apocope

Nommer l’ennemi; l’attentat de Nice vu d'ici

il y a 8 ans
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apocope (clôturé) il y a 8 ans

22 juillet 2016 |Christian Rioux | Actualités en société, Le Devoir


L’attentat de Nice, le troisième d’importance en France depuis 18 mois, a provoqué des réactions dans le monde entier. La plupart des chefs d’État se sont contentés de présenter aux Français leurs condoléances et de réitérer leur détermination à combattre le terrorisme. En un moment aussi dramatique, qu’y avait-il de plus à dire ?

Parmi ces réactions, la moins subtile aura pourtant été celle de Philippe Couillard. Les larmes de notre premier ministre n’étaient pas encore sèches qu’il s’est aussitôt permis de faire la leçon aux Français à mots à peine couverts et imbu d’une sorte de supériorité morale, dont on se demande bien d’où elle pourrait provenir.

Notre premier ministre a étrangement repris les termes exacts de Justin Trudeau et qualifié le geste de Mohamed Lahouaiej Bouhlel d’« insensé ». Si les mots ont un sens, cela signifiait que, contrairement à ce que disait le gouvernement français, qui parlait clairement d’un attentat terroriste islamiste, il ne servait à rien de perdre un temps précieux à tenter de comprendre ce qui pouvait motiver son auteur, quelle idéologie l’inspirait et d’où il prenait ses ordres. Un acte insensé, évidemment, ne saurait être un attentat islamiste.

Le premier ministre québécois s’est ensuite empressé de faire la leçon aux Français. À mots couverts, bien sûr, mais sur un ton qui ne laissait planer aucun doute. « Nous devons continuer de fonctionner de façon ouverte, répondre à l’horreur par une ouverture constante et un désir de tisser des liens », a insisté le premier ministre. Pour lutter contre les terroristes, il suffirait donc de « davantage d’accueil », « davantage d’intégration » et « davantage de célébrations de la citoyenneté partagée ».

Cette réaction aux accents évangéliques vaut la peine qu’on s’y arrête, car elle illustre la plupart des préjugés que l’on colporte dans le monde anglo-saxon sur la France et le combat qu’elle mène contre l’islamisme. Il n’était pas besoin d’être un expert pour comprendre que, sans même attendre qu’elle enterre ses morts, Philippe Couillard se permettait de laisser entendre que la France était au fond le premier responsable de cet attentat par son manque d’« ouverture ». Même Justin Trudeau n’a pas eu cette impolitesse.

Faut-il rappeler que ce qui menace la France, ces jours-ci, ce n’est pas le « manque d’ouverture », mais bien une forme d’islamo-fascisme qui se répand dans les banlieues françaises ?

N’en déplaise au dieu « Ouverture », que bénissent aussi bien Justin Trudeau que Philippe Couillard, le terrorisme islamiste ne disparaîtra pas à coups de génuflexion et d’eau bénite multiculturelle. Si les Français ont quelque chose à reprocher à leur gouvernement, c’est justement de ne pas l’avoir compris suffisamment tôt et d’avoir hésité à nommer l’ennemi.

Cet ennemi, quel est-il ? C’est l’islamisme rampant qui gangrène aussi bien le monde arabo-musulman que les pays occidentaux. Couillard et Trudeau font mine d’oublier que, si cet islamisme ne doit évidemment pas être confondu avec l’islam, il demeure le terreau sur lequel se développe le terrorisme. Certes, les djihadistes sont parfois des êtres fragiles, comme le sont souvent les adeptes des sectes et des idéologies extrémistes. Cela ne veut pas dire que ces sectes et ces idéologies n’existent pas et que leurs protagonistes ne doivent pas être combattus pour ce qu’ils sont. Au contraire.

Comment ne pas voir la progression fulgurante de cet islamisme qui, sans être majoritaire, impose par ses méthodes mafieuses son hégémonie dans nombre de banlieues françaises ? D’aucuns préféreront détourner le regard en faisant mine de défendre les libertés individuelles. Pourtant, ce qui menace la France aujourd’hui, ce n’est pas tant le tout sécuritaire que l’aveuglement de ceux qui refusent de nommer l’ennemi.

On se demande souvent pourquoi la France a été visée à trois reprises depuis 18 mois. Parce que, malgré toutes ses turpitudes, elle demeure l’un des rares pays où l’on n’hésite pas à parler franc et à défendre la laïcité. L’un des rares qui refusent de fermer les yeux et de s’« accommoder », comme on dit si bien chez nous, avec l’intégrisme.

