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Citation de "takiiine"
T'occupes pas de moi, balance nous ta science, suis plus là !!
Biiiises !
Arff ! De science, je n’ai...seulement quelquefois une façon d'observer les écrits d'autres.
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Et pour reprendre le sujet amené par Piquenique, on pourrait par exemple évoquer, en contrepoint, ce paradoxe que si ce n'est pas la cuisine française qui est sa propre origine, mais le devant beaucoup à l'influence de Catherine de Médicis et du cortège de cuisiniers transalpins dont elle s'était faite accompagner, cet art culinaire français, par exemple, a su après voler magistralement de ses propres grandes ailes.
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Citation de "censure"
C'est carrément de l'argumentum ad personam, plutôt que de débattre sur le sujet qui porte sur le multiculturalisme postnational.
Oui, il y a d'abord la lecture ad personam ; vision du pseudo émetteur du sujet, ensuite la lecture ad hominem qui va être dirigée sur le texte émis mais toujours en contradiction négative, sans autre apport.
Le multiculturalisme postnational, tu fais bien de le souligner, est un terrain dangereux en ce sens que si les apports extérieurs sont utiles et enrichissants, il ne faut pas en contrepartie vouloir gommer sa propre identité culturelle.
Et cette identité culturelle, surtout dans les Arts, qui est la résultante d'une osmose entre gens dans un lieu défini et par rapport à un mode de vie et de pensées, n'est pas à balayer sous couvert de mondialisme à tous crins ; elle est la signature d'un pays, de son peuple.
Un peuple qui ne reconnait pas ce qui a fait certaines des valeurs ou beautés que lui auront légué une partie de ses membres les plus illustres, est un peuple qui se délite.
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Avec Macron et Cambadélis, on pourrait revisiter une certaine phrase :
Les politiques, ça osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait !
( Edit : Pour le coup, je viens de me commettre d'un ad personam.)
Modifié il y a 7 ans, le samedi 4 mars 2017 à 00:56
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Citation de "censure"« il n’y a pas une culture française, il y a une culture en France et elle est diverse » « L’art français, je ne l’ai jamais vu. » « Je ne sais pas ce qu’est l’identité française. »
Va pour l'identité bretonne, musulmane, homosexuelle, beur, trans, rap, toutefois l’identité française est inexistante...
Heureusement que le candidat Macron, et avant lui Jean-Christophe Cambadélis, ont eu la bonne idée de nous en aviser.
Oui oui....ca s'appelle : une trou-du-cul-ture
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censure (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "rienousipeu"
Le multiculturalisme postnational (...) il ne faut pas en contrepartie vouloir gommer sa propre identité culturelle.
Et cette identité culturelle (...)
Dans cette optique, sous le vocable <<multiculturalisme postnational>> on loge une main-d'oeuvre malléable et bon marché, tandis que l'industrie culturelle résume l'acculturation, i.e. l'homogénéisation de l'identité culturelle.
En fait, sous ses vertueuses apparences, la rectitude politique opère une mise en marché, i.e. un placement de produits aux bénéfices du capital.
Ainsi, au-delà du discours qui étourdit les gogos, l'avenir qui nous est promis c'est le Moyen-âge, c'est la servitude des paysans -dans le sens anglo-saxon du terme, peasant-, soumis à la tutelle des quelques-uns qui détiennent le capital mondial, i.e. les dominants.
En l'occurrence, le paysan, l'artisan, ce sont des métaphores qui préfigurent le rapport que nous aurons avec le travail et avec l'autorité des possédants, alors que le commun évoluera dans un environnement de plus en plus toxique et que cette société laborieuse vivra en marge de l'éden où les dominants et leurs descendances se réfugieront comme dans un château fort.
Modifié il y a 7 ans, le samedi 4 mars 2017 à 21:40
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Citation de "censure"
Dans cette optique, sous le vocable <<multiculturalisme postnational>> on loge une main-d'oeuvre malléable et bon marché, tandis que l'industrie culturelle résume l'acculturation, i.e. l'homogénéisation de l'identité culturelle.
