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cecil28 (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "arsinoe"Auteur de texte qui suit :
Karim Akouche est poète, romancier et dramaturge. Né en Kabyle, il vit au Québec.
Publié le 11 janvier 2016 à 10 h 59
"Après les horreurs du vendredi 13, la France de demain ne sera plus comme avant.
Elle ne sera plus la France d’hier.
Elle sera semblable, à quelque chose près, à l’Algérie des années 90 :
Paris sera Alger. Toulouse, Blida ou Média. Lyon, Ain Defla. La Kabylie, la Bretagne.
Ce n’est pas difficile à prédire. C’est même une évidence pour celui qui, comme moi, a vécu la guerre civile algérienne, côtoyé la violence aveugle des fous de Dieu, marché sur des flaques de sang et des morceaux de chair.
Ça a débuté comme ça : en bruit de pantoufles avant que ne retentissent les kalachnikovs et les bombes.
On pensait que c’était un jeu. Comme ces pétards que les enfants faisaient exploser lors de l’aïd et de l’anniversaire de la naissance du Prophète.
Puis ça a continué comme ça : par l’intimidation. Avec des mots qui, certes, étaient trop violents pour mes oreilles d’enfant, mais c’était de simples mots. Les islamistes harcelaient les femmes libres, les démocrates et les laïques. Ils traitaient les progressistes de dépravés, de suppôts des croisés.
Ensuite ça a basculé : les islamistes ont embarqué le peuple dans un bateau ivre, pour un long voyage au bout de la nuit…
Sans crier gare, ils ont sorti les armes à feu, les fusils à canon scié, les bonbonnes de gaz et tout leur attirail de guerriers.
Ce n’était plus un jeu. C’était sérieux, mais c’était la folie...
L’islamiste est partout le même. Il carbure à la haine.
L’islamiste n’a pas d’arguments, mais il a des versets. Il n’a pas de cœur.
Il ne connaît pas la peur. Si les balles tombent sur lui, il les affrontera avec le sourire.
Sa devise : la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la mort.
Son droit chemin lui a été tracé par Allah et Mahomet. Les autres voies lui sont impénétrables.
L’islamiste peut être un loup solitaire, mais il chasse souvent en meute.
Il n’aime pas la démocratie, mais il s’en sert. Il déteste la liberté, mais il en abuse pour propager son idéologie. Il n’aime pas les technologies, mais sait remarquablement s’en servir afin de faire avancer à cause.
L’islamiste a repéré les failles des démocraties occidentales. Il sait qu’il est un bourreau, mais il joue à la victime. S’il brandit le spectre de l’islamophobie, c’est pour culpabiliser le démocrate et le pousser à céder du terrain où il sèmera ses graines.
L’islamiste gagne chaque jour des batailles contre l&rsquocident. Il a réussi à restreindre la liberté de pensée, à séparer les femmes des hommes dans certaines piscines, à halaliser les menus scolaires et même les rations militaires, à fragiliser la laïcité, à ouvrir des mosquées dans les universités, à gagner des procès contre des États, à verrouiller plusieurs institutions internationales…
L’islamiste a deviné le gouffre spirituel dans lequel est plongé l&rsquocident.
Il compte le combler. Il sait que le capitalisme sauvage crée des solitudes et que celles-ci tuent dans les villes. Il a trouvé un remède au stress et à l’ennui : son prosélytisme dynamique et le mirage de sa fraternité.
"
Commentaire :
Ce qui est accusé ici c'est l'islamisme, pas l'islam, et l'homme qui écrit cela est un musulman. Que les boute-feux qui essayent de stigmatiser les musulmans n'oublient pas que ce sont les musulmans qui, en Algérie, sont morts devant les Islamistes. Honte à ceux qui tentent d'utiliser l'islamisme pour entrainer l'ident dans une guerre de religion.