En faisant ainsi la leçon à la France, Philippe Couillard est loin de servir les intérêts du Québec. À la veille de la visite du premier ministre Manuel Valls cet automne, cette attitude hautaine n’améliorera pas une relation déjà mise à mal par l’absence remarquée du premier ministre lors de la manifestation historique du 11 janvier 2015 et l’augmentation des droits de scolarité des étudiants français.

D’ici là, le premier ministre québécois ferait bien de méditer cette phrase de Thomas Mann écrite en 1935, quatre ans avant le cataclysme : « Tout humanisme comporte un élément de faiblesse, qui tient à son mépris du fanatisme, à sa tolérance et à son penchant pour le doute, bref, à sa bonté naturelle et peut, dans certains cas, lui être fatal. Ce qu’il faudrait aujourd’hui, c’est un humanisme militant, un humanisme qui découvrirait sa virilité et se convaincrait que le principe de liberté, de tolérance et de doute ne doit pas se laisser exploiter et renverser par un fanatisme dépourvu de vergogne et de scepticisme. »

Voir en bas de pages les 35 commentaires :

http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/476123/nommer-l-ennemi

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

Excellent article. Merci.

Citation de "apocope"22 juillet 2016 |Christian Rioux | Actualités en société, Le Devoir


L’attentat de Nice, le troisième d’importance en France depuis 18 mois, a provoqué des réactions dans le monde entier. La plupart des chefs d’État se sont contentés de présenter aux Français leurs condoléances et de réitérer leur détermination à combattre le terrorisme. En un moment aussi dramatique, qu’y avait-il de plus à dire ?

Parmi ces réactions, la moins subtile aura pourtant été celle de Philippe Couillard. Les larmes de notre premier ministre n’étaient pas encore sèches qu’il s’est aussitôt permis de faire la leçon aux Français à mots à peine couverts et imbu d’une sorte de supériorité morale, dont on se demande bien d’où elle pourrait provenir.

Notre premier ministre a étrangement repris les termes exacts de Justin Trudeau et qualifié le geste de Mohamed Lahouaiej Bouhlel d’« insensé ». Si les mots ont un sens, cela signifiait que, contrairement à ce que disait le gouvernement français, qui parlait clairement d’un attentat terroriste islamiste, il ne servait à rien de perdre un temps précieux à tenter de comprendre ce qui pouvait motiver son auteur, quelle idéologie l’inspirait et d’où il prenait ses ordres. Un acte insensé, évidemment, ne saurait être un attentat islamiste.

Le premier ministre québécois s’est ensuite empressé de faire la leçon aux Français. À mots couverts, bien sûr, mais sur un ton qui ne laissait planer aucun doute. « Nous devons continuer de fonctionner de façon ouverte, répondre à l’horreur par une ouverture constante et un désir de tisser des liens », a insisté le premier ministre. Pour lutter contre les terroristes, il suffirait donc de « davantage d’accueil », « davantage d’intégration » et « davantage de célébrations de la citoyenneté partagée ».

Cette réaction aux accents évangéliques vaut la peine qu’on s’y arrête, car elle illustre la plupart des préjugés que l’on colporte dans le monde anglo-saxon sur la France et le combat qu’elle mène contre l’islamisme. Il n’était pas besoin d’être un expert pour comprendre que, sans même attendre qu’elle enterre ses morts, Philippe Couillard se permettait de laisser entendre que la France était au fond le premier responsable de cet attentat par son manque d’« ouverture ». Même Justin Trudeau n’a pas eu cette impolitesse.

Faut-il rappeler que ce qui menace la France, ces jours-ci, ce n’est pas le « manque d’ouverture », mais bien une forme d’islamo-fascisme qui se répand dans les banlieues françaises ?

N’en déplaise au dieu « Ouverture », que bénissent aussi bien Justin Trudeau que Philippe Couillard, le terrorisme islamiste ne disparaîtra pas à coups de génuflexion et d’eau bénite multiculturelle. Si les Français ont quelque chose à reprocher à leur gouvernement, c’est justement de ne pas l’avoir compris suffisamment tôt et d’avoir hésité à nommer l’ennemi.

Cet ennemi, quel est-il ? C’est l’islamisme rampant qui gangrène aussi bien le monde arabo-musulman que les pays occidentaux. Couillard et Trudeau font mine d’oublier que, si cet islamisme ne doit évidemment pas être confondu avec l’islam, il demeure le terreau sur lequel se développe le terrorisme. Certes, les djihadistes sont parfois des êtres fragiles, comme le sont souvent les adeptes des sectes et des idéologies extrémistes. Cela ne veut pas dire que ces sectes et ces idéologies n’existent pas et que leurs protagonistes ne doivent pas être combattus pour ce qu’ils sont. Au contraire.

