Un 2eme grand débat sociétal sur les Vaccins, est organisé par le JEDI jeudi 11 février prochain à 17 !
« Grand Débat de société sur les vaccins »
- Pr. KARINE LACOMBE Cheffe de service des maladies infectieuses (Hôpital Saint-Antoine, APHP) et spécialiste reconnue de plusieurs maladies à virus (Covid-19, VIH, hépatites)
- Annika JOERES Correspondante de Die Zeit en France et auteur de l'article „Absurdistan“ écrit pendant le 2nd confinement.
- modéré par : ULYSSE GOSSET Éditorialiste Politique Internationale à BFMTV
« Les objectifs : »
« Réconcilier pleinement la société avec la science et le progrès »
« Un format de Grands Débats unique composé d’un débat sur l'état des connaissances scientifiques suivi d’un débat sociétal sur les sujets de la science qui font l'actualité. En s'appuyant sur un baromètre exclusif pour connaître en détail les espoirs mais aussi les craintes des Français. »
(ça va les changer de mort ..........!!!!)
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Europe
Le Portugal débordé par le Covid : «Clairement, les choses vont très mal»
L’épidémie a pris des proportions dramatiques, saturant les hôpitaux. Le gouvernement se voit reprocher de ne pas avoir assez agi lors des fêtes de fin d’année.
File d’attente d’ambulances mercredi devant l’hôpital Santa Maria, à Lisbonne. (Photo Pedro Nune’s. Reuters)
par Mahaut de Butler, Intérim à Lisbonne
publié le 31 janvier 2021 à 19h51
Une montée brutale sans perspective de répit. Pour saisir la mesure du cataclysme portugais, les courbes épidémiques sont éloquentes. Au printemps, le pays avait atteint son pic, à 800 nouveaux cas quotidiens à la fin mars. Aujourd’hui, il enregistre chaque jour près de 15 000 nouveaux malades du Covid-19. La région de Lisbonne est la plus durement touchée. Dans les hôpitaux, les soignants décrivent une situation chaotique.
«Nous sommes désespérés, témoigne Luís Miguel Janeiro Mós, président régional du Sindepor, le syndicat des infirmiers portugais. La pression est très forte. Nous vivons dans la peur de faire une erreur.» L'homme de 54 ans travaille à l'hôpital d'Amadora-Sintra, situé au nord de la capitale. L'établissement accueille selon lui presque trois fois plus de patients Covid que sa capacité. La semaine dernière, il a fallu transférer plusieurs dizaines de malades vers d'autres hôpitaux du secteur, faute d'une quantité suffisante d'oxygène. Pour Luís Mós, cet épisode est symptomatique de la désorganisation du système hospitalier. Le nombre de lits disponibles n'est pas centralisé. Pour répartir les patients, «les hôpitaux se débrouillent au jour le jour».
Les images du convoi d'ambulances attendant de décharger leurs patients devant l'hôpital Santa-Maria de Lisbonne ont fait le tour des médias, illustration frappante d'un système de santé englouti par la violence de cette nouvelle vague. «Clairement, les choses vont très mal», a admis mercredi le Premier ministre, António Costa. Le lendemain, le Parlement renouvelait l'état d'urgence jusqu'au 15 février. Le chef du gouvernement n'a pas cherché à arrondir les angles : «Inutile de se faire des illusions, le pire va encore durer.»
Réveillon
Pour tenter de lutter contre la propagation du virus, le pays a mis en place un nouveau confinement le 15 janvier, pour la première fois depuis le printemps. Quand de nombreux pays s’étaient refermés au mois de novembre, le Portugal avait laissé ses restaurants ouverts et choisissait un couvre-feu - 23 heures en semaine, 13 heures le week-end - accompagné de restrictions de circulation. Des mesures levées à Noël pour permettre aux Portugais de passer le réveillon en famille, dans le respect des précautions sanitaires.
Les autorités n'avaient-elles pas pris la mesure de l'épidémie ? «Nous sommes arrivés aux vacances de fin d'année avec un taux d'incidence très haut», pointe l'épidémiologiste Manuel Carlo Gomes, professeur à la faculté de sciences de Lisbonne et membre de la commission de vaccination de la direction générale de la santé. Les Portugais se sont donc retrouvés pour célébrer Noël et «en à peine quatre ou cinq jours, il y a eu une forte augmentation du nombre de contacts. Simultanément, les gens ont sous-estimé leurs symptômes et ne sont pas allés chez le médecin», juge l'épidémiologiste. Il chiffre à 5 000 le nombre de cas non diagnostiqués pendant cette période. Compte tenu de la contagiosité du Sars-CoV-2, et de l'apparition du variant britannique début décembre, les conditions étaient réunies pour une croissance exponentielle de la pandémie.