Deuxième commentaire : c'est aussi le vide spirituel de l'ident qui fait sa faiblesse. Que penser des gens qui exhibent leur vie sans aucune pudeur, incapables d'aucune action, sinon critiquer, toujours, sinon que de se trainer dans du virtuel toute la journée. Le spectacle de désolation et de misère qu'ils offrent, anime et inspire tous les mépris de toutes les minorités contre l'ident et la violence de ceux qui ne peuvent plus tolérer de voir ainsi s'exhiber un tel spectacle de dégradation humaine.
Dommage , tu mélanges tout , récurrent chez toi ..... as tu conscience de t'insulter toi même dans ce discours ....
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arsinoe (clôturé)
il y a 8 ans
Quand je vois ton nom apparaître, Cécile, je vois aussitôt apparaitre notre divergence fondamentale sur le sens à donner à la vie. Pour moi tu fais partie de cette nouvelle culture qui pense que la vie c'est se laisser aller à l'hédonisme. Ne croire à rien, ne rien transmettre, vivre dans un frémissement jouissif quotidien, ce qui reste pour moi non un sens, mais un non-sens, ce qui pour moi rend compte aussi du déclin d'un ident qui n'entreprend plus rien.
Je suis tombé récemment sur ce passade de "Généalogie de la morale" de Friedrich Nietzsche :
"Les biens-nés [il parle des dominants] ne savent pas, comme les hommes complets, débordants de force et donc nécessairement actifs qu'ils étaient, séparer le bonheur de l'action, chez eux l'activité était nécessairement mise au compte du bonheur.
Tout cela entre en contradiction profonde avec le "bonheur" au niveau des opprimés, accablés de sentiments empoisonnés, chez qui le bonheur apparait essentiellement comme étourdissement, repos, paix, bref sous forme passive"
En définitive, sans rentrer dans les vues guerrières du philosophe, si la différence entre toi et moi, c'était tout simplement la différence entre un caractère passif et un caractère actif ? Rien de gésirait dans la pensée, tout reposerait alors dans le...tempérament.
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babouchka50 (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "cecil28"Citation de "arsinoe"Auteur de texte qui suit :
Karim Akouche est poète, romancier et dramaturge. Né en Kabyle, il vit au Québec.
Publié le 11 janvier 2016 à 10 h 59
"Après les horreurs du vendredi 13, la France de demain ne sera plus comme avant.
Elle ne sera plus la France d’hier.
Elle sera semblable, à quelque chose près, à l’Algérie des années 90 :
Paris sera Alger. Toulouse, Blida ou Média. Lyon, Ain Defla. La Kabylie, la Bretagne.
Ce n’est pas difficile à prédire. C’est même une évidence pour celui qui, comme moi, a vécu la guerre civile algérienne, côtoyé la violence aveugle des fous de Dieu, marché sur des flaques de sang et des morceaux de chair.
Ça a débuté comme ça : en bruit de pantoufles avant que ne retentissent les kalachnikovs et les bombes.
On pensait que c’était un jeu. Comme ces pétards que les enfants faisaient exploser lors de l’aïd et de l’anniversaire de la naissance du Prophète.
Puis ça a continué comme ça : par l’intimidation. Avec des mots qui, certes, étaient trop violents pour mes oreilles d’enfant, mais c’était de simples mots. Les islamistes harcelaient les femmes libres, les démocrates et les laïques. Ils traitaient les progressistes de dépravés, de suppôts des croisés.
Ensuite ça a basculé : les islamistes ont embarqué le peuple dans un bateau ivre, pour un long voyage au bout de la nuit…
Sans crier gare, ils ont sorti les armes à feu, les fusils à canon scié, les bonbonnes de gaz et tout leur attirail de guerriers.
Ce n’était plus un jeu. C’était sérieux, mais c’était la folie...
L’islamiste est partout le même. Il carbure à la haine.
L’islamiste n’a pas d’arguments, mais il a des versets. Il n’a pas de cœur.
Il ne connaît pas la peur. Si les balles tombent sur lui, il les affrontera avec le sourire.
Sa devise : la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la mort.
Son droit chemin lui a été tracé par Allah et Mahomet. Les autres voies lui sont impénétrables.
