fouthese

Quo Vadis ?

il y a 2 ans
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fouthese il y a 2 mois

" La gauche française veut continuer à maintenir le peuple en esclavage "

11 septembre 2024



" Pire que dans les pays “communistes” en France (cette “URSS qui a réussi”), peu importe en effet que vous ayez fait des études ou pas, courtes ou longues, travail pénible ou pas, producteur direct ou indirect (PIB marchand/non marchand…) vous êtes en passe d’être “payés” de plus en plus pareils, après impôts, prélèvements, allocations diverses (interdites, elles, aux plus “aisés”: + de 4 000 euros…) avec comme objectif implicite la “smicadisation” quoique décriée bien sûr…

Sauf si vous appartenez aux appareils de répression et de propagande (comme dans les pays “communistes” qui privilégiaient cependant pour la vitrine les travaux pénibles) : vous êtes bien plus payés et pratiquement sans rien faire (9 000 euros mensuels aurait réclamé l’ex-futur Première ministre du NFP, ce qu’elle dément…) surtout si vous réprimez comme il le faut : en mettant au placard les opposants dans les universités, les médias, les Institutions aux ordres, en les tuant ainsi socialement ; et aussi si vous transmettez comme il se doit la propagande, et ce bien sûr dans le lexique adéquat (l’alphabétisation en URSS puis ailleurs se fit en déchiffrant uniquement les textes permis) asséné évidemment par une grosse ou stridente voix intimidante, culpabilisante, vociférante, lançant à la vindicte les mots sortilèges qui paralysent (les derniers en date : “balle perdue“, “accident de circulation” alors que l’agent municipal grenoblois a été abattu à bout portant par un “ange” en fuite) et cela marche : la preuve dans le second tour des législatives françaises, dans les élections allemandes, américaines, on ne change pas une méthode qui gagne.

Alors que si l’on gratte le vernis de cette société oppressive et liberticide, il s’avère qu’elle exacerbe les divisions sociales : en haut les prétendus sauveurs, émancipés de la tête aux pieds, en bas les “dominés” qu’il s’agit de continuer à asservir tout en leur disant le contraire, bien sûr, et ce en employant tous les tons du marivaudage : brutal (vous êtes d’extrême droite), nuancé (il faut aider les défavorisés), élégant (la justice sociale nécessite une meilleure justice fiscale), métaphysique (l’égalité est seulement de droit dans la société bourgeoise, or il faut –sollen– qu’elle soit réelle, effective, de fait…).

Partons de ce dernier point : les individus sont alors réduits de plus en plus à des corps interchangeables puisque gagnant de plus en plus la même chose après taxations et allocations diverses ; mais ils se différencient tout de même par leur beauté physique (les mieux lotis montant alors dans les strates du “Parti” nommé “nébuleuse” aujourd’hui) et leur intelligence à ruser à se “rendre utile” ; les autres, les moins dotés physiquement et intellectuellement n’ont qu’à devenir des “assistés” ; ce qui peut dériver du “déséquilibré” à l’handicapé (in)volontaire en passant par tous les “dys” (dysfonctionnements) de la maternelle à l’hospice…

John Rawls, social-démocrate pourtant, avait dénoncé les dérives de cet état de “fait” (dans “La justice comme équité“) en observant que ledit État Providence, loin de réduire les inégalités, les accentuait puisqu’une élite autoproclamée se mettait au-dessus du peuple et vivait de son travail par l’imposition croissante (et la dette abyssale d’aujourd’hui) tout en lui faisant croire bien sûr le contraire ; alors que si on laissait les gens vivre du fruit de leur travail, tout en donnant bien sûr une part, mais proportionnelle et non progressive, au bien commun, on aurait un double résultat : la satisfaction morale et donc psychique de se sentir réellement utile sans se prostituer, bref, de ne pas vivre en vain du fait de gagner son pain à la sueur de son front et non pas avec celle des autres…

Aussi à ceux qui disent qu’en réduisant les dépenses d’assistanat (pompeusement appelées “publiques”) on réduirait les recettes car il y aurait moins de consommation, il faut rétorquer que le niveau actuel de prélèvements sociaux, l’un des plus importants au monde, n’empêche pas la baisse des recettes qui dans ce cas ne sera donc pas non plus résolue par une hausse de ces dernières grâce à une imposition accrue mais plutôt par une activité plus extensive innovatrice, etc. "

La suite de l'article ici:

https://ripostelaique.com/la-gauche-francaise-veut-continuer-a-maintenir-le-peuple-en-esclavage.html

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fouthese il y a 2 mois

Il y a une erreur HISTORIQUE dans cette image.
Saurez-vous la trouver ?

