sorbonne

Le Président sud-Coreen à l'Assemblée Générale de l'ONU

il y a 13 ans
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sorbonne (clôturé) il y a 13 ans

Le président sud-coréen Lee Myung-bak a plaidé pour l'énergie atomique devant les leaders mondiaux, en disant que son usage est inévitable pour satisfaire les besoins croissants en énergie et lutter contre le changement climatique et que les accidents comme le désastre nucléaire au Japon peuvent être prévenus avec des mesures de sécurité renforcées.

Lee a plaidé en faveur de l'énergie atomique dans son discours lors de la réunion sur la sécurité nucléaire tenue dans un contexte d’inquiétudes croissantes sur l'énergie atomique suite à la crise nucléaire au Japon.

«L'accident de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi le mois dernier a porté un coup dur à la confiance sur la sûreté nucléaire», a déclaré Lee dans son discours. «Cependant, je ne pense pas que cet accident doit être la cause pour renoncer l'énergie nucléaire. Au contraire, c’est le moment de chercher des moyens de promouvoir l'usage sûr de l'énergie nucléaire en se basant sur les preuves scientifiques.»

La Corée du Sud est le leader mondial de l'énergie atomique et dépend des centrales nucléaires pour environ 40% de ses besoins en électricité. Le pays a également essayé d'exporter des centrales nucléaires depuis que les entreprises coréennes ont remporté un contrat massif fin 2009 afin de construire quatre centrales nucléaires aux Emirats arabes unis.


«Je ne dis pas que l'énergie nucléaire est le seul choix pour résoudre les problèmes énergétiques du futur. Les efforts doivent être renforcés pour promouvoir les autres alternatives comme les énergies renouvelables», a déclaré Lee. «L'utilisation de l'énergie nucléaire est inévitable alors qu'il reste encore des limites techniques et économiques pour les énergies alternatives pour satisfaire la demande croissante des énergies et résoudre le problème du changement climatique.»

Comme l'énergie nucléaire a l’avantage d'être une source énergétique pas chère et propre, Lee a souligné qu'elle pourrait être utilisée plus largement quand les gens auront une plus grande confiance en matière de sécurité.


Lee a proposé trois moyens pour renforcer la sécurité nucléaire, incluant que chaque pays crée un cadre réglementaire indépendant sur la sécurité pour assurer qu'il y a des arrangements institutionnels afin de placer la sécurité avant l'efficacité. Lee a indiqué que Séoul lancerait une commission présidentielle sur la sûreté nucléaire comme une agence indépendante le mois prochain.

Deuxièmement, Lee a souligné que les informations sur la sécurité nucléaire devaient êtres rendues publiques et que l'éducation systématique et les programmes de formation devaient également être fournis pour aider à nourrir la culture de transparence dans le domaine nucléaire.

De plus, Lee a appelé à renforcer la coopération régionale, en disant que l'accident nucléaire est «transnationale dans la nature et peut avoir un énorme impact sur les pays voisins et leurs citoyens.»

«Les pays voisins et leurs citoyens qui peuvent être affectés par les accidents nucléaires doivent recevoir des informations et consultations pour que leur confiance soit garantie», a-t-il fait savoir.


Lee a dit que la Corée du Sud a souligné l'importance de la sécurité depuis le lancement de sa première centrale nucléaire en 1978 et a noté que le taux d'accident nucléaire était le plus bas au monde. Le pays est prêt à partager son expérience en ce qui concerne la sûreté de ses centrales nucléaires avec les autres pays, a-t-il indiqué.

Bien que la Corée du Sud investisse beaucoup pour développer les énergies alternatives, le président Lee a expliqué que le pays continuerait à utiliser l'énergie nucléaire avec sa politique de «croissance verte» qui cherche la croissance économique d'une manière à réduire les émissions de carbone.

«Alors que la catastrophe de Tchernobyl de 1986 a incité les efforts mondiaux pour renforcer le régime de sécurité nucléaire, nous devons apprendre de l'accident de Fukushima et redoubler d’efforts pour renforcer la sécurité nucléaire», selon Lee. «Avec des efforts collectifs, je suis confiant que la communauté internationale pourra éviter les grands accidents nucléaires.»

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eclat.de.myrtille il y a 13 ans

http://www.amitiefrancecoree.org/article-31071595.html

" Avec des ressources minières estimées à 24 fois celles de la Corée du Sud, la République populaire démocratique de Corée possède un atout économique majeur, notamment dans la perspective d'une réunification de la péninsule, puisqu'elle rétablirait une complémentarité entre le Nord (où étaient implantées la majorité des industries lourdes en 1945) et le Sud, qui abrite traditionnellement les meilleures terres agricoles."