L’islamiste peut être un loup solitaire, mais il chasse souvent en meute.
Il n’aime pas la démocratie, mais il s’en sert. Il déteste la liberté, mais il en abuse pour propager son idéologie. Il n’aime pas les technologies, mais sait remarquablement s’en servir afin de faire avancer à cause.
L’islamiste a repéré les failles des démocraties occidentales. Il sait qu’il est un bourreau, mais il joue à la victime. S’il brandit le spectre de l’islamophobie, c’est pour culpabiliser le démocrate et le pousser à céder du terrain où il sèmera ses graines.
L’islamiste gagne chaque jour des batailles contre l&rsquocident. Il a réussi à restreindre la liberté de pensée, à séparer les femmes des hommes dans certaines piscines, à halaliser les menus scolaires et même les rations militaires, à fragiliser la laïcité, à ouvrir des mosquées dans les universités, à gagner des procès contre des États, à verrouiller plusieurs institutions internationales…
L’islamiste a deviné le gouffre spirituel dans lequel est plongé l&rsquocident.
Il compte le combler. Il sait que le capitalisme sauvage crée des solitudes et que celles-ci tuent dans les villes. Il a trouvé un remède au stress et à l’ennui : son prosélytisme dynamique et le mirage de sa fraternité.
"
Commentaire :
Ce qui est accusé ici c'est l'islamisme, pas l'islam, et l'homme qui écrit cela est un musulman. Que les boute-feux qui essayent de stigmatiser les musulmans n'oublient pas que ce sont les musulmans qui, en Algérie, sont morts devant les Islamistes. Honte à ceux qui tentent d'utiliser l'islamisme pour entrainer l'ident dans une guerre de religion.
Deuxième commentaire : c'est aussi le vide spirituel de l'ident qui fait sa faiblesse. Que penser des gens qui exhibent leur vie sans aucune pudeur, incapables d'aucune action, sinon critiquer, toujours, sinon que de se trainer dans du virtuel toute la journée. Le spectacle de désolation et de misère qu'ils offrent, anime et inspire tous les mépris de toutes les minorités contre l'ident et la violence de ceux qui ne peuvent plus tolérer de voir ainsi s'exhiber un tel spectacle de dégradation humaine.
Dommage , tu mélanges tout , récurrent chez toi ..... as tu conscience de t'insulter toi même dans ce discours ....
Bonjour Cecile,
Je lui ai dis la meme chose hier, mais il n'ecoute que lui.
Effet miroir.
Dommage quand il est normal il reflechit bien, mais apres il pourrit tout.
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Citation de "arsinoe"Tu es mignonne comme ça, la tête penchée de côté, tu es toute "chou".
Et alors! Moi aussi :c
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cecil28 (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "arsinoe"Quand je vois ton nom apparaître, Cécile, je vois aussitôt apparaitre notre divergence fondamentale sur le sens à donner à la vie. Pour moi tu fais partie de cette nouvelle culture qui pense que la vie c'est se laisser aller à l'hédonisme. Ne croire à rien, ne rien transmettre, vivre dans un frémissement jouissif quotidien, ce qui reste pour moi non un sens, mais un non-sens, ce qui pour moi rend compte aussi du déclin d'un ident qui n'entreprend plus rien.
Je suis tombé récemment sur ce passade de "Généalogie de la morale" de Friedrich Nietzsche :
"Les biens-nés [il parle des dominants] ne savent pas, comme les hommes complets, débordants de force et donc nécessairement actifs qu'ils étaient, séparer le bonheur de l'action, chez eux l'activité était nécessairement mise au compte du bonheur.
Tout cela entre en contradiction profonde avec le "bonheur" au niveau des opprimés, accablés de sentiments empoisonnés, chez qui le bonheur apparait essentiellement comme étourdissement, repos, paix, bref sous forme passive"
En définitive, sans rentrer dans les vues guerrières du philosophe, si la différence entre toi et moi, c'était tout simplement la différence entre un caractère passif et un caractère actif ? Rien de gésirait dans la pensée, tout reposerait alors dans le...tempérament.
