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T'en as pas marre de te battre contre des moulins à vent ?
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Citation de "sepulveda""Cameroun : Eugène Ebodé revisite les ténèbres rwandaises" http://www.rfi.fr/hebdo/20141017-cameroun-livre-eugene-ebode-rwanda-genocide/[/quote] "Pour son 8è roman, Souveraine Magnifique, le Camerounais Eugène Ebodé est allé puiser son inspiration dans l’histoire immédiate, celle du Rwanda martyr du génocide apocalyptique de 1994. A travers le récit d’une rescapée, le roman raconte la difficile réconciliation en cours des victimes et bourreaux condamnés à vivre ensemble. « Je n’ai pas honte de ma vie, mais il y a au fond de ma gorge un dégoût sans âge. » Ainsi parle Souveraine Magnifique, la protagoniste tutsie du nouveau roman d’Eugène Ebodé. Un roman qui revient sur le génocide rwandais, à l&rsquocasion du vingtième anniversaire de cette effroyable tragédie. Les propos de l’héroïne éponyme empreints de lassitude et de résignation, ouvrent le récit. C’est aussi la dernière phrase du livre. Un dispositif énonciatif habile tout en réitérations et en échos, à l’intérieur duquel la parole circule, prisonnière du passé auquel elle renvoie. Ce passé, ce sont les mois fatidiques de 1994, lorsqu’un projet d’extermination a pris corps et vie à l’ombre des vertes collines du Rwanda. Un million de Tutsis et de Hutus modérés ont été exterminés par les extrémistes hutus. Ce massacre fut perpétré dans le but de supprimer toute la population tutsie, accusée de nourrir des projets de domination du pays et qualifiée de « cancrelats » par leurs adversaires. Des « docuromans » Il y eut peu de survivants de ce génocide. Souveraine Magnifique en est une. Eugène Ebodé l’a rencontrée lors de son passage au Rwanda, en 2000, dans le cadre d’une résidence d’écrivains sur le thème de « Rwanda : écrire par devoir de mémoire ». Ce projet, initié par le poète tchadien Nocky Djedanoum, dès le quatrième anniversaire du génocide, a donné lieu à plusieurs romans, ou « docuromans », terme inventé par le critique Boniface Mongo Mboussa qui rappelle que ces textes sont pour la plupart basés sur des choses vues ou des témoignages recueillis par les auteurs. Le roman d’Eugène Ebodé s’inscrit dans cette catégorie de textes, à mi-chemin entre témoignage et reconstitution fictionnelle. En 1994, Souveraine avait huit ans. Elle assista à la double tuerie de ses parents perpétrée par leur voisin hutu, armé de machette et de gourdins cloutés. Si la jeune fille eut la vie sauve, c’est parce que son père l’avait cachée sur le toit d’une armoire de famille. De sa cachette, elle a pu voir le voisin accomplir sa basse besogne, avec une cruauté aussi calculée qu’inexplicable. La banalisation du mal Devant le micro d’Ebodé, Souveraine a témoigné du vent de folie qui a soufflé sur le Rwanda en 1994. Elle évoqua aussi sa fuite éperdue vers la frontière congolaise pour sauver sa peau, les musulmans qui l’ont accueillie et l’ont protégée pendant sa fuite, son retour au village quinze ans après les événements. Un retour qui n’a pas été facile, car la réconciliation entre les meurtriers et les familles des victimes, condamnés à vivre ensemble, semble difficile, malgré la mise en place des fameuses « gacaca », les juridictions traditionnelles qui proposaient de vider l’abcès en donnant l&rsquoportunité aux anciens exterminateurs d’avouer publiquement leurs crimes. Tout est vrai dans le récit que rapporte aujourd’hui Eugène Ebodé, même si le réel est ici revu et corrigé par la fiction. La fiction distancie le réel, transformant le témoignage en un récit cathartique de libération. Selon Jean-Noël Schifano qui a publié dans sa collection « Continents noirs » (Gallimard) l’essentiel de la production d’Ebodé, Souveraine Magnifique est l’un de ses meilleurs livres. L’un de ses romans les plus philosophiques aussi car à travers cette expérience de génocide et d’abomination qu’a connue son héroïne, le romancier s’interroge également sur des questions fondamentales qui nous interpellent : qu’est-ce qui constitue l’humanité des hommes, la question du libre arbitre ou, plus simplement, celle de la banalisation du mal dans le monde. Bref, un récit profond et puissant qui renseigne, apprend et émeut, sans jamais tomber dans le registre démonstratif."
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human-fly (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "cousin-hubert" T'en as pas marre de te battre contre des moulins à vent ? en fait non ,ça me force a écrire moi qui déteste ça ,j'suis un oral et non un soral !