En fait, sous ses vertueuses apparences, la rectitude politique opère une mise en marché, i.e. un placement de produits aux bénéfices du capital.
Ainsi, au-delà du discours qui étourdit les gogos, l'avenir qui nous est promis c'est le Moyen-âge, c'est la servitude des paysans -dans le sens anglo-saxon du terme, peasant-, soumis à la tutelle des quelques-uns qui détiennent le capital mondial, i.e. les dominants.
En l'occurrence, le paysan, l'artisan, ce sont des métaphores qui préfigurent le rapport que nous aurons avec le travail et avec l'autorité des possédants, alors que le commun évoluera dans un environnement de plus en plus toxique et que cette société laborieuse vivra en marge de l'éden où les dominants et leurs descendances se réfugieront comme dans un château fort.
Oui, et tout cela est rendu possible par le fait qu’il y a un empire de plus en plus tentaculaire formé par le capitalisme, la grande finance.
Auparavant si l’on remonte l’histoire de l’humanité, si des empires successifs se sont formés, ils ne dépassaient jamais une certaine étendue géographique que l’on prenne les précurseurs, tel Summer, Mycenes, Athenes, etc… jusqu’à des moyennement ou plus récents, tels que Chine, Inde, Europe du Nord ou de l’Est ; mais depuis l’avènement de l’industrie, dont le royaume Unis est le précurseur, s’est dessiné un empire de la finance en étroite relation avec un capitalisme accéléré par cet outil d’industrie.
Et cette grande finance à besoin, entre autres, pour faire tourner sa machine, des ressources offertes par la planète, qu’elles soient de matières premières comme de matières de travail (main d’œuvre).
Et comme la fuite en avant de son système ultra libéral à outrance, est grand consommateur de besoins, elle va vouloir puiser partout là où cela se trouve, c'est-à-.dire quasiment tous les pays.
Et quoi de mieux pour y parvenir que de concocter des sources de tensions en différents endroits du globe, surtout les plus récalcitrants à une uniformisation, si ce n’est –allez savoir – pour fragiliser une stabilité politique et ainsi fragiliser le peuple.
Un peuple rendu fragile par la désorientation tout azimut qu’elle aura rendu possible, deviendra corvéable de son labeur et malléable de sa culture qui se sera délitée ou qu’il aura perdue.
On pourrait même dire que ce nouvel empire, cette grande finance s’exerçant au détriment de la majeure partie de l’humanité laborieuse, opère une sorte de guerre asymétrique.
Comme dans toutes guerres asymétriques – le terrorisme en est – il n’y pas de frontières clairement établies entre belligérants, il n’y a pas de peuples, d’états clairement définis qui feraient la guerre à d’autres, mais un ensemble de conquérants du pouvoir de l’argent répartis sur divers pays (on va dire pour vraiment schématiser, l’axe O.ccidental dont les plus significatifs de leur sphère d’influence sont Etats-Unis/Grande Bretagne/Israël face au reste du monde et n’ayant comme autre bloc en opposition que le groupe antagoniste Russie/Chine) ; et, c'est en quelque sorte ce tissu larvaire conquérant ou déstabilisant qui va s’insinuer partout.
Ainsi la grande finance dans la résultante des conséquences de ses envies, de ses prérogatives et des moyens qu’elle se donne pour parvenir à ses fins, c’est de la guerre asymétrique ; de la même façon par exemple, qu’un Georges SOROS est un terroriste financier dont l’intelligence des affaires sera à son apogée lorsqu’il spécule sur les déséquilibres qui ne manquent pas d’abonder lorsqu’il y a conflits.
Je rajoute : Que sous le multiculturalisme post national pourrait bien se cacher, dans un avenir assez proche, une forme insidieuse de...pensée réflexe asservie !...laquelle va servir à uniformiser les individus pour les rendre plus malléable et corvéable à la grande finance, laquelle pourrait aussi être qualifiée de...nouveau colonialisme tentaculaire!