Comment ne pas voir la progression fulgurante de cet islamisme qui, sans être majoritaire, impose par ses méthodes mafieuses son hégémonie dans nombre de banlieues françaises ? D’aucuns préféreront détourner le regard en faisant mine de défendre les libertés individuelles. Pourtant, ce qui menace la France aujourd’hui, ce n’est pas tant le tout sécuritaire que l’aveuglement de ceux qui refusent de nommer l’ennemi.

On se demande souvent pourquoi la France a été visée à trois reprises depuis 18 mois. Parce que, malgré toutes ses turpitudes, elle demeure l’un des rares pays où l’on n’hésite pas à parler franc et à défendre la laïcité. L’un des rares qui refusent de fermer les yeux et de s’« accommoder », comme on dit si bien chez nous, avec l’intégrisme.

En faisant ainsi la leçon à la France, Philippe Couillard est loin de servir les intérêts du Québec. À la veille de la visite du premier ministre Manuel Valls cet automne, cette attitude hautaine n’améliorera pas une relation déjà mise à mal par l’absence remarquée du premier ministre lors de la manifestation historique du 11 janvier 2015 et l’augmentation des droits de scolarité des étudiants français.

D’ici là, le premier ministre québécois ferait bien de méditer cette phrase de Thomas Mann écrite en 1935, quatre ans avant le cataclysme : « Tout humanisme comporte un élément de faiblesse, qui tient à son mépris du fanatisme, à sa tolérance et à son penchant pour le doute, bref, à sa bonté naturelle et peut, dans certains cas, lui être fatal. Ce qu’il faudrait aujourd’hui, c’est un humanisme militant, un humanisme qui découvrirait sa virilité et se convaincrait que le principe de liberté, de tolérance et de doute ne doit pas se laisser exploiter et renverser par un fanatisme dépourvu de vergogne et de scepticisme. »

Voir en bas de pages les 35 commentaires :

http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/476123/nommer-l-ennemi[/quote]

y'a pas un feu sans huile

Photo de jaune-d-oeuf
jaune-d-oeuf il y a 8 ans

Nommer l'ennemi? ...Les suédois, ç'est gros comme une planete

Photo de joe3
joe3 (clôturé) il y a 8 ans

Les Québécois sont, soit subtils et pertinents, soit les pires crétins. ;)

Photo de apocope
apocope (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "fouttha-sahbi-maachou258147"Citation de "apocope"22 juillet 2016 |Christian Rioux | Actualités en société, Le Devoir


L’attentat de Nice, le troisième d’importance en France depuis 18 mois, a provoqué des réactions dans le monde entier. La plupart des chefs d’État se sont contentés de présenter aux Français leurs condoléances et de réitérer leur détermination à combattre le terrorisme. En un moment aussi dramatique, qu’y avait-il de plus à dire ?

Parmi ces réactions, la moins subtile aura pourtant été celle de Philippe Couillard. Les larmes de notre premier ministre n’étaient pas encore sèches qu’il s’est aussitôt permis de faire la leçon aux Français à mots à peine couverts et imbu d’une sorte de supériorité morale, dont on se demande bien d’où elle pourrait provenir.

Notre premier ministre a étrangement repris les termes exacts de Justin Trudeau et qualifié le geste de Mohamed Lahouaiej Bouhlel d’« insensé ». Si les mots ont un sens, cela signifiait que, contrairement à ce que disait le gouvernement français, qui parlait clairement d’un attentat terroriste islamiste, il ne servait à rien de perdre un temps précieux à tenter de comprendre ce qui pouvait motiver son auteur, quelle idéologie l’inspirait et d’où il prenait ses ordres. Un acte insensé, évidemment, ne saurait être un attentat islamiste.

Le premier ministre québécois s’est ensuite empressé de faire la leçon aux Français. À mots couverts, bien sûr, mais sur un ton qui ne laissait planer aucun doute. « Nous devons continuer de fonctionner de façon ouverte, répondre à l’horreur par une ouverture constante et un désir de tisser des liens », a insisté le premier ministre. Pour lutter contre les terroristes, il suffirait donc de « davantage d’accueil », « davantage d’intégration » et « davantage de célébrations de la citoyenneté partagée ».

Cette réaction aux accents évangéliques vaut la peine qu’on s’y arrête, car elle illustre la plupart des préjugés que l’on colporte dans le monde anglo-saxon sur la France et le combat qu’elle mène contre l’islamisme. Il n’était pas besoin d’être un expert pour comprendre que, sans même attendre qu’elle enterre ses morts, Philippe Couillard se permettait de laisser entendre que la France était au fond le premier responsable de cet attentat par son manque d’« ouverture ». Même Justin Trudeau n’a pas eu cette impolitesse.