Résignée
Manuel Carlo Gomes regrette que le gouvernement n'ait pas agi dès la fin des vacances. La sentence est tombée mi-janvier, alors que les chiffres dépassaient déjà les 10 000 nouveaux cas par jour. Fermeture des commerces non essentiels et télétravail obligatoire. Une semaine plus tard, le gouvernement a fermé les écoles. Avec un mot d'ordre : «Fiquem em casa», restez à la maison. A Lisbonne, les rues se sont vidées. Pour dissuader les flâneurs, la police a tendu du ruban de balisage le long de la promenade qui borde le Tage et sur la plupart des bancs publics de la ville. Le bourdonnement de la capitale s'est tu. Le week-end, on n'entend guère que les scooters des livreurs à domicile sur les pavés du centre-ville.
L’espoir, c’est peut-être le vaccin. La campagne a débuté fin décembre. Le personnel soignant et les personnes âgées sont ciblés en priorité. Selon les projections, les hôpitaux pourraient sortir la tête de l’eau fin mars. En attendant, pour soulager un système à bout de souffle, le gouvernement creuse la piste d’une aide européenne. Dimanche, le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a annoncé sur Twitter que son pays allait accueillir des patients portugais.
Devant l'église Saint-Roch, dans le très touristique Bairro Alto, Catarina contemple la place déserte. «C'est du jamais-vu, constate-t-elle, presque incrédule. Il y a un an, un samedi après-midi ici, c'était plein de monde.» Face au confinement, la jeune femme est résignée : «Ce n'est facile pour personne mais je pense qu'il n'y avait pas d'alternative.» Assistante administrative, elle doit travailler depuis chez elle avec sa fille de 4 ans. Elle s'inquiète pour ses parents, âgés et fragiles, mais veut rester optimiste. «Il faut garder espoir, nous n'avons pas le choix. La situation ne peut que s'améliorer.»
Portugal
Citation de lizbeth-sallander
on va d'ailleurs envoyer
nos ""recettes"" ,
nos gouttes, nos poudres,
nos décoctions,
et pourquoi pas,
nos bains de siège
aux Portugais .......................
je suis sûre qu'ils vont être
.........."morts de rire".............
(ça va les changer de mort ..........!!!!)
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Europe
Le Portugal débordé par le Covid : «Clairement, les choses vont très mal»
L’épidémie a pris des proportions dramatiques, saturant les hôpitaux. Le gouvernement se voit reprocher de ne pas avoir assez agi lors des fêtes de fin d’année.
File d’attente d’ambulances mercredi devant l’hôpital Santa Maria, à Lisbonne. (Photo Pedro Nune’s. Reuters)
par Mahaut de Butler, Intérim à Lisbonne
publié le 31 janvier 2021 à 19h51
Une montée brutale sans perspective de répit. Pour saisir la mesure du cataclysme portugais, les courbes épidémiques sont éloquentes. Au printemps, le pays avait atteint son pic, à 800 nouveaux cas quotidiens à la fin mars. Aujourd’hui, il enregistre chaque jour près de 15 000 nouveaux malades du Covid-19. La région de Lisbonne est la plus durement touchée. Dans les hôpitaux, les soignants décrivent une situation chaotique.
«Nous sommes désespérés, témoigne Luís Miguel Janeiro Mós, président régional du Sindepor, le syndicat des infirmiers portugais. La pression est très forte. Nous vivons dans la peur de faire une erreur.» L'homme de 54 ans travaille à l'hôpital d'Amadora-Sintra, situé au nord de la capitale. L'établissement accueille selon lui presque trois fois plus de patients Covid que sa capacité. La semaine dernière, il a fallu transférer plusieurs dizaines de malades vers d'autres hôpitaux du secteur, faute d'une quantité suffisante d'oxygène. Pour Luís Mós, cet épisode est symptomatique de la désorganisation du système hospitalier. Le nombre de lits disponibles n'est pas centralisé. Pour répartir les patients, «les hôpitaux se débrouillent au jour le jour».