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fouthese il y a 2 mois

FILM

" Zèro de conduite, Jean Vigo, 1933 "



5 juillet 2018

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fouthese il y a 2 mois

" Poznań, Pologne
Une cité dans un pays d'extrême droite. "

VIDÉO

https://x.com/RafaelSereti/status/1833549126082170891

10 septembre 2024

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fouthese il y a 2 mois

" Attentats du 11 septembre : mon problème avec la version officielle @AldoSterone "

VIDÉO

https://odysee.com/@christophevoisin.a:e/aldosteroneattentatsdu11septembre:e?src=embed

12 septembre 2024

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fouthese il y a 2 mois

" Mélenchon et Macron complices de l’omerta sur les crimes communistes "

13 septembre 2024



" La fête de l’Humanité aura lieu samedi 14 Septembre 2024. Mélenchon invite les sympathisants à venir nombreux au stand de la France insoumise, pour un meeting à 18 h 30 sur le thème « Macron destitution ». Mélenchon s’o ppose vivement à Macron après avoir fait élire 100 députés macronistes et reçu le soutien de Macron pour l’élection de 150 députés « insoumis ». Ce scénario se répète à chaque élection. Mélenchon, gauchiste proche des communistes, soutient Macron, puis engage la lutte contre lui. La contradiction n’est qu’apparente.

Les communistes ont été des ennemis de la France. Avant la guerre, ils ont saboté les usines d’armement. Après la guerre, du temps de la guerre froide, ils ont ralenti l’économie, ils ont saboté l’économie. Les grèves à répétition n’ont pas apporté des droits aux ouvriers, elles ont handicapé la France et les salaires ouvriers en ont souffert. Le Parti Communiste Français est en réalité antifrançais, ennemi des ouvriers.
Les investisseurs privés se sont détournés de la France. Les investisseurs étrangers sont des prédateurs. Une part essentielle de nos industries et sociétés commerciales sont passées aux mains de fonds d’investissement mondialistes. Les Français qui détenaient le capital ont vendu ou sont partis.
Dans les années 1946-47, les communistes ont confisqué les entreprises nationalisées et y ont prélevé des sommes considérables, pour leur usage personnel, ou pour engraisser les syndicalistes dont le seul but est la grève.

A cette guerre économique menée par les syndicats communistes, le gauchisme a ajouté la guerre des mots, en inventant le malheur de la société dite de consommation. Les discours, la « culture » cinématographique et télévisuelle ont fait croire que consommer était un Mal. En effet, la consommation est devenue excessive, les gens achètent des produits dont ils n’ont pas besoin, et s’accoutument comme à une drogue. Mais cette inflexion ne met pas en cause la consommation elle-même. Elle incrimine l’esprit critique des consommateurs. La consommation est un Bien, pour l‘économie, pour les consommateurs, qui ont un pouvoir d’achat.

En fait, les gens sont devenus des consommateurs de « culture » gauchiste, vrai business, source de milliards de profits, et de produits mondialistes. Plus de frontières, donc la société de consommation soumet l’Occident à ses concurrents. Le consommateur est soumis au mondialisme capitaliste.
Les gauchistes critiquent la société de consommation pour freiner l’économie de l’Occident. Les mondialistes utilisent la société de consommation pour nous détruire. Nous consommons des produits fabriqués ailleurs qu’en France.
La suppression des frontières, les délocalisations, c’est le projet gauchiste, c’est le projet de la Finance apatride. L’ouvrier, chômeur assisté, perd la compétence et le goût du travail. D’où l’appel aux travailleurs étrangers, et l’immigration de masse. Gauchisme et capitalisme sont solidaires dans la destruction des nations européennes, et d’abord de la France. "

