’études français avait conclu que 50% des terres agricoles dans 11 communes de la capitale n’étaient pas urbanisables à cause des risques d’érosion et d’inondations.
Nora Boudedja
SLIMANE BEDRANI. DIRECTEUR DE RECHERCHE AU CREAD

«La situation du foncier agricole autour des villes est alarmante»

Slimane Bedrani est professeur à l’Ecole nationale supérieure d’agronomie (ENSA). Il est également directeur de recherche au Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread). Il nous apprendra dans cet entretien que les superficies prises sur les terres agricoles sont les meilleures et elles produisent des cultures à haute valeur ajoutée. La distraction de ces terres cultivables accroît, selon lui, les incertitudes sur l’avenir alimentaire du pays.

-Les terres arables en Algérie sont une ressource rare et pourtant le gouvernement a décidé le déclassement de parcelles du foncier agricole pour la réalisation de logements et d’équipements publics. Quel est l’impact d’une telle mesure sur la production agricole ?

L’impact sur la production agricole dépendra de l’importance des superficies qui seront concernées ainsi que de leur fertilité, de leur topographie et de leur possibilité d’être irrigables. Souvent, les superficies prises sur les terres agricoles sont les meilleures : généralement choisies parce qu’elles sont profondes et plates, elles ne demandent pas de frais pour leur nivellement par les promoteurs immobiliers. Situées généralement dans les environs immédiats des villes, elles produisent des cultures à haute valeur ajoutée qui approvisionnent ces villes en produits frais (principalement maraîchage : salade, poivrons, tomates…).

Diminuer ou supprimer ces ceintures maraîchères des villes entraînera en toute logique une hausse des prix de ces produits du fait qu’on ira les chercher plus loin.

-Est-ce qu’une telle décision du gouvernement n’est pas de nature à démotiver les autres agriculteurs qui voient la menace d’une expropriation planer sur leurs exploitations ?

Cette décision n’est pas de nature à démotiver les autres agriculteurs : il est de leur intérêt de continuer à produire tant que l’expropriation éventuelle ne se réalise pas. Mais, peut-être, seront-ils moins motivés à préserver durablement la fertilité des terres dont ils craindraient une expropriation probable. Ils seraient tentés de les exploiter de façon minière, en y dépensant le moins possible pour maintenir et augmenter la fertilité (amendements, fumure organique).

-Cela ne va-t-il pas accentuer les incertitudes qui pèsent sur l’avenir alimentaire du pays ?

Tout ce qui a un effet négatif sur les terres cultivables (particulièrement les plus fertiles et les plus arrosées) et sur les ressources en eau accroît les incertitudes sur l’avenir alimentaire du pays.

-L’utilité publique peut-elle supplanter la sécurité alimentaire ?

Le déclassement (ou l’expropriation) pour cause d’utilité publique s’avère nécessaire quand toutes les possibilités pour l’éviter à un coût raisonnable (pour la nation) ont été explorées. Par exemple, construire une école peut nécessiter le déclassement d’une terre agricole (donc, «diminuer» la sécurité alimentaire) quant il n’y a vraiment aucune autre possibilité. Malheureusement, dans notre pays, ce n’est pas le cas : très souvent, on déclasse pour faire des constructions horizontales, gaspilleuses d’espace, au lieu de faire des constructions en hauteur (verticales) à faible emprise sur le sol.

-Quelle est la situation du foncier agricole en Algérie notamment après l’adoption de la loi sur l’orientation agricole qui contient des articles visant à protéger cette ressource ?

Les informations sur la situation du foncier agricole au niveau national sont inexistantes ou, si elles existent au ministère de l’Agriculture, impossibles à obtenir pour le vulgum pecus (et surtout pour les chercheurs universitaires qui travaillent sur les problèmes de l’agriculture) sauf à le demander au ministre en personne (et encore !)(1). Il y a quelques bribes d’informations qu’on peut glaner de temps en temps sur la presse nationale.

