Ni broyer du noir... - Future œuvre meublant la vacance d'un muséum...
Broyer du noir. (Clin d’œil)
En matière picturale, j’ai toujours affectionné le noir.
Car le pictural sur une toile se couche souvent sur le lit attentionné d’une toile si banche ; ainsi quoi de plus incisif, de plus fort que la velléité de sa couleur si contrastée.
Ensuite, quelle œuvre pourrait-il lui offrir des ébats de sa geste ?
Une accentuation première, un déroulé, ensuite un souffle, un murmure.
Le trait arrive, large, noir intense, continue le paysage de son dire, griffant tantôt un bas, un haut, voir une transversale ; explorateur à la fois osé tout comme en retenue.
Et puis vient la finale, tout en nuance, où le noir se fait plus diffus, jusqu’à n’être plus que l’effleurement d’une caresse où la toile blanche se confonds presque avec l’infime trace de ce qu’était le noir auparavant.
Et ce n’est pas un adieu du noir mais un au revoir par ce qu’il a de nouveau rendu si visible à la fin de sa geste minimaliste la toile l’ayant accueilli et dont il espère un autre bonjour, celui de l’œuvre suivante qu’il souhaiterait lui faire partager.
Edit : J'en rajouterais bien une couche de... Mais c'est pas sûr qu'il...va apprécier :
Le noir sait que sans elle, la toile, il ne serait rien, n’ayant d’autre support où poser sa conversation que celui infini, sans assise matérielle, quand elle ne l’est aussi émotionnelle, que celui du vide de l’Univers.
Modifié il y a 5 ans, le jeudi 20 juin 2019 à 23:36
Citation de rienousipeu
Broyer du noir. (Clin d’œil)
En matière picturale, j’ai toujours affectionné le noir.
Car le pictural sur une toile se couche souvent sur le lit attentionné d’une toile si banche ; ainsi quoi de plus incisif, de plus fort que la velléité de sa couleur si contrastée.
Ensuite, quelle œuvre pourrait-il lui offrir des ébats de sa geste ?
Une accentuation première, un déroulé, ensuite un souffle, un murmure.
Le trait arrive, large, noir intense, continue le paysage de son dire, griffant tantôt un bas, un haut, voir une transversale ; explorateur à la fois osé tout comme en retenue.
Et puis vient la finale, tout en nuance, où le noir se fait plus diffus, jusqu’à n’être plus que l’effleurement d’une caresse où la toile blanche se confonds presque avec l’infime trace de ce qu’était le noir auparavant.
Et ce n’est pas un adieu du noir mais un au revoir par ce qu’il a de nouveau rendu si visible à la fin de sa geste minimaliste la toile l’ayant accueilli et dont il espère un autre bonjour, celui de l’œuvre suivante qu’il souhaiterait lui faire partager.
Edit : J'en rajouterais bien une couche de... Mais c'est pas sûr qu'il...va apprécier :
Le noir sait que sans elle, la toile, il ne serait rien, n’ayant d’autre support où poser sa conversation que celui infini, sans assise matérielle, quand elle ne l’est aussi émotionnelle, que celui du vide de l’Univers.
J'ose dire:
l'éloge du N & B !
- Pour œuvrer,il faut s'imposer des références - et pas n'importe lesquelles...
- Populairement: le " haut du panier ".
J'en suis.À ma modeste place.Car j'aime savoir qu'il y a meilleur que bibi.Un horizon en guise de chemin - et il est rude par les plaisirs qu'il procure !
- Pour œuvrer,il faut s'imposer des références - et pas n'importe lesquelles...
- Populairement: le " haut du panier ".
J'en suis.À ma modeste place.Car j'aime savoir qu'il y a meilleur que bibi.Un horizon en guise de chemin - et il est rude par les plaisirs qu'il procure !
Une " Veillée" d'Eugène SMITH !
Un extraordinaire clair obscur qui accentue si magnifiquement ce qu'expriment les participants.
Citation de fouthese
À mesure que le temps passe,je me fortifie par les guides que je me choisis,m'impose !
De la Lumière ! Toujours plus de Lumière !
Pour apprendre comment faire...humblement... Mais,encore une fois,ce n'est que joie...
Donc: que ma joie demeure !
Au fait, à propos d'exposition, as-tu remarqué que parfois pour qu'une photo "existe" un peu plus, il faut être à la limite du "casse gueule" de l'exposition...quand les noirs sont au presque absolue de leur lisibilité, tout comme les blancs....augmentant une sorte de dynamique.