Mais comme tu as raison ! hédoniste et épicurienne ...
mais active aussi .....j'ai fait presque toutes mes vitres ce matin .... et en plus je devrais peut être tout recommencer si il pleut
Sinon tu sais Nietzsche et moi , nous ne nous sommes jamais croisé ....totalement inculte ....
mais je suis cool comme nana ...
bonne journée
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cecil28 (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "babouchka50"Citation de "cecil28"Citation de "arsinoe"Auteur de texte qui suit :
Karim Akouche est poète, romancier et dramaturge. Né en Kabyle, il vit au Québec.
Publié le 11 janvier 2016 à 10 h 59
"Après les horreurs du vendredi 13, la France de demain ne sera plus comme avant.
Elle ne sera plus la France d’hier.
Elle sera semblable, à quelque chose près, à l’Algérie des années 90 :
Paris sera Alger. Toulouse, Blida ou Média. Lyon, Ain Defla. La Kabylie, la Bretagne.
Ce n’est pas difficile à prédire. C’est même une évidence pour celui qui, comme moi, a vécu la guerre civile algérienne, côtoyé la violence aveugle des fous de Dieu, marché sur des flaques de sang et des morceaux de chair.
Ça a débuté comme ça : en bruit de pantoufles avant que ne retentissent les kalachnikovs et les bombes.
On pensait que c’était un jeu. Comme ces pétards que les enfants faisaient exploser lors de l’aïd et de l’anniversaire de la naissance du Prophète.
Puis ça a continué comme ça : par l’intimidation. Avec des mots qui, certes, étaient trop violents pour mes oreilles d’enfant, mais c’était de simples mots. Les islamistes harcelaient les femmes libres, les démocrates et les laïques. Ils traitaient les progressistes de dépravés, de suppôts des croisés.
Ensuite ça a basculé : les islamistes ont embarqué le peuple dans un bateau ivre, pour un long voyage au bout de la nuit…
Sans crier gare, ils ont sorti les armes à feu, les fusils à canon scié, les bonbonnes de gaz et tout leur attirail de guerriers.
Ce n’était plus un jeu. C’était sérieux, mais c’était la folie...
L’islamiste est partout le même. Il carbure à la haine.
L’islamiste n’a pas d’arguments, mais il a des versets. Il n’a pas de cœur.
Il ne connaît pas la peur. Si les balles tombent sur lui, il les affrontera avec le sourire.
Sa devise : la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la mort.
Son droit chemin lui a été tracé par Allah et Mahomet. Les autres voies lui sont impénétrables.
L’islamiste peut être un loup solitaire, mais il chasse souvent en meute.
Il n’aime pas la démocratie, mais il s’en sert. Il déteste la liberté, mais il en abuse pour propager son idéologie. Il n’aime pas les technologies, mais sait remarquablement s’en servir afin de faire avancer à cause.
L’islamiste a repéré les failles des démocraties occidentales. Il sait qu’il est un bourreau, mais il joue à la victime. S’il brandit le spectre de l’islamophobie, c’est pour culpabiliser le démocrate et le pousser à céder du terrain où il sèmera ses graines.
L’islamiste gagne chaque jour des batailles contre l&rsquocident. Il a réussi à restreindre la liberté de pensée, à séparer les femmes des hommes dans certaines piscines, à halaliser les menus scolaires et même les rations militaires, à fragiliser la laïcité, à ouvrir des mosquées dans les universités, à gagner des procès contre des États, à verrouiller plusieurs institutions internationales…
L’islamiste a deviné le gouffre spirituel dans lequel est plongé l&rsquocident.
Il compte le combler. Il sait que le capitalisme sauvage crée des solitudes et que celles-ci tuent dans les villes. Il a trouvé un remède au stress et à l’ennui : son prosélytisme dynamique et le mirage de sa fraternité.