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Citation de "graindeson69"Citation de "cousin-hubert"Citation de "sepulveda""Cameroun : Eugène Ebodé revisite les ténèbres rwandaises" http://www.rfi.fr/hebdo/20141017-cameroun-livre-eugene-ebode-rwanda-genocide/ T'en as pas marre d'être toujours la reine des hors sujets ? il faut croire que non!!! je me demande qui c'est cette foldingue???? Et bien tu vois, je ne me pose même pas de question sur elle ! Elle est complètement transparente car tout ce qu'elle peut écrire n'a strictement aucune importance, je ne considère ça que comme du remplissage d'une personne qui s'emmerde et qui cherche à exister.
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Citation de "sepulveda"http://littexpress.over-blog.net/article-tierno-monenembo-l-aine-des-orphelins-71304753.html[/quote] Tierno MONÉNEMBO L'aîné des orphelins éditions du Seuil, 2000 Points, 2005 Biographie Tierno Monénembo est né en 1947 à Porédaka en Guinée. Son vrai nom est Thierno Saidou Dizllo. En 1969, il quitte la Guinée pour échapper à la dictature d'Ahmed Sékou Touré et se réfugie au Sénégal. Fils de fonctionnaire, il part en Côte d'Ivoire pour ses études et les continuera en France à partir de 1973. Titulaire d'un doctorat, il part enseigner dans des pays comme le Maroc ou l'Algérie. En plus d'être professeur, il est aussi écrivain qui et publie régulièrement depuis ses débuts : environ une dizaine d’ouvrages, parmi lesquels Les Écailles du ciel (Seuil, 1986) qui a reçu le Grand Prix de l'Afrique Noire, Cinéma (Seuil, 1997), L'aîné des orphelins (Seuil, 2000) ou encore Le Roi de Kahel (Seuil, 2008), prix Renaudot. Il a aussi participé, entre autres, à l'animation de la ville d'Agen (Lot-et-Garonne) Black Africa Mix, qui s'est déroulée pendant toute l'année 2010. Retour sur le génocide rwandais Ce génocide a eu lieu du 6 avril au 4 juillet 1994 au Rwanda. Il s'inscrit dans une guerre civile opposant le gouvernement rwandais de l'époque au FPR (Front Patriotique Rwandais) accusé d'être Tutsi. Les Rwandais exilés appartenant au mouvement du FPR avaient décidé de revenir au Rwanda dans le but de reprendre le pouvoir par les armes. Les autorités rwandaises contre-attaquèrent notamment par le génocide en tuant quasiment tous les Tutsis à l'intérieur du territoire. Le FPR a cependant gagné militairement. Pendant ces trois mois de génocide, 800 000 Tutsis trouveront la mort ainsi que les Hutus qui n'ont pas soutenu les autorités rwandaises de l'époque, considérés comme des traîtres. Séparation Hutus/Tutsis Lors de la colonisation européenne du continent africain, le Rwanda fut attribué à la Belgique. Les colonisateurs belges croient percevoir une supériorité intellectuelle des Tutsis sur les Hutus. Les Tutsis ont donc accès à l'administration, aux études et à la gouvernance alors que les Hutus exercent des activités subalternes, soumis à l'autorité belge et tutsi. Il y a donc eu une fracture du peuple rwandais provoquée par les Européens, fracture qui est allée jusqu'à la mise en place de cartes d'identité ethniques, ceci dès le début de la colonisation et jusqu'à la guerre civile de 1994. L'aîné des orphelins Ce livre raconte l'histoire d'un adolescent, Faustin Nsenghimana, quinze ans, condamné à mort pour meurtre. Le récit se passe en 1999, cinq ans après le génocide. Faustin est en prison depuis trois ans et c'est le narrateur (récit raconté à la première personne). Le devoir de mémoire, dire l'indicible « Ce roman s'inscrit dans le cadre de l'opération "Écrire par devoir de mémoire", conçue par l'Association Médias d'Afrique et soutenue par la Fondation de France ». Comme neuf autres écrivains, Tierno Monénembo s'est rendu au Rwanda pendant deux mois. Cette opération consistait à écrire des romans sur le génocide rwandais dans une optique de devoir de mémoire mais aussi pour aider le peuple rwandais dans son deuil. Ces dix écrivains ont fourni un véritable travail de recherche en recueillant des témoignages de survivants, de personnes ayant participé au massacre, de membres d'ONG et d'orphelins du génocide pour pouvoir écrire leurs livres. En cela, L'aîné des orphelins participe totalement au devoir de mémoire, au témoignage qui s'établit à travers la fiction, les personnages étant fictifs même s'ils évoluent dans un cadre historique réel. Nous avons aussi le point de vue d'un adolescent qui nous raconte ses souvenirs personnels à cette époque. Il ne s'agit donc pas de tenter de donner une explication au génocide. Ici, les enfants sont plus victimes qu'acteurs de la situation. Ils sont témoins des événements et cela donne une grande authenticité au récit dans le cadre du devoir de mémoire et de témoignage. De plus, avec le travail de recherche effectué en amont, Tierno Monénembo réussit à dire l'indicible, à le rendre public, ceci avec une simplicité parfois déconcertante. L'enfant adulte À travers des personnalités paradoxales, particulièrement chez Faustin, les