La suite de l'article ici:

https://ripostelaique.com/melenchon-et-macron-complices-de-lomerta-sur-les-crimes-communistes.html

Modifié il y a 2 mois, le vendredi 13 septembre 2024 à 14:10

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fouthese il y a 2 mois

Des médecines alternatives ( ? )

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" Maladies chroniques & traumatismes, la porte de sortie ~ Gabor Maté "

VIDÉO

https://crowdbunker.com/v/_y2qPX3GHXA

Il y a 1 mois

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" Survivre ou Créer ? ~ Joe Dispenza "

VIDÉO

https://crowdbunker.com/v/KGw5n-fobxg

Il y a 2 mois

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fouthese il y a 2 mois

" Sur les lieux de la séparation du bon grain de l’ivraie, notre danse avec le destin approche "

2024-09-10

Document

" Chers amis et âmes sœurs,

C’est Hrvoje Moric de Geopolitics & Empire qui vous parle depuis les rives ensoleillées du Mexique.

Je considère que c’est un privilège d’être inclus dans ce groupe hétéroclite de dissidents et d’insurgés en herbe que Iurie Rosca a forgé.

Comme le dit si brutalement Iurie, l’élite luciférienne a ouvertement déclaré une guerre multidimensionnelle sans restriction à la planète et à sa population et se dispute la domination du monde sur l’ensemble du spectre. Une omni-guerre, comme l’explique David Hughes. Cela montre que l’heure est grave.

La situation est vraiment désastreuse.

Je suis pratiquement à court de mots et de choses à dire. Il semble que tous ceux qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir comprennent la situation dans sa totalité. Tout est devenu évident pour tout le monde. Le gouvernement mondial, la Grande Réinitialisation, les opérations sous faux drapeau et le terrorisme d’État, les préparatifs d’une nouvelle guerre mondiale, la mort de la classe moyenne, c’est-à;-dire de la plupart d’entre nous, l’introduction de la Révolution finale et des systèmes de contrôle numériques… tout est là, au grand jour, devant nos yeux. Les élites nous narguent.

En fait, j’envoie ce message à Iurie au tout dernier moment… J’ai été dans une période de repli et d’introspection. Je suis quelque peu en manque d’inspiration en ce qui concerne la voie à suivre… en ce qui concerne la nouveauté à exprimer. Il y a tant d’analystes, d’auteurs et d’orateurs, comme ceux qui sont ici à Chisinau, qui ont été excellents dans l’analyse de la situation mondiale.

L’agenda numérique "

La suite de l'article ici:

https://nouveau-monde.ca/sur-les-lieux-de-la-separation-du-bon-grain-de-livraie-notre-danse-avec-le-destin-approche/

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fouthese il y a 2 mois

Un nouveau grand spectacle ?

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fouthese il y a 2 mois

" 1969 : La fin des Hippies, la Colère des Rolling Stones | Film Complet en Français | Documentaire "



" La décennie qui a commencé avec la paix et l'amour a été brisée à la fin des années 1960 par des émeutes, des assassinats et une guerre qui ne finit pas. Les Rolling Stones sont devenus la voix de cette nouvelle ère, qui s'est terminée de manière horrible au festival d'Altamont.
Plus de Documentaires ICI ➤ • Les MEILLEURS Documentaires Complets... "

24 septembre 2022

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fouthese il y a 1 mois

Attention: PUB !

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" Conspiracy Watch a besoin de vous ! "



10 sept. 2024
( Lire les commentaires est un plus ;o) )

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fouthese il y a 1 mois

" Abel Bonnard, Éloge de l’ignorance (1/2) "

13 septembre 2024

" Abel Bonnard, né le 19 décembre 1883 à Poitiers et mort le 31 mai 1968 à Madrid, est un homme politique, écrivain, essayiste et poète français.