Ainsi, apprend-on par El Watan (18-12-2005) que le ministre de l’Agriculture de l’époque donnait le chiffre de 120 à 130 000 ha de terres agricoles urbanisées depuis 1962 (dont seulement 1 500 ha par le privé). Ainsi, apprend-on, toujours par El Watan (11-12-2010), que 8 000 ha de superficie agricole utile (SAU) ont été utilisés pour réaliser des projets publics pour la seule période de décembre 2005 à avril 2008. Ainsi apprend-on par Forum Algérie (3-7-2010) que 11 900 exploitants font face à la justice pour «mauvaise exploitation et… détournement du foncier agricole relevant du domaine privé de l’Etat vers d’autres utilisations».

Mais jusqu’aujourd’hui, aucune information n’a filtré sur ce qu’il est advenu de ces poursuites. Le même média cite le ministre de l’Agriculture qui se désole que «cette situation a causé une grande perte pour le pays et a mis en danger la sécurité alimentaire de l’Algérie». De façon générale, la situation du foncier agricole autour des villes est alarmante.

Les riches terres maraîchères des domaines anciennement autogérés du littoral algérois (Chéraga et jusqu’à Tipaza, Bab Ezzouar, Bordj El Kiffan, Tamentefoust, et encore au delà(2)…), par exemple, ont été couvertes de béton (et toujours avec un urbanisme horizontal, gaspilleur de terres) au cours des années 90 et 2000 malgré les lois et règlements protégeant les terres agricoles, sans que la justice ne soit saisie ou ne condamne quand elle l’est, sans qu’aucun responsable concerné du ministère de l’Agriculture ne proteste vigoureusement contre un tel mépris de la loi (en démissionnant par exemple !).

Le gaspillage du foncier agricole – qui perdure - n’est pas dû au manque de lois et de règlements. Il est dû au fait que les lois et les règlements sont ignorés par beaucoup de ceux-la mêmes qui sont chargés de les faire respecter, au fait que l’Etat de droit n’existe pas pour les détenteurs du pouvoir et leurs clientèles.
Note :

(1)Ne cherchez pas sur le site web du MADR, il est inatteignable quasi en permanence et quand on peut l’avoir, d’une pauvreté affligeante en matière d’informations statistiques de toute nature.
(2)Mais il ne faut pas oublier les scandales fonciers de la région oranaise et des régions côtières de l’Est algérien.

Nora Boudedja


http://www.algerie-focus.com/blog/2013/02/des-milliers-dhectares-de-terres-agricoles-dilapidees-depuis-lindependance/

Des milliers d’hectares de terres agricoles dilapidées depuis l’Indépendance
Par La rédaction | février 18, 2013 3:27
terres agricoles

AGRICULTURE, ALGERIE, INDÉPENDANCE, TERRES AGRICOLES

La production agricole ne semble plus être une priorité en Algérie. Des milliers d’hectares ont été détournés de leur vocation agricole depuis l’indépendance, le signe d’une forte urbanisation du pays depuis l’Indépendance.

Depuis l’indépendance de l’Algérie, ce sont plus de 150.000 ha de terres dont l’usage a été détourné de leur fonction initiale selon le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. Ce dernier regrette que ces terres agricoles aient abandonné leur vocation de culture et de production agricole.
Le ministre justifie ainsi ce détournement de ces terres par la priorisation du développement du bâti.

Mais M. Benaïssa a expliqué que processus avait tendance à se calmer grâce à un dispositif mis en place par l’Etat algérien pour “freiner la perte des terres agricoles”. “Il a fallu des rappels à l’ordre par le président de la République et des lois exigeant des conditions à ce détournement des terres agricoles”, a-t-il soutenu.

La sonnette d’alarme avait déjà été déclenchée par le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui qui estimait que près de « 30% des terres, destinées à la production agricole, sont laissées à l’abandon, ajoutons à cela, les nombreuses terres qui ont été vendues ou détournées de leur véritable vocation».

Contrôler ce détournement par la loi

Le détournement des terres agricoles “a été toujours un sujet de discorde entre le secteur agricole et d’autres secteurs, mais il devient de plus en plus difficile grâce à la promulgation des lois”, a reconnu M. Benaïssa.