"
Commentaire :
Ce qui est accusé ici c'est l'islamisme, pas l'islam, et l'homme qui écrit cela est un musulman. Que les boute-feux qui essayent de stigmatiser les musulmans n'oublient pas que ce sont les musulmans qui, en Algérie, sont morts devant les Islamistes. Honte à ceux qui tentent d'utiliser l'islamisme pour entrainer l'ident dans une guerre de religion.
Deuxième commentaire : c'est aussi le vide spirituel de l'ident qui fait sa faiblesse. Que penser des gens qui exhibent leur vie sans aucune pudeur, incapables d'aucune action, sinon critiquer, toujours, sinon que de se trainer dans du virtuel toute la journée. Le spectacle de désolation et de misère qu'ils offrent, anime et inspire tous les mépris de toutes les minorités contre l'ident et la violence de ceux qui ne peuvent plus tolérer de voir ainsi s'exhiber un tel spectacle de dégradation humaine.
Dommage , tu mélanges tout , récurrent chez toi ..... as tu conscience de t'insulter toi même dans ce discours ....
Bonjour Cecile,
Je lui ai dis la meme chose hier, mais il n'ecoute que lui.
Effet miroir.
Dommage quand il est normal il reflechit bien, mais apres il pourrit tout.
Bonjour babou !
De retour
Et oui, plein d'intelligence ce mec ...mais c'est des fois le feu d'artifice et ça part dans tous les sens ....:)
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arsinoe (clôturé)
il y a 8 ans
Je reproduis ici in extenso le message (reproduit en partie au début de ce topic) qu'une foromeuse (opposée à mes idées) m' a transmis.
Pourquoi ?
Parce qu'il y a beaucoup à réfléchir;
J' y reviens dans un message qui suit celui-là.
"Très remarquable analyse d’un auteur algérien. Quelle finesse, quelle lucidité !
Aucun journaliste ou politique français n’est capable d’écrire cela (sont-ils seulement capables de le lire…).
Auteur :
Karim Akouche est poète, romancier et dramaturge. Né en Kabylie, il vit au Québec.
Publié le 11 janvier 2016 à 10 h 59
Après les horreurs du vendredi 13, la France de demain ne sera plus comme avant.
Elle ne sera plus la France d’hier.
Elle sera semblable, à quelque chose près, à l’Algérie des années 90 :
Paris sera Alger. Toulouse, Blida ou Média. Lyon, Ain Defla. La Kabylie, la Bretagne.
Ce n’est pas difficile à prédire. C’est même une évidence pour celui qui, comme moi, a vécu la guerre civile algérienne, côtoyé la violence aveugle des fous de Dieu, marché sur des flaques de sang et des morceaux de chair.
Ça a débuté comme ça : en bruit de pantoufles avant que ne retentissent les kalachnikovs et les bombes.
On pensait que c’était un jeu. Comme ces pétards que les enfants faisaient exploser lors de l’aïd et de l’anniversaire de la naissance du Prophète.
On riait des qamis et des barbes hirsutes des intégristes. C’étaient nos « pères Noël ».
n’apportaient pas de cadeaux, ne distribuaient pas de bonbons, mais ils aimaient nous raconter des histoires obscures sur l’enfer et le jugement dernier.
On trouvait leur façon de s’habiller exotique. Car, à la fin des années 80, rares étaient ceux qui portaient ces accoutrements importés d’Afghanistan et d’Iran.
Puis ça a continué comme ça : par l’intimidation. Avec des mots qui, certes, étaient trop violents pour mes oreilles d’enfant, mais c’était de simples mots.
Les islamistes harcelaient les femmes libres, les démocrates et les laïques. Ils traitaient les progressistes de dépravés, de suppôts des croisés.
Parfois, ils donnaient des coups de poing, de simples coups de poing.
Puis ça a progressé. Ils utilisaient des objets, de simples objets : des galets, des cordes, des seringues d’acide, des couteaux, des haches…
Ensuite ça a basculé : les islamistes ont embarqué le peuple dans un bateau ivre, pour un long voyage au bout de la nuit…
Sans crier gare, ils ont sorti les armes à feu, les fusils à canon scié, les bonbonnes de gaz et tout leur attirail de guerriers.