Entré en littérature avec deux recueils de poème, Les Familiers et Les Royautés, il devient une figure des milieux mondains grâce à sa réputation d’homme d’esprit. Grand voyageur, auteur d’une vingtaine d’ouvrages, il connaît le succès grâce à En Chine et aux Modérés. Participant aussi à de nombreux journaux, il est élu à l’Académie française en 1932.

D’abord proche de l’Action française puis, dans les années trente, du parti populaire français de Jacques Doriot, il se range d’emblée, la guerre venue, dans le camp des partisans de la collaboration.
En avril 1942, il est appelé au gouvernement de Vichy par Laval qui le nomme ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

À la libération, condamné à la peine de mort par contumace, il est déchu de l’Académie française et s’exile en Espagne. Il meurt à Madrid en 1968. (Kontre Kulture)

Extrait de : Abel Bonnard, Éloge de l’ignorance, 1926 "

Quel dommage que je n’aie pas à faire l’éloge de l’instruction ! Tous les lieux communs seraient à mon commandement, je n’aurais qu’à lever le doigt pour entendre aussitôt leur musique et le retentissement de leurs gros trombones. Mais c’est précisément cette facilité qui me met en garde. Quand un développement se déroule de soi-même, cela veut dire que nous parlons en l’air.

Celui dont les paroles ne sont pas vaines rencontre un obstacle : cette résistance le stimule, elle l’avertit qu’il touche au réel. Saisissons donc notre objet. Retenons ce mot d’instruction, qu’on oppose à celui d’ignorance. Demandons-lui ce qu’il veut dire. Sa fortune est assez récente. Jadis, quand on s’inquiétait de l’instruction de la jeunesse, il s’agissait autant de discipline que d’enseignement. Pour les hommes faits, on parlait de leurs connaissances. S’ils s’étaient formés surtout dans la pratique, on les disait experts, ou habiles. S’ils s’étaient instruits dans les livres, on les disait doctes. Quand enfin un homme se distinguait par la profondeur et l’étendue de ses connaissances, on l’appelait savant. Mais on ne prodiguait pas ce mot, car il était admis que pour faire un savant, il fallait une nature, une vocation, une vie spéciales. Encore ce nom n’était-il appliqué que du dehors à ceux qui le méritaient, et ç’aurait été s’en montrer indigne que de se le décerner à soi-même.

L’ironie de Socrate, les railleries de tous les Sages voltigeaient, comme autant d’abeilles, autour de ceux qui étudiaient, pour les empêcher de se croire savants. Enfin le personnage le plus constamment moqué du théâtre, celui dont les premiers mots suffisaient à déchaîner une tempête de rires, c’était le pédant. Or le pédant est proprement l’ignorant paré de science, l’homme qui porte toute sa science sur lui, parce qu’il ne l’a pas en lui-même. La comédie le représentait comme un véritable ilote du savoir, aussi inférieur aux ignorants dont il n’avait plus le bon sens, qu’aux savants dont il n’avait pas les lumières. Je doute qu’aujourd’hui le public sache se défendre aussi bien contre les charlatans de la parole.

Un autre trait distingue ce qu’on appelait autrefois la science de ce qu’on appelle aujourd’hui l’instruction. La science s’obtenait, l’instruction se reçoit : la différence est capitale. Seuls arrivaient à savoir ceux qui ajoutaient aux aptitudes que la nature leur avait données l’effort de toute leur vie. Mais l’idée latente de nos contemporains étant qu’il y a des fontaines publiques d’instruction, où l’on apporte les esprits comme des bouteilles, quelle bouteille ne voudrait pas être emplie ? On reconnaît ici, à leur mollesse et à leur facilité ordinaires, les conceptions de l’homme moderne. Mais, dira-t-on, il est une certaine instruction élémentaire qui est, en effet, bonne pour tous les esprits. Cela se peut. Encore faut-il prendre garde et bien préciser dans quelles conditions elle sera donnée. On devrait traiter avec d’autant plus de scrupules et de respect ceux qui la reçoivent, qu’en raison de la vie qu’ils vont mener et des occupations auxquelles ils sont destinés, ils n’auront pas le moyen de contrôler ce qu’on leur aura appris. Au moment même où l’on se flatte de leur ouvrir des perspectives nouvelles, il faut avoir le courage de considérer qu’on va leur bâtir, sinon un cachot, du moins une chambre d’où ils ne sortiront guère. Dans les sciences, par exemple, il est très difficile de donner à des élèves des notions sommaires, sans faire les choses plus simples et plus épaisses qu’elles ne sont, et sans abuser en quelque sorte ceux qu’on prétend instruire. Mais il est des connaissances où ces difficultés sont plus délicates encore.