La loi d’orientation agricole de 2008 et celle portant sur l’exploitation des terres du domaine privé de l’Etat de 2010 avaient fixé le cadre dans lequel les terres “à faibles potentialités agricoles” peuvent être utilisées pour la réalisation des projets d’équipements publics et des constructions.

La distraction des terres agricoles au profit des projets de développement se fait désormais par décret, suite à une décision du gouvernement en vigueur depuis 2011.

Redorer le blason de l’agriculture

Cette transformation des terres a malheureusement un impact sur les capacités de production de l’Algérie, privilégier le bâti à l’agriculture, ne permet pas au pays de gagner une autonomie, qui reste dépendante de ses importations alors qu’elle dispose d’un fort potentiel agricole. “Je comprends que d’autres secteurs ont besoin de terres pour créer des conditions de vie, c’est normal (…) mais cela ne doit pas être au détriment des terres agricoles”, a estimé le ministre de l’agriculture.

Le secrétaire général de l’UNPA avait alors appelé les jeunes agriculteurs à « exploiter, en urgence, ces terres, en profitant des aides octroyées par les pouvoirs publics.»

En effet l’Etat algérien a mis en place certaines mesures pour aider les jeunes Algériens à se lancer dans l’agriculture. En novembre 2012, un plan de développement de l’agriculture du gouvernement consacrait une enveloppe de 7 milliards pour aider, en partie, les jeunes Algériens, désirant investir dans ce secteur.

Des aides de financement et des offres de crédits existent, notamment dans le sud, pour redonner envie aux Algériens de se consacrer à cette culture de la terre.

La rédaction avec APS
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L’Etat menace de céder à d’autres fellahs les terres agricoles inexploitées
Par Maïna F. | juin 26, 2013 2:13
Agriculture algerie

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AGRICOLE, AGRICULTURE, AGROALIMENTAIRE, ALGERIE, EXPLOITATION, FELLAHS, NOURRITURE, TERRE

Dans un pays comme l’Algérie où les besoins alimentaires sont croissants, l’exploitation optimale des terres agricoles représente un enjeu de taille. L’amélioration de la sécurité alimentaire est en effet devenue une question de souveraineté nationale. Face au laisser-aller, l’Etat a maintenant décidé de menacer : ceux qui n’exploitent pas leurs terres risquent de les perdre.

L’Algérie a beau être le plus grand pays d’Afrique, la superficie agricole utile, estimée à 8,5 millions d’hectares, reste limitée au vu des besoins de la population qui continuent de croître. Le gouvernement veut donc que toutes les parcelles utilisables participent à la production agricole algérienne.

Pour ce faire, l’Etat pourrait avoir recours à la menace. En effet, le ministre de l’Agriculture a fait savoir que tous les concessionnaires et les propriétaires privés agricoles doivent exploiter leurs terres, sous peine qu’elles soient cédées à d’autres investisseurs.

Les déclarations de Rachid Benaïssa s’appuient sur des textes de lois restés inappliqués jusqu’à présent. Ainsi, l’article 48 de la loi d’orientation foncière de 1990 stipule que «la non exploitation effective des terres agricoles constitue, en raison de leur importance économique et de leur fonction sociale, un abus de pouvoir».

Le ministre de l’Agriculture a donc fait savoir que «l’Etat tient à appliquer les textes de loi en vue d’inciter les concessionnaires de terres appartenant au domaine privé de l’Etat et les propriétaires privés à travailler leurs terres et à participer à l’amélioration de la sécurité alimentaire de la nation».

La législation existante prévoit que si une terre privée reste inexploitée, l’exploitant recevra un premier avertissement sous la forme d’une mise en demeure. Ensuite, selon l’article 51 de la loi d’orientation foncière, si la situation n’est toujours pas résolue, les autorités publiques procéderont soit à une mise en vente, soit à la mise en exploitation pour compte et aux frais du propriétaire, soit à une mise à bail.