Les images du convoi d'ambulances attendant de décharger leurs patients devant l'hôpital Santa-Maria de Lisbonne ont fait le tour des médias, illustration frappante d'un système de santé englouti par la violence de cette nouvelle vague. «Clairement, les choses vont très mal», a admis mercredi le Premier ministre, António Costa. Le lendemain, le Parlement renouvelait l'état d'urgence jusqu'au 15 février. Le chef du gouvernement n'a pas cherché à arrondir les angles : «Inutile de se faire des illusions, le pire va encore durer.»
Réveillon
Pour tenter de lutter contre la propagation du virus, le pays a mis en place un nouveau confinement le 15 janvier, pour la première fois depuis le printemps. Quand de nombreux pays s’étaient refermés au mois de novembre, le Portugal avait laissé ses restaurants ouverts et choisissait un couvre-feu - 23 heures en semaine, 13 heures le week-end - accompagné de restrictions de circulation. Des mesures levées à Noël pour permettre aux Portugais de passer le réveillon en famille, dans le respect des précautions sanitaires.
Les autorités n'avaient-elles pas pris la mesure de l'épidémie ? «Nous sommes arrivés aux vacances de fin d'année avec un taux d'incidence très haut», pointe l'épidémiologiste Manuel Carlo Gomes, professeur à la faculté de sciences de Lisbonne et membre de la commission de vaccination de la direction générale de la santé. Les Portugais se sont donc retrouvés pour célébrer Noël et «en à peine quatre ou cinq jours, il y a eu une forte augmentation du nombre de contacts. Simultanément, les gens ont sous-estimé leurs symptômes et ne sont pas allés chez le médecin», juge l'épidémiologiste. Il chiffre à 5 000 le nombre de cas non diagnostiqués pendant cette période. Compte tenu de la contagiosité du Sars-CoV-2, et de l'apparition du variant britannique début décembre, les conditions étaient réunies pour une croissance exponentielle de la pandémie.
Résignée
Manuel Carlo Gomes regrette que le gouvernement n'ait pas agi dès la fin des vacances. La sentence est tombée mi-janvier, alors que les chiffres dépassaient déjà les 10 000 nouveaux cas par jour. Fermeture des commerces non essentiels et télétravail obligatoire. Une semaine plus tard, le gouvernement a fermé les écoles. Avec un mot d'ordre : «Fiquem em casa», restez à la maison. A Lisbonne, les rues se sont vidées. Pour dissuader les flâneurs, la police a tendu du ruban de balisage le long de la promenade qui borde le Tage et sur la plupart des bancs publics de la ville. Le bourdonnement de la capitale s'est tu. Le week-end, on n'entend guère que les scooters des livreurs à domicile sur les pavés du centre-ville.
L’espoir, c’est peut-être le vaccin. La campagne a débuté fin décembre. Le personnel soignant et les personnes âgées sont ciblés en priorité. Selon les projections, les hôpitaux pourraient sortir la tête de l’eau fin mars. En attendant, pour soulager un système à bout de souffle, le gouvernement creuse la piste d’une aide européenne. Dimanche, le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a annoncé sur Twitter que son pays allait accueillir des patients portugais.
Devant l'église Saint-Roch, dans le très touristique Bairro Alto, Catarina contemple la place déserte. «C'est du jamais-vu, constate-t-elle, presque incrédule. Il y a un an, un samedi après-midi ici, c'était plein de monde.» Face au confinement, la jeune femme est résignée : «Ce n'est facile pour personne mais je pense qu'il n'y avait pas d'alternative.» Assistante administrative, elle doit travailler depuis chez elle avec sa fille de 4 ans. Elle s'inquiète pour ses parents, âgés et fragiles, mais veut rester optimiste. «Il faut garder espoir, nous n'avons pas le choix. La situation ne peut que s'améliorer.»
Portugal
Si une Femelle Mammouth pleure, des inondations sont à craindre !
Savez-vous pourquoi les mammouths ont une trompe ?
C'est simplement parce que leur aîné, s'abreuvant comme il le fait régulièrement, le soir, fut victime d'un crocodile qui lui prit le nez au bord de la mare.
L'aîné tira pour se dégager, le crocodile tira pour le manger.
Si une Femelle Mammouth pleure, des inondations sont à craindre !