Tout ce qui touche à la philosophie de l’histoire, au développement général de l’humanité, n’est pas susceptible d’être réduit à un enseignement élémentaire. On ne peut arriver à ces grandes vues qu’en s’étant rendu maître de toutes les connaissances qui y amènent. Traiter ces sujets devant des gens sans culture, c’est abuser de leur ignorance pour leur imposer des idées qu’ils transformeront en croyances, dans l’incapacité où ils sont de les critiquer et de les vérifier. Est-ce cela qu’on appelle émanciper les esprits ? Ce serait plutôt les asservir.

Ceux qui, autrefois, enseignaient la jeunesse, n’étaient pas tous de profonds docteurs. Mais, ayant plus ou moins pénétré dans les sciences, ils en communiquaient, sans arrière-pensée, les premiers principes. Il n’y avait pas alors cette milice de maîtres que la multitude des écoles a rendus nécessaires et dont l’instruction est comme interrompue et arrêtée net. N’étant pas assez versé dans les sciences pour disposer librement des notions qu’il enseigne, c’est par le caractère absolu des vérités qu’il édicte que plus d’un d’entre eux essaye de reprendre de l’autorité, et l’on voit apparaître le pontife orgueilleux d’une religion bâtarde, là où l’on attendait seulement le modeste propagateur d’une science élémentaire. Ainsi se constitue une véritable barbarie du savoir. On voudrait que ces maîtres fussent eux-mêmes instruits davantage : cela les tempérerait, les rendrait plus libres. Une instruction élémentaire n’est vraiment honnête que si l’on rappelle sans cesse à ceux qu’on en gratifie le caractère à la fois précieux et modique du don qu’ils reçoivent. Mais le moyen de faire un pareil rappel, qui offenserait à la fois l’orgueil du maître et celui de l’élève ? On ne peut rien entendre au monde où nous sommes, si l’on oublie qu’il s’explique avant tout par l’excitation et l’irritation des amours-propres : c’est le monde de la vanité.

Il s’agit de prouver aux inférieurs que l’infériorité n’existe pas, qu’il n’y a de différence entre les hommes que selon les circonstances où ils ont été placés, et que leurs aptitudes sont égales. On ouvrira donc à tous les palais de la connaissance, non point que ceux qu’on y pousse aient grande envie d’y entrer, mais parce qu’il ne faut pas qu’il soit dit qu’il y a quelque part des fêtes réservées. De là ce mélange de synthèse et de rudiment, de b.a.-ba et de dernier mot, qui donne un caractère de parodie si burlesque à l’enseignement d’aujourd’hui.

On insuffle la philosophie de l’histoire à des marmots qui ne savent pas la suite des rois de France. On fait à des ouvriers ou à des paysans une conférence sinon approfondie, du moins détaillée, sur une question de lettres, de philosophie ou de science, qu’ils ne sont nullement préparés à aborder, et qu’entoure pour eux une nuit profonde. En user ainsi, c’est peut-être flatter leur vanité ; en vérité, c’est leur manquer de respect de la façon la plus grave, puisqu’on paraît croire qu’il n’est possible de leur faire valoir quelque chose qu’en les arrachant d’abord à tout ce qu’ils sont. On nomme progrès cet arrachement, et on secoue en l’air la pauvre plante qui, si on l’avait laissée dans sa terre, allait peut-être fleurir.