jeunes personnages de cette histoire peuvent être perçus comme des enfants adultes ; la frontière entre le monde de l'enfance et celui de l'âge adulte semble très mince. En effet, Faustin emploie des mots comme avènements pour « événements », pédrophiles pour « pédophiles » ou encore la Hirlandaise au lieu de « l'Irlandaise » pour nommer un autre personnage féminin. On retrouve cela chez beaucoup d'enfants. On pourra noter la subtilité de l'auteur qui choisit avènements pour « événements », le premier mot, par son sens, étant lié au contexte de cette époque au Rwanda. De plus, dans l'expression de Faustin, cynisme et simplicité se mélangent, l'un signifiant la rébellion du jeune garçon contre le monde des adultes et ce qu'ils ont provoqué, l'autre reflétant une certaine naïveté, autre caractéristique que l'on trouve chez les enfants. Paradoxalement, Faustin est une victime du génocide et un orphelin qui a grandi trop vite et qui, comme les autres jeunes, doit se débrouiller tout seul. Au QG, les orphelins vivent en communauté et reproduisent le modèle hiérarchique des adulte. Ce qui rapproche aussi Faustin de l'âge adulte est la sexualité, très présente dans le récit et qui semble inéluctablement liée à la situation de crise et de reconstruction du pays après la guerre civile, avec tous ses travers comme la pédophilie, le viol, la prostitution abordés dans le roman. L'humour noir et le cynisme avec lesquels le personnage revient sur ses souvenirs sont déroutants et tragiques. La confrontation culture occidentale/culture africaine Dans L'aîné des orphelins, des personnages d'origine européenne sont aussi présents. Certains comme la Hirlandaise ou les journalistes cherchent à aider les enfants. Cependant on observe un certain dédain de Faustin à leur égard. On comprend qu’ils agissent sans réellement chercher à comprendre ce dont les enfants ont vraiment besoin. Il existe cependant deux personnages occidentaux pour lesquels Faustin, dans ses souvenir, éprouve de la sympathie : l'Italienne et Rodney. La première s'est installée dans le village natal de Faustin, sans prétention, et Faustin se reconnaît un peu dans le second. L'écriture de Tierno Monénembo Hormis la simplicité, ce qui rend le roman vivant est qu'il n'y a pas de chronologie dans l'énumération des souvenirs de Faustin. Nous ne somme pas dans un récit linéaire ; les souvenirs sont racontés par fragments comme ils viennent à l'esprit du personnage. De plus l' « oralité » est très présente dans l'histoire avec beaucoup de dialogues, de proverbes énoncés par Faustin. D'ailleurs ces proverbes, notamment ceux du vieux sorcier Funga, apportent une touche de réalisme magique et de mystère au roman. Pour finir, l'écriture de Tierno Monénembo reprend une des caractéristiques d'une partie de la littérature africaine qui est le picaresque : le protagoniste est un jeune vagabond, orphelin, dont la vie est remplie d'intrigues diverses. Anaïs, 2e année Bib.-Méd.
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Citation de "graindeson69"Citation de "cousin-hubert"Citation de "sepulveda""Cameroun : Eugène Ebodé revisite les ténèbres rwandaises" http://www.rfi.fr/hebdo/20141017-cameroun-livre-eugene-ebode-rwanda-genocide/ T'en as pas marre d'être toujours la reine des hors sujets ? il faut croire que non!!! je me demande qui c'est cette foldingue???? Tu vois Marie-Claude...insulter une personne derrière un écran...semble tellement aisé... mais dans ce cas, il faut savoir se protéger un min... sur la Toile...(clin d'oeil!)
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Chère "Marie-Claude" Enchanté. Mr Robert
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human-fly (clôturé)
il y a 9 ans
malgré les invitations lancées aux miliciens socialo a répondre a la question "doit on se sentir agressé par la droite et la gauche ainsi que par le gouvernement quand on est un électeur du fn ? ",je n'ai jusqu’à maintenant aucune réponse ,doit on en conclure que oui ?
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Citation de "mr.robert" Chère "Marie-Claude" Enchanté. Mr Robert il pleut à QUIMPER?
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human-fly (clôturé)
il y a 9 ans
malgré les invitations lancées aux miliciens socialo a répondre a la question "doit on se sentir agressé par la droite et la gauche ainsi que par le gouvernement quand on est un électeur du fn ? ",je n'ai jusqu’à maintenant aucune réponse ,doit on en conclure que oui ?
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Citation de "human-fly"malgré les invitations lancées aux miliciens socialo a répondre a la question "doit on se sentir agressé par la droite et la gauche ainsi que par le gouvernement quand on est un électeur du fn ? ",je n'ai jusqu’à maintenant aucune réponse ,doit on en conclure que oui ?
Ben oui !
Les haineux ce sont bien eux car les électeurs bleu marine ne sont pas bien méchants.
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