Modifié il y a 7 ans, le dimanche 5 mars 2017 à 17:42
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censure (clôturé)
il y a 7 ans
Malheureusement, cet avenir funeste et inéluctable se dessine depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, d'abord avec l'hégémonie commerciale américaine ensuite avec les récents accords de libre-échange internationaux.
Ces accords sonnent le glas de l'indépendance sociopolitique des nations signataires et les rendent dépendantes de la production internationale, au détriment de la production locale et de la réglementation nationale -notamment en matière d'environnement.
Ces accords consacrent exclusivement le droit aux profits des entreprises transnationales, sous peine de poursuites judiciaires.
Dès la fin du dernier conflit mondial, sous le couvert d'une aide humanitaire intéressée, les pays industriels ont d'abord créer dans les pays du tiers-monde une infrastructure qui par la suite a autorisé la délocalisation de la production sous la pression des actionnaires en quête de dividendes.
Pendant qu'en O.c.c.ident la spéculation immobilière stimule la construction de lotissements sur les terres arables au détriment de l'agriculture, la production maraîchère, que consomme les propriétaires de ces nouvelles résidences surévaluées, a voyagé en train, en bateau, en camion en provenance des champs de la Californie, du Mexique, de la Nouvelle-Zélande, de l'Afrique du Sud...
En Amérique du Nord, l'asservissement de la population est en marche et il prend la forme d'un aqueduc...
Par exemple, dans certaines régions de l'Amérique du Nord où l'eau abonde (i.e. le Nord-Est états-uniens et le Sud-Est canadien), lesquelles régions sont aussi les plus densément peuplées (i.e. les populations canadiennes et américaines riveraines du bassin des Grands Lacs, celles des vallées des rivières Mississipi, Illinois, Ohio, de la plaine du Saint-Laurent), ces communautés ont paradoxalement de plus en plus de difficultés à s'approvisionner en eau potable en raison de la pollution chimique des cours d'eau et des nappes phréatiques.
Ainsi, dans certains endroits du Michigan, de l'Ohio et de l'Ontario (donc, dans les États et province limitrophes aux Grands Lacs), l'eau est impropre à la consommation. La faire bouillir n'y change rien, puisque ce sont des métaux lourds qui la contamine.
Cette contamination va en s'accélérant en raison principalement de trois facteurs : le trop plein d'eau usée que les municipalités, les hôpitaux et l'industrie déversent à l'état brut dans les cours d'eau, l'extraction des hydrocarbures de schiste par fracturation hydraulique -de grandes quantités de substances délétères sont injectées à haute pression dans la roche mère pour la fracturer-, finalement par la fin du timide programme d'assainissement des eaux des bassins américains susmentionnés que vient de décréter le président Trump. À ce propos, il faut savoir que le lac Érié, l'un des Grands Lacs, est à toute fin utile une mer d'eau douce morte.
Si on ajoute à cela les étendues d'eau saumurées du Nord canadien ou impropres à la consommation en raison d'un taux de mercure trop élevé -le bois immergé dégage du mercure-, l'accroissement et l'importance de la population en Amérique du Nord qui a de plus en plus de difficultés à s'approvisionner en eau potable ne manque pas d'inquiéter.
Pour compléter le tableau, il faut songer à la dramatique diminution de la nappe phréatique des États du centre américain en raison des cultures extensives, sans oublier la Californie dont la culture maraîchère intensive est tributaire du détournement des eaux de la rivière Colorado -laquelle est de plus en plus saumâtre et dont le détournement s'exerce au détriment du Mexique.
Ainsi se dessine l'asservissement absolu des citoyens qui seront inéluctablement à la merci des actionnaires des multinationales, pour manger et se vêtir, pour étancher leur soif et pour leur hygiène corporelle.
Modifié il y a 7 ans, le dimanche 5 mars 2017 à 22:28
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