Savez-vous pourquoi les mammouths ont une trompe ?
C'est simplement parce que leur aîné, s'abreuvant comme il le fait régulièrement, le soir, fut victime d'un crocodile qui lui prit le nez au bord de la mare.
L'aîné tira pour se dégager, le crocodile tira pour le manger.
Mais que c’est drôle !
Vous avez un problème avec les femmes à croire votre obstination pathétique à les ennuyer en vous en moquant gratuitement dès qu’une o pportunité se présente !!!
Que dire de votre évolution, vous êtes resté bloqué au Paléozoïque dans votre état de trilobite solitaire, contrairement à Lisbeth et Superforme qui ont privilégié une normalisation de leurs relations avec les autres smailien ne s, contrairement à vous ! Vous en êtes resté aux blagues de l’almanach Vermot des années 50, n’en avez-vous pas assez de raconter pour la enième fois votre histoire de mammouths ?
De pourrir les topics avec vos inters hors sujet, ce que vous ne manquez pas de faire remarquer à Iseult, alors que vous êtes le premier à le faire … depuis des années, j’en ai été le témoin dès mon inscription ici.
Pour terminer de vous acharner sur celles qui vous résistent ou qui en ont préféré un autre ! Bref de la petite mesquinerie minable, surtout de quelqu’un qui se prend / prenait pour le maître de séant ici !
C’est franchement très moche de vous voir vieillir hein !
Lizbeth a le mérite de s’intéresser à la culture, la connaissance et à les partager ! En matière de mammouths à comparer les inters entre Lizbeth et l’indien39 aux vôtres, ne me demandez pas de dire qui est le mammouth des deux et qui a le plus de prédispositions à la discussion, vous seriez déçu et surpris de la réponse !
Modifié il y a 3 ans, le dimanche 7 février 2021 à 23:09
Citation de valentin14vanves
C'est adorable de se voir défendu de cette façon !
Merci Cheyana !
Mais je pense qu'il ne s'adressait pas à moi !
Bien le bon jour!
C"'est pas grave, si j'ai p-être fait erreur,
Pour moi, çà y ressemblait pourtant !
Je suis une de vos " fans " même si ...
" Chut " ne le répétez pas" ils vont encore jaser
Modifié il y a 3 ans, le dimanche 7 février 2021 à 23:33
Citation de cheyanawild
C"'est pas grave, si j'ai p-être fait erreur,
Pour moi, çà y ressemblait pourtant !
Je suis une de vos " fans " même si ...
" Chut " ne le répétez pas" ils vont encore jaser
Bonsoir Cheyana,
Pour ce post oui, mais pour d'autres vous êtes dans le vrai ! CQFD
même si ... nous avons des divergences de traitement et de médecine ?
C'est probable, mais est-ce une raison pour ne pas rester courtois et respectueux ! Ma réponse est non !
Citation de cheyanawild
C"'est pas grave, si j'ai p-être fait erreur,
Pour moi, çà y ressemblait pourtant !
Je suis une de vos " fans " même si ...
" Chut " ne le répétez pas" ils vont encore jaser
tu devrai expliquer à valentin,pourquoi une vioque de 75 piges a été ban de forum pour ,incitation à la haine raciale
expliques lui.
Citation de lizbeth-sallander
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nos ""recettes"" ,
nos gouttes, nos poudres,
nos décoctions,
et pourquoi pas,
nos bains de siège
aux Portugais .......................
je suis sûre qu'ils vont être
.........."morts de rire".............
(ça va les changer de mort ..........!!!!)
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Europe
Le Portugal débordé par le Covid : «Clairement, les choses vont très mal»
L’épidémie a pris des proportions dramatiques, saturant les hôpitaux. Le gouvernement se voit reprocher de ne pas avoir assez agi lors des fêtes de fin d’année.
File d’attente d’ambulances mercredi devant l’hôpital Santa Maria, à Lisbonne. (Photo Pedro Nune’s. Reuters)
par Mahaut de Butler, Intérim à Lisbonne
publié le 31 janvier 2021 à 19h51
Une montée brutale sans perspective de répit. Pour saisir la mesure du cataclysme portugais, les courbes épidémiques sont éloquentes. Au printemps, le pays avait atteint son pic, à 800 nouveaux cas quotidiens à la fin mars. Aujourd’hui, il enregistre chaque jour près de 15 000 nouveaux malades du Covid-19. La région de Lisbonne est la plus durement touchée. Dans les hôpitaux, les soignants décrivent une situation chaotique.