Quant aux terres appartenant au domaine privé de l’Etat, un nouveau mode d’exploitation a été introduit en 2010 : un droit de concession de 40 ans renouvelables. La procédure de remplacement de l’ancien droit de jouissance perpétuelle en une échéance sous forme d’une concession, est actuellement en cours.

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http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/tend/DZA/fr/AG.LND.AGRI.ZS.html

récisions

Définition. Les terres agricoles se rapportent à la part du secteur de terre qui est arable, et qui, de surcroit, fait l'objet de récoltes permanentes ou de pâturages permanents. Il faut bien noter que ces terres sont un sous ensemble des terres arables, lesquelles incluent celles vouées à récoltes provisoires.

Source: La Banque Mondiale

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Production huile de palme en milliers de tonnes (huile équivalent) - principaux producteurs

Terres agricoles (% des terres)
Terres arables (% des terres)
Territoire (km carré)
Zone forestière (% du territoire)

Données

1961 19,09

2014* 17,42
2015* 17,43
Faits saillants

[Algérie] Terres agricoles (% des terres)
Chute de 9% en 51 ans

Pour l'ensemble de la période 1961-2012, on enregistre une moyenne annuelle de 17,5.

C'est en 1961 qu'on enregistre le plus haut niveau (19,1) et c'est en 1991 qu'on enregistre le plus bas niveau (16,2).

Le changement enregistré entre la première et la dernière année est de 9%.

Pour effectuer ce calcul, nous disposons des résultats pour 52 années de la période 1961-2012. Pour comparer avec d'autres pays de la région: Algérie Libye Maroc Mauritanie Tunisie .

Notes méthodologiques: les dernières années, marquées par un astérisque (*), sont des estimations effectuées par Perspective monde à partir des cinq données précédentes, selon un modèle de régression linéaire simple. Le graphique est construit à partir des composantes Highcharts.
Statistiques avec R

Pour les utilisateurs de R, il est possible d'obtenir la statistique dans un format adéquat pour une récupération immédiate dans R. On peut aussi avoir accès au site pédagogique sur R en sciences sociales. Production de graphiques, analyse de régression, analyse factorielle. Une centaine de codes facilement récupérables.


http://www.algerie1.com/actualite/algerie-plus-de-150-000-ha-de-terres-agricoles-detournes/

Algérie : Plus de 150.000 ha de terres agricoles détournés
Par Mourad Arbani | 18/02/2013 | 13:23

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa a estimé lundi la superficie globale de terres détournées de leur vocation agricole depuis l’indépendance de l’Algérie à plus de 150.000 ha.

Intervenant sur les ondes de la radio nationale, il expliqué que le détournement de ces terres de leur vocation s’est fait « parfois avec facilité » au profit du développement du bâti, et ce malgré le dispositif mis en place pour « freiner la perte des terres agricoles ».

Pour lui, le détournement des terres agricoles « a été toujours un sujet de discorde entre le secteur agricole et d’autres secteurs pour les besoins de leurs programmes de développement socio-économique.

Sur un autre chapitre, Benaïssa a annoncé que 350.000 ha, identifiés sur les terres du domaine privé de l’Etat, sont en voie d’attribution.

Par ailleurs, il est à noter que sur une superficie de près de 50 millions d’ha agricoles, seulement 8,4 millions d’ha sont des terres arables appelées aussi superficie agricole utile (SAU) que l’Algérie compte augmenter à travers la mise en valeur notamment au Sud du pays.

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http://farmlandgrab.org/post/view/19330-lalgerie-tente-dattirer-les-investisseurs-en-terres-agricoles

L’Algérie tente d’attirer les investisseurs en terres agricoles
Published: 21 Sep 2011

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Posted in: Algeria

Reuters | 21 septembre 2011 traduit de l'anglais par GRAIN

L’Algérie tente d’attirer les investisseurs en terres agricoles

ALGER (Reuters) – Pour la première fois l’Algérie a officiellement lancé un appel à manifestation d’intérêt en direction des investisseurs, y compris les investisseurs étrangers, cherchant à investir dans le secteur agricole du pays.