Ce n’était plus un jeu. C’était sérieux, mais c’était la folie...
Les barbus tuaient les poètes, les fonctionnaires, les enseignants, les médecins… puis les gens ordinaires, le « petit » peuple.
Les journalistes rasaient les murs, ils étaient devenus des nécrologues.
Ils n’écrivaient plus d’articles, ils comptabilisaient les morts. Les cafés et les trottoirs se vidaient, les gens se donnaient rendez-vous aux cimetières et parfois on enterrait à la pelleteuse.
Grisé par le sang, l’islamiste a redoublé de violence. On l’a vu éventrer les femmes enceintes, jeter des bébés dans des micro-ondes, égorger des villages entiers : Bentalha, Beni-Messous, Larbaa, Raïs… des toponymes qui donnent encore froid dans le dos.
L’islamiste est partout le même. Il carbure à la haine.
Son vocabulaire est pauvre.
Il ne maîtrise que quelques verbes, souvent équivalents : tuer, exécuter, massacrer, violer, brûler, détruire…
Il ne lit qu’un seul livre, le Coran. Il n’obéit qu’aux seules lois d’Allah et de son Prophète.
Il dort avec un seul mot dans la bouche : vengeance. Il ne se réveille qu’avec un seul désir : éliminer un maximum de mécréants.
L’islamiste joue au sourd et au muet. Toute tentative de dialogue avec lui est vouée à l’échec. Il préfère le monologue. Il refuse le débat d’idées. Il préfère le terrain de la menace. Gare à celui qui le contredit.
L’islamiste n’a pas d’arguments, mais il a des versets. Il n’a pas de cœur.
Il ne connaît pas la peur. Si les balles tombent sur lui, il les affrontera avec le sourire.
Sa devise : la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la mort.
Pour lui, la mort, c’est l’éternel bonheur : il s’y abreuvera aux rivières de vin (breuvage interdit sur terre !) et à la tendre chair des houris.
L’islamiste n’est pas un animal de compagnie. On ne doit pas le caresser dans le sens de la barbe, ni lui faire confiance. Il a le cerveau malade.
Les crocs acérés. La gâchette facile.
Son entreprise s’appelle la terreur.
L’islamiste ne réfléchit pas, ne recule pas, il fonce. Il ne rafistole pas, il achève.
Son objectif : soumettre l’humanité à la Oumma, la nation islamique mondiale.
Son droit chemin lui a été tracé par Allah et Mahomet. Les autres voies lui sont impénétrables.
Jouer avec lui, c’est comme badiner avec un serpent. Il glisse. Il mord.
On ne peut pas le dompter, il tue.
En voulant l’instrumentaliser dans leur stratégie contre leurs démocrates, les dirigeants algériens l’ont payé cher lors de la décennie noire. Le serpent leur a échappé des mains. Bilan : plus de 200 000 morts.
L’islamiste est perfide. Il affectionne la ruse. Il brouille les pistes.
Il peut être un loup solitaire, mais il chasse souvent en meute.
Il n’aime pas la démocratie, mais il s’en sert. Il déteste la liberté, mais il en abuse pour propager son idéologie. Il n’aime pas les technologies, mais sait remarquablement s’en servir afin de faire avancer à cause.
L’islamiste a repéré les failles des démocraties occidentales. Il sait qu’il est un bourreau, mais il joue à la victime. S’il brandit le spectre de l’islamophobie, c’est pour culpabiliser le démocrate et le pousser à céder du terrain où il sèmera ses graines.
L’islamiste gagne chaque jour des batailles contre l&rsquocident. Il a réussi à restreindre la liberté de pensée, à séparer les femmes des hommes dans certaines piscines, à halaliser les menus scolaires et même les rations militaires, à fragiliser la laïcité, à ouvrir des mosquées dans les universités, à gagner des procès contre des États, à verrouiller plusieurs institutions internationales…
L’islamiste a deviné le gouffre spirituel dans lequel est plongé l&rsquocident.