" La Corée du Sud produit du charbon, du tungstène, du graphite et du molybdène." ... mais pas de pétrole ...


http://rki.kbs.co.kr/french/news/news_issue_detail.htm?No=21510

" Les deux nations se sont entendues sur les bases de nouveaux partenariats économiques. En matière d'énergie, la Corée du Sud obtiendra un approvisionnement régulier en pétrole brut. Elle aura aussi l'occasion de participer au développement des gisements de pétrole du pays arabe. Pour aider Bagdad à se relever au lendemain de la guerre, Séoul formera la main-d'œuvre et établira des infrastructures sur place, comme des routes ou des ports "

Bref, il semblerait que la Corée du Sud n'ait pas de pétrole ...

La Biomasse, c'est bien joli, mais est-elle suffisante ? etc ...

Donc, je pense qu'en effet, le nucléaire est la seule solution possible, en pareil cas.. De toute façon, on peut compter sur les Coréens pour faire des technologies fiables et de qualité

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dragon_noir_erkaniann il y a 13 ans

Quoiqu'en médisent certains, la France avec son nucléaire est un des exemples d'émancipations énergétiques parmi les plus probants, sinon le plus exemplaire en matière de retraitement et donc d'exploitation et de prise en charge de la filière jusqu'à la toute fin de vie (ou nouvelle vie) des matières radioactives.

Quant à la Corée du Sud, c'est l'une des rares options à sa disposition qui éviterait un détournement de ressources alimentaires (esters de glycol produits par l'agriculture), un sujet de plus en plus sensible eut égard aux diverses famines qui sévissent encore dans le monde ; ou tout simplement abandonner son indépendance politique au profit d'un ou plusieurs pays fournisseur (voir les problèmes en 2009-2010 de certains pays concernant la coupure russe d'alimentation en gaz) à moins de jongler avec un portefeuille assez diversifié, que ce soit en sources d'énergie et/ou en fournisseurs, en échange de ce que produit le pays (et encore, c'est pas gagner en cas d'alliances comme l'OPEP).

Modifié il y a 13 ans, le lundi 26 septembre 2011 à 00:04

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eclat.de.myrtille il y a 13 ans

Citation de "dragon_noir_erkaniann"Quoiqu'en médisent certains, la France avec son nucléaire est un des exemples d'émancipations énergétiques parmi les plus probants,[/i].

heu .. si on veut ... car il ne faut pas non plus perdre de vue que la France n'a pas, sur son territoire, de gisement d'uranium ... quant au retraitement .. que diable envoie-t-on nos déchets par train au diable Vauvert ? A quoi sert le centre de retraitement de la Hague, alors ?

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dragon_noir_erkaniann il y a 13 ans

"Nos" déchets ? lol ^^

La France a de nombreux clients qui demandent à faire retraiter leurs déchets radioactifs, et ils sont nombreux à avoir passé "commande" il y a un certain temps. En effet nous avons le centre de La Hague, et il faut plusieurs longues, très longues années pour retraiter et conditionner de manière acceptable ces matières d'origines variées -- et plus d'un protocole. Ensuite, retour au client.

La France est l'un des rares sinon le seul pays à utiliser dans ses centrales de l'uranium recyclé et purifié -- issu de La Hague par ailleurs. Techniques et ingénierie made in France.

Actuellement le prix des matières fissiles ou fissibles extraites est assez bas pour jutifier sa préférence au pétrole, et de plus en plus concurrentiel avec la montée des prix du gaz, de la houille mais aussi face à la "houille blanche" qui bousille bien plus d'espace, de voies navigables et d'environnements (écologique, économique, social...). Quant à l'éolien, n'importe quel anticyclone issu des Açores ou de la Pologne aura raison de son "potentiel" (les archives météorologiques en recensent bon nombre par année, certains assez pérennes pour provoquer des sécheresses estivales ou même hivernales), sans oublier son très faible rendement réel par km² (il faut bien espacer les éoliennes en plus).

Quant au solaire, nous dépendrions alors d'un fournisseur extérieur mieux exposé tout du long de l'année. Ce qui nous ôterait tout autonomie énergétique et donc tout pouvoir politique, même en notre propre pays. Il suffirait de seulement tenter ou même parler à l'encontre du fournisseur pour se retrouver en panne sèche d'énergie et mettre le pays à genoux.

De Gaulle a vu loin en son temps. C'est peut-être un homme du passé, que beaucoup dédaignerait aujourd'hui ; mais il nous a légué un pays peut-être "petit" mais qui a tout d'un grand ;-)

Modifié il y a 13 ans, le vendredi 30 septembre 2011 à 17:25


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