«Nous sommes désespérés, témoigne Luís Miguel Janeiro Mós, président régional du Sindepor, le syndicat des infirmiers portugais. La pression est très forte. Nous vivons dans la peur de faire une erreur.» L'homme de 54 ans travaille à l'hôpital d'Amadora-Sintra, situé au nord de la capitale. L'établissement accueille selon lui presque trois fois plus de patients Covid que sa capacité. La semaine dernière, il a fallu transférer plusieurs dizaines de malades vers d'autres hôpitaux du secteur, faute d'une quantité suffisante d'oxygène. Pour Luís Mós, cet épisode est symptomatique de la désorganisation du système hospitalier. Le nombre de lits disponibles n'est pas centralisé. Pour répartir les patients, «les hôpitaux se débrouillent au jour le jour».
Les images du convoi d'ambulances attendant de décharger leurs patients devant l'hôpital Santa-Maria de Lisbonne ont fait le tour des médias, illustration frappante d'un système de santé englouti par la violence de cette nouvelle vague. «Clairement, les choses vont très mal», a admis mercredi le Premier ministre, António Costa. Le lendemain, le Parlement renouvelait l'état d'urgence jusqu'au 15 février. Le chef du gouvernement n'a pas cherché à arrondir les angles : «Inutile de se faire des illusions, le pire va encore durer.»
Réveillon
Pour tenter de lutter contre la propagation du virus, le pays a mis en place un nouveau confinement le 15 janvier, pour la première fois depuis le printemps. Quand de nombreux pays s’étaient refermés au mois de novembre, le Portugal avait laissé ses restaurants ouverts et choisissait un couvre-feu - 23 heures en semaine, 13 heures le week-end - accompagné de restrictions de circulation. Des mesures levées à Noël pour permettre aux Portugais de passer le réveillon en famille, dans le respect des précautions sanitaires.
Les autorités n'avaient-elles pas pris la mesure de l'épidémie ? «Nous sommes arrivés aux vacances de fin d'année avec un taux d'incidence très haut», pointe l'épidémiologiste Manuel Carlo Gomes, professeur à la faculté de sciences de Lisbonne et membre de la commission de vaccination de la direction générale de la santé. Les Portugais se sont donc retrouvés pour célébrer Noël et «en à peine quatre ou cinq jours, il y a eu une forte augmentation du nombre de contacts. Simultanément, les gens ont sous-estimé leurs symptômes et ne sont pas allés chez le médecin», juge l'épidémiologiste. Il chiffre à 5 000 le nombre de cas non diagnostiqués pendant cette période. Compte tenu de la contagiosité du Sars-CoV-2, et de l'apparition du variant britannique début décembre, les conditions étaient réunies pour une croissance exponentielle de la pandémie.
Résignée
Manuel Carlo Gomes regrette que le gouvernement n'ait pas agi dès la fin des vacances. La sentence est tombée mi-janvier, alors que les chiffres dépassaient déjà les 10 000 nouveaux cas par jour. Fermeture des commerces non essentiels et télétravail obligatoire. Une semaine plus tard, le gouvernement a fermé les écoles. Avec un mot d'ordre : «Fiquem em casa», restez à la maison. A Lisbonne, les rues se sont vidées. Pour dissuader les flâneurs, la police a tendu du ruban de balisage le long de la promenade qui borde le Tage et sur la plupart des bancs publics de la ville. Le bourdonnement de la capitale s'est tu. Le week-end, on n'entend guère que les scooters des livreurs à domicile sur les pavés du centre-ville.
L’espoir, c’est peut-être le vaccin. La campagne a débuté fin décembre. Le personnel soignant et les personnes âgées sont ciblés en priorité. Selon les projections, les hôpitaux pourraient sortir la tête de l’eau fin mars. En attendant, pour soulager un système à bout de souffle, le gouvernement creuse la piste d’une aide européenne. Dimanche, le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a annoncé sur Twitter que son pays allait accueillir des patients portugais.