Il compte le combler. Il sait que le capitalisme sauvage crée des solitudes et que celles-ci tuent dans les villes. Il a trouvé un remède au stress et à l’ennui : son prosélytisme dynamique et le mirage de sa fraternité.
L&rsquocident est en train de perdre sa guerre contre l’islamisme.
Sans courage ni lucidité, il perdra aussi son âme.
La France, quant à elle, risque de devenir très vite l’Algérie des années 90.
Depuis, vint le 14 juillet…"
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arsinoe (clôturé)
il y a 8 ans
Les commentaires essentiels que je voudrais faire sont les suivants :
Les 200 000 morts furent dans une écrasante majorité des Arabes musulmans. Alors pourquoi sans cesse stigmatiser les musulmans ?
Les musulmans sont les première victimes des islamistes, nous le savons, alors tenons en compte.
Stigmatiser les musulmans c'est stigmatiser la Turquie, le Maroc, L'Algérie, La Tunisie, la Jordanie, l'Indonésie, ça n'a pas de sens!
Stigmatiser les musulmans c'est se tirer un balle dans le pied quand on intervient au Mali ! Car on va là bas aussi pour protéger les musulmans noirs contre les islamistes. C'est aussi se tirer une balle dans le pied quand nous allons aider les Libyens, car ceux que l'on aide là bas sont aussi des musulmans.
Il faut revenir à la raison.
Il ne faut pas écouter des gens comme Angha qui, lui, tente de "baiser" les chrétiens en espérant que nous l'aiderons dans la haine qu'il développe contre les Arabes d'Israël. Et à ce propos je tiens à vous le dire : les Juifs dans leur écrasante majorité n'ont pas cette haine des Arabes, ni des musulmans. Angha est un extrémiste qui fait de la propagande et qui tente d'exporter en France sa haine des Arabes (s'il était courageux il partirait en Israël vivre dans une colonie).
Pareil pour ces appels à la haine anti-musulmans de Sibelius, de Méphilto, du Couperet...là dessus Takine a raison : ces gens ont la haine d'eux-mêmes avant tout.
(Bonjour à Cécile et à Babouchka).
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Citation de "arsinoe"Les commentaires essentiels que je voudrais faire sont les suivants :
Les 200 000 morts furent dans une écrasante majorité des Arabes musulmans. Alors pourquoi sans cesse stigmatiser les musulmans ?
Les musulmans sont les première victimes des islamistes, nous le savons, alors tenons en compte.
Stigmatiser les musulmans c'est stigmatiser la Turquie, le Maroc, L'Algérie, La Tunisie, la Jordanie, l'Indonésie, ça n'a pas de sens!
Stigmatiser les musulmans c'est se tirer un balle dans le pied quand on intervient au Mali ! Car on va là bas aussi pour protéger les musulmans noirs contre les islamistes. C'est aussi se tirer une balle dans le pied quand nous allons aider les Libyens, car ceux que l'on aide là bas sont aussi des musulmans.
Il faut revenir à la raison.
Il ne faut pas écouter des gens comme Angha qui, lui, tente de "baiser" les chrétiens en espérant que nous l'aiderons dans la haine qu'il développe contre les Arabes d'Israël. Et à ce propos je tiens à vous le dire : les Juifs dans leur écrasante majorité n'ont pas cette haine des Arabes, ni des musulmans. Angha est un extrémiste qui fait de la propagande et qui tente d'exporter en France sa haine des Arabes (s'il était courageux il partirait en Israël vivre dans une colonie).
Pareil pour ces appels à la haine anti-musulmans de Sibelius, de Méphilto, du Couperet...là dessus Takine a raison : ces gens ont la haine d'eux-mêmes avant tout.
(Bonjour à Cécile et à Babouchka).
Alors si je comprends bien, si je m'aime, j'aime tout le monde, les terroristes aussi ?
Modifié il y a 8 ans, le mercredi 27 juillet 2016 à 11:20
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tommy2235 (clôturé)
il y a 8 ans
c'est toi le grand malade, vieux travlo de marde, va te laver crasseux
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