stephanesan1973 (clôturé)
il y a 3 ans
Citation de full
délinquance agressions physiques vols cambriolages sont en augmentations exponentielles dans toutes les grandes villes ;;;
Sauf à Monpellier : là-bas on te dit qu'il ne se passe rien... ou presque (je déconne)
"Il fait bon vivre à Montpellier" est une phrase qui revient dans la bouche des habitants en parlant de son ambiance festive sous le soleil méditerranéen. Mais lorsqu’on zoome sur certains secteurs de la ville, le discours est soudain différent. "Ça se dégrade", répondent spontanément commerçants et usagers en évoquant l’Écusson, en particulier l’axe gare-Comédie-Esplanade-Triangle. ETC ETC
...
"Après 1 h, ça craint"
De l’avis de ceux qui fréquentent l’hypercentre jusque tard le soir, l’ambiance est parfois tendue. "Moi, ça fait vingtcinq ans que je suis à Montpellier et ce n’était pas comme ça", raconte ce vigile posté à la sortie de Monoprix jusqu’à la fermeture vers 21 h 30. La sécurité y a été renforcée depuis le 21 décembre après un vol d’alcool à l’étalage par plusieurs jeunes qui a dégénéré en violence dans le magasin (20 000 € de dégâts). Ils sont désormais quatre le soir à surveiller.
De leur expérience, il n’est pas rare que les chapardeurs d’alcool ou de nourriture sortent un couteau. "Il y a des gens qui se droguent au coin devant le magasin, ils se bagarrent. La police passe, ils s’en vont, puis reviennent." "À partir d’une certaine heure, ça craint !", constate ce serveur d’un bar de la Comédie. "À partir de 1 h, c’est malfamé, on voit des bagarres, des jeunes qui se courent après avec des tessons. Il y a la police qui passe. C’est la routine", décrit le garçon, équipé comme ses collègues de gazeuses. "C’est la Comédie quoi !", résume l’un de ses collègues qui y travaille depuis deux ans.
Les vols à l’arraché de téléphone ou de portefeuille sous la menace de couteau se sont multipliés en 2019 en seconde partie de nuit, souvent le fait de mineurs non accompagnés, en bande, qui repèrent les pigeons à la sortie des établissements de nuit. Les interpellations pour ce genre d’agressions sont devenues quotidiennes.