Faut-il rappeler que ce qui menace la France, ces jours-ci, ce n’est pas le « manque d’ouverture », mais bien une forme d’islamo-fascisme qui se répand dans les banlieues françaises ?

N’en déplaise au dieu « Ouverture », que bénissent aussi bien Justin Trudeau que Philippe Couillard, le terrorisme islamiste ne disparaîtra pas à coups de génuflexion et d’eau bénite multiculturelle. Si les Français ont quelque chose à reprocher à leur gouvernement, c’est justement de ne pas l’avoir compris suffisamment tôt et d’avoir hésité à nommer l’ennemi.

Cet ennemi, quel est-il ? C’est l’islamisme rampant qui gangrène aussi bien le monde arabo-musulman que les pays occidentaux. Couillard et Trudeau font mine d’oublier que, si cet islamisme ne doit évidemment pas être confondu avec l’islam, il demeure le terreau sur lequel se développe le terrorisme. Certes, les djihadistes sont parfois des êtres fragiles, comme le sont souvent les adeptes des sectes et des idéologies extrémistes. Cela ne veut pas dire que ces sectes et ces idéologies n’existent pas et que leurs protagonistes ne doivent pas être combattus pour ce qu’ils sont. Au contraire.

Comment ne pas voir la progression fulgurante de cet islamisme qui, sans être majoritaire, impose par ses méthodes mafieuses son hégémonie dans nombre de banlieues françaises ? D’aucuns préféreront détourner le regard en faisant mine de défendre les libertés individuelles. Pourtant, ce qui menace la France aujourd’hui, ce n’est pas tant le tout sécuritaire que l’aveuglement de ceux qui refusent de nommer l’ennemi.

On se demande souvent pourquoi la France a été visée à trois reprises depuis 18 mois. Parce que, malgré toutes ses turpitudes, elle demeure l’un des rares pays où l’on n’hésite pas à parler franc et à défendre la laïcité. L’un des rares qui refusent de fermer les yeux et de s’« accommoder », comme on dit si bien chez nous, avec l’intégrisme.

En faisant ainsi la leçon à la France, Philippe Couillard est loin de servir les intérêts du Québec. À la veille de la visite du premier ministre Manuel Valls cet automne, cette attitude hautaine n’améliorera pas une relation déjà mise à mal par l’absence remarquée du premier ministre lors de la manifestation historique du 11 janvier 2015 et l’augmentation des droits de scolarité des étudiants français.

D’ici là, le premier ministre québécois ferait bien de méditer cette phrase de Thomas Mann écrite en 1935, quatre ans avant le cataclysme : « Tout humanisme comporte un élément de faiblesse, qui tient à son mépris du fanatisme, à sa tolérance et à son penchant pour le doute, bref, à sa bonté naturelle et peut, dans certains cas, lui être fatal. Ce qu’il faudrait aujourd’hui, c’est un humanisme militant, un humanisme qui découvrirait sa virilité et se convaincrait que le principe de liberté, de tolérance et de doute ne doit pas se laisser exploiter et renverser par un fanatisme dépourvu de vergogne et de scepticisme. »



y'a pas un feu sans huile


Il n'y a pas de chameaux sans bosses

Modifié il y a 8 ans, le mardi 26 juillet 2016 à 19:36

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apocope (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "joe3"Les Québécois sont, soit subtils et pertinents, soit les pires crétins. ;)

Ils sont aussi parfois trisomiques, transgenres et trempés sous la pluie

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iseult il y a 8 ans

Citation de "joe3"Les Québécois sont, soit subtils et pertinents, soit les pires crétins. ;)


Comme les Français !

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jaune-d-oeuf il y a 8 ans

Citation de "joe3"Les Québécois sont, soit subtils et pertinents, soit les pires crétins. ;)

Ils peuvent quand même pas être plus cons que les français, Non? ,

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myarlou (clôturé) il y a 8 ans

désolée mais c'est pas un attentat mais une simple perte de contrôle de la part du chauffeur du camion

Photo de apocope
apocope (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "jaune-d-oeuf"Citation de "joe3"Les Québécois sont, soit subtils et pertinents, soit les pires crétins. ;)

Ils peuvent quand même pas être plus cons que les français, Non? ,


Les autorités depuis plusieurs années font pourtant de grands efforts pour que nous soyons de plus en plus cons, t'sé veux dire hein?

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iseult il y a 8 ans

Citation de "myarlou"désolée mais c'est pas un attentat mais une simple perte de contrôle de la part du chauffeur du camion


Est-on censé rire ?

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yakadanser-romantica il y a 8 ans

[quote login="apocope"]◕‿◕


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