Le pis est que ce désordre encyclopédique se fait au nom de la Science. Non pas que l’esprit scientifique soit véritablement en honneur : il ne permettrait pas de pareilles plaisanteries. Mais le mot de Science est une des idoles du temps. Ce mot reste dans la tête de ceux à qui l’on n’a précisément rien appris. Il faut distinguer, dans un enseignement, entre les notions mêmes qu’on y donne et l’esprit qui les pénètre. Ces notions, ceux qu’on a instruits aujourd’hui ont d’autant moins de peine à les oublier qu’on les leur a plus confusément présentées. Mais ils retiennent quelque chose de la piètre philosophie qui les imprégnait. Ils croient à la Science, sans rien savoir. C’est-à;-dire qu’ils sont portés à penser que le jeu des forces les plus grossières suffit à expliquer toutes choses, et qu’il n’y a rien, en somme, de si plat que cet Univers qui les éblouit en vain, chaque soir, de ses myriades d’étoiles. Voilà le bienfait de l’instruction."

Abel Bonnard

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fouthese il y a 1 mois

" Opération « Livre Voyageur » avec Alexis Haupt : Faites voyager les mots et les idées
Grâce à la participation enthousiaste des lecteurs, plus de 1 200 livres ont déjà voyagé un peu partout en France. Pour ceux qui ne connaissent pas encore cette opération, le site Contre Propagande propose le livre "Avez-vous accepté le vaccin par conviction ou par contrainte ?" d'Alexis Haupt au petit prix de 2.20€ afin de le faire circuler au maximum. "

13 septembre 2024

" L’Importance de l’O.pération

Le site Contre Propagande et le philosophe Alexis Haupt sont convaincus que les mots et les idées peuvent voyager loin et avoir un impact positif sur notre société. Ils vous proposent de faire voyager les mots et les idées en déposant ce petit ouvrage dans des boîtes à livres, des salles d’attente, ou même lors de rassemblements entre amis. Une lecture essentielle pour comprendre et se souvenir de cette période sans précédant.

« Ce livre a donc pour objectif de contrer un éventuel narratif mensonger. Il est important de prendre de l’avance dans une guerre du récit, de penser sur le long terme. J’ai pris conscience de l’importance de libérer la parole, mieux, de la graver dans le marbre.»
Alexis Haupt "

Document

La suite de l'article ici:

https://lemediaen442.fr/operation-livre-voyageur-avec-alexis-haupt-faites-voyager-les-mots-et-les-idees/

Modifié il y a 1 mois, le samedi 14 septembre 2024 à 17:33

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fouthese il y a 1 mois

" Le malaise de ces Ex-Futurs Premiers ministres ! - Roxane d'Espalungue "



11 septembre 2024

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fouthese il y a 1 mois

13 septembre 2024

" Dictature digitale et servitude volontaire "



" Deux thèmes négligés ressortent du chef-d’œuvre de La Boétie : un, il est facile de contrôler les gens ; deux, il est nécessaire pour ce faire de les abrutir. La détérioration du matériel humain est essentielle. Le mot « abruti » ressort quatre fois du bref texte, il est insultant, et je me vois très satisfait de l’indiquer à ceux qui m’accusent d’abuser du terme « froncé » ou autre. En réalité pour jouer au tyran il faut être deux et il faut que la masse obtempère et même participe, voir « le conglomérat de solitudes sans illusions » (Guy Debord) qui existe déjà dans l’Antiquité dépeinte par Platon.
Le livre VIII de la République est un des textes politiques les plus importants du monde - voyez mon texte sur Platon et celui sur Bloom, qui me le fit redécouvrir. Debord recourt au terme d’imbécile aussi et Gunther Anders à celui de serf. Dans la civilisation de la télé, le téléspectateur-auditeur devient un serf (le mot est le même en allemand, rappelle le traducteur de Gunther Anders), un type qui écoute les ordres. Qu’il s’agisse de guerre, de vaccin, de climat, de reset, d’écologie, de chasse au Trump ou au Musk ou au Kennedy ou au Poutine ou au complotiste ou au climato-négationniste (mazette…), le serf d’aujourd’hui, fanatisé et dangereux, écoute toute ouïe et adopte la position de « l’imbécillité qui croit que tout est clair » (Commentaires sur la Société du Spectacle). Il est prêt pour toutes les croisades. "

La suite de l'article ici:

https://echelledejacob.blogspot.com/2024/09/dictature-digitale-et-servitude.html


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