L’agriculture en Algérie, ancienne colonie française exportatrice d’énergie, est restée jusqu’ici quasiment fermée à l’investissement étranger, mais le gouvernement est en train d’entrouvrir prudemment le secteur dans un effort pour augmenter la productivité et réduire la dépendance vis-à-vis des importations alimentaires.

L’appel à manifestation d’intérêt, publié sur le site Internet du ministère de l’Agriculture, www.minagri.dz, indique que les investisseurs seront autorisés à prendre des participations dans les exploitations agricoles pilotes.

Mais il précise : « Les terres et les bâtiments… rattachés à ces fermes sont, et demeureront la propriété de l’État. »

Il est aussi précisé que l’offre est ouverte aux investisseurs nationaux ainsi qu’aux investisseurs étrangers. Aucun détail n’est donné sur l’identité des fermes ouvertes à l’investissement ni sur la surface concernée.

L’an dernier, le parlement algérien a approuvé une loi autorisant pour la première fois les entreprises privées à louer les terres du gouvernement.

Des responsables du ministère de l’Agriculture avaient à l’époque indiqué que la loi ne serait pas la porte ouverte à la vente de terres agricoles appartenant à l’État, une question politique très sensible en Algérie.

Voir aussi:

Instruction ministérielle n°219 du 14 mars 2011 relative aux conditions et modalités de mise en oeuvre de partenariats en vue de la gestion et de l'exploitation des fermes pilotes érigées en entreprises publiques économiques (SPA):

باللغة العربية

version française

Première liste des fermes pilotes: http://fermes-pilotes-en-algerie.blog4ever.com/blog/lire-article-495330-2552705-partenariat__premiere_liste_de_fermes_pilotes.html

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http://www.voyagesphotosmanu.com/agriculture_algerienne.html

Algérie - une terre aride

Défavorisée par un climat aride — les terres arables ne constituent que 3 p. 100 du territoire —, l’agriculture souffre de la dégradation des sols et de la faiblesse de l’irrigation. Elle a en outre été délaissée dans les années 1960 en faveur de l’industrie. Les diverses politiques dirigistes mises en place ont abouti à une baisse de la productivité et, par conséquent, à la hausse de la dépendance alimentaire.

Aujourd’hui, le secteur primaire emploie environ 26 p. 100 de la population active et représente 8,6 p. 100 du PIB (2000). La faible productivité (par exemple pour le blé, 794 kg/ha, contre 6 676 kg/ha en France) rend l’importation de denrées alimentaires nécessaire — seuls 25 p. 100 des besoins alimentaires sont couverts par la production nationale.

La balance agricole est régulièrement déficitaire. Des efforts sont néanmoins entrepris pour améliorer les performances, notamment en libéralisant le secteur agricole et en subventionnant les pratiques d’irrigation dans le Sud. Les principales cultures sont les céréales, qui occupent 35 p. 100 des terres arables, notamment le blé (2,69 million de t en 2006) et l’orge (1 235 880 t). Les autres productions agricoles importantes incluent la pomme de terre, la vigne, les agrumes, les olives et les dattes.

L’élevage constitue un secteur actif et dynamique. En 2001, le cheptel se compose d’environ 19,6 millions d’ovins (14e rang mondial), 3,8 millions de caprins, 1,6 million de bovins et de 125 million de volailles.

En 2005, les forêts couvrent 1 p. 100 de la superficie du pays. D’importants projets de reboisement ont été entrepris dans les années 1970. Les coupes restent modestes : 7,8 millions de m3 en 2006.

La pêche est un secteur actif : en 2005, les prises représentaient 126 628 t de poissons (sardines, anchois, thons et fruits de mer). "Algérie" © Emmanuel BUCHOT Sources utilisées : Encarta et Wikipedia.

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Modifié il y a 10 ans, le dimanche 9 novembre 2014 à 12:21

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laperouse il y a 10 ans

merci sib pour toutes ces infos mais trop long.


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