Devant l'église Saint-Roch, dans le très touristique Bairro Alto, Catarina contemple la place déserte. «C'est du jamais-vu, constate-t-elle, presque incrédule. Il y a un an, un samedi après-midi ici, c'était plein de monde.» Face au confinement, la jeune femme est résignée : «Ce n'est facile pour personne mais je pense qu'il n'y avait pas d'alternative.» Assistante administrative, elle doit travailler depuis chez elle avec sa fille de 4 ans. Elle s'inquiète pour ses parents, âgés et fragiles, mais veut rester optimiste. «Il faut garder espoir, nous n'avons pas le choix. La situation ne peut que s'améliorer.»
Portugal
Effectivement à pleurer, d'autant qu'au Bréil, pays frère c'est pire !
Beaucoup de lien et de relations étroites entre ces deux pays, y compris une entrée privilégiée pour le variant brésilien !
Heureusement que l'Europe est là pour aider les pays européens pour financer une partie des coûts de cette pandémie et l'approvisionnement en vaccins !
Une pensée pour nos amis Brésilien et portugais dans leur soufrance quotidienne !
Sommes nous en France à l'abri ? Pas sûr, d'autant que des vendeurs de remèdes miracles sont sur le front des médias sociaux pour proposer leurs potions à qui veut les entendre :
A n’en pas douter ça risque encore de jaser dans les chaumière avec cette histoire de “Collectif Santé Libre”, riche de 30 000 médecins proposant le Le «TAP» pour «traitement ambulatoire Précoce» !
Un fil de discussion concernant les 30 000 médecins ! Dont certains ont tenté de retrouver les heureux signataires près de chez eux !
Et que croyez vus qu’il arriva ? Des surprises sur prises dans le pot de confiture !
« 1/13. Alors. Il y a quelques jours, la quiche Wonner et ses amis Rance Poire, Henrion-Caude and co nous annonçaient la création du “Collectif Santé Libre”, riche de 30.000 médecins, qui recommandaient une alchimie fantaisiste de médocs foireux à décorner les bœufs. »
Merdum ! Si ces informations sont confirmées ça va chauffer cet hiver !
D’autant plus que la patrouille est mobilisée :
L’Ordre National des Médecin a interpellé la haute autorité de santé pour action !
« Comme indiqué par
@lemondefr
, l’Ordre a saisi la
@HAS_sante
et l’
@ansm
. Il rappelle que tout médecin doit exercer la médecine conformément aux données acquises de la science , tant dans l’élaboration du diagnostic que dans la proposition d’un traitement. »
Comme prévu, le seuil des 80 000 morts de la covid-19 est désormais dépassé (80 147), le cap des 500 000 morts aux Etats-Unis approche à grand pas (467 312 à cette heure ) !
Une pensée à tous ceux qui sont partis et à leurs familles !
- Taux de létalité en Allemagne 2,7 %, (62 191 morts ), morts par 100K habitants (74, 99) versus la France 2,3 %, (79 571 morts), morts par 100K habitants : 118,79 surtout lorsque l’on compare uniquement la deuxième vague !
- Taux de létalité en Suède 2,1 %, (12 115) Morts par 100K habitants : 118,97 versus 118,79 mais le décompte des morts est plus long en Suède et peut prendre plusieurs semaines, contrairement à la France !
- Danemark en comparaison de la Suède : Taux de létalité au Danemark 1,1 %, nombre de morts (2 217) Morts par 100K habitants : 38,24
- Norvège en comparaison avec laSuède : Taux de létalité au Danemark 0,9 %, nombre de morts (582) Morts par 100K habitants : 10,95
Les premeirs retours sur les effets de la vaccination en Israel :
« L'épidémie enrayée par la vaccination ? Ce que nous apprend l'exemple d'Israël
ESPOIR - Plus d'un tiers de la population Israélienne a reçu sa première injection du vaccin Pfizer. Avec des résultats déjà observables sur l'évolution de l'épidémie.
»
10 févr. 12:09 - Léa LUCAS
«Dans les rues de Jérusalem, il plane comme un parfum de liberté retrouvée. Grâce aux résultats encourageants d'une campagne de vaccination intensive, les commerces rouvrent progressivement en Israël depuis dimanche dernier. À cette date, le pays avait déjà vacciné plus de 3,4 millions de personnes, soit près de 40% de sa population, plus de deux millions d'entre elles ayant déjà reçu une seconde dose.
Avec des résultats visibles : les autorités sanitaires du pays observent en effet une baisse radicale des contaminations au Covid-19 chez les personnes âgées (-30%), ainsi qu'une diminution des formes graves. »