Citation de rienousipeu
Au fait, à propos d'exposition, as-tu remarqué que parfois pour qu'une photo "existe" un peu plus, il faut être à la limite du "casse gueule" de l'exposition...quand les noirs sont au presque absolue de leur lisibilité, tout comme les blancs....augmentant une sorte de dynamique.
Perso j'observe qu'avec l'école de photographie d'Arles,tout devient possible.
J'entends par là que les canons de l'esthétique gréco-romaine sont complètement bouleversés...
Citation de fouthese
Perso j'observe qu'avec l'école de photographie d'Arles,tout devient possible.
J'entends par là que les canons de l'esthétique gréco-romaine sont complètement bouleversés...
À tort à mon sens...
Je ne connais pas leur enseignement, ni vers quelles "dérives" artistiques ils tendraient à se commettre.
Sont pas, par exemple, vers des effets à outrance d'un low key ou high key ? (clin d’œil)
Citation de rienousipeu
Je ne connais pas leur enseignement, ni vers quelles "dérives" artistiques ils tendraient à se commettre.
Sont pas, par exemple, vers des effets à outrance d'un low key ou high key ? (clin d’œil)
En fait,le problème est beaucoup plus complexe qu'il n'y parait lorsqu'on est un néhyte en matière de photographie:
sur le plan esthétique,je pense que la photographie est épuisée. Pas sûr que un ( des ) photographe puissent apporter,proposer quelque chose de neuf,de véritablement neuf - essentiellement pour des raisons de limitation technique je pense.
Étant photographe,je pense que tout dérive vers une sorte de perfection technique qui n'ajoute rien.En d'autres termes,la forme prévaut sur le fond. - C'est bien à mon sens,mais c'est loin d'être suffisant...
Ça manque cruellement de fond.Et certains photographes sont sans scrupules s'ils pensent avoir trouvé un " fond " totalement inédit alors que,comme la peinture,la photographie est d'abord et avant tout un renouvellement si possible permanent de la forme.
Bref,ici aussi,il faut faire le " buzz " !
Pouah !
Citation de fouthese
En fait,le problème est beaucoup plus complexe qu'il n'y parait lorsqu'on est un néhyte en matière de photographie:
sur le plan esthétique,je pense que la photographie est épuisée. Pas sûr que un ( des ) photographe puissent apporter,proposer quelque chose de neuf,de véritablement neuf - essentiellement pour des raisons de limitation technique je pense.
Étant photographe,je pense que tout dérive vers une sorte de perfection technique qui n'ajoute rien.En d'autres termes,la forme prévaut sur le fond. - C'est bien à mon sens,mais c'est loin d'être suffisant...
Ça manque cruellement de fond.Et certains photographes sont sans scrupules s'ils pensent avoir trouvé un " fond " totalement inédit alors que,comme la peinture,la photographie est d'abord et avant tout un renouvellement si possible permanent de la forme.
Bref,ici aussi,il faut faire le " buzz " !
Pouah !
tu te tortures l'esprit ..
pour peu de chose..
la poésie ne vient jamais en se torturant l'esprit...
y'a jamais que les faiseurs qui pensent des choses aussi...
infertiles.....
comme l'entreprise..
duschnock and co....
par exemple...
qui elle a du mal à cacher qu'elle est lepeniste...
Modifié il y a 5 ans, le vendredi 21 juin 2019 à 01:04
Citation de arthur_rambo
tu te tortures l'esprit ..
pour peu de chose..
la poésie ne vient jamais en se torturant l'esprit...
y'a jamais que les faiseurs qui pensent des choses aussi...
infertiles.....
comme l'entreprise..
duschnock and co....
par exemple...
qui elle a du mal à cacher qu'elle est lepeniste...
Hé !
Je fais et je pense à partir de ce que je fais...
La poésie c'est une autre affaire... Celle-là je la laisse venir... - Comme tout ce qui est féminin...
Sinon...est-ce que duschnock est lepeniste... Si c'est vraiment le cas c'est son affaire.
Citation de fouthese
En fait,le problème est beaucoup plus complexe qu'il n'y parait lorsqu'on est un néhyte en matière de photographie:
sur le plan esthétique,je pense que la photographie est épuisée. Pas sûr que un ( des ) photographe puissent apporter,proposer quelque chose de neuf,de véritablement neuf - essentiellement pour des raisons de limitation technique je pense.
Étant photographe,je pense que tout dérive vers une sorte de perfection technique qui n'ajoute rien.En d'autres termes,la forme prévaut sur le fond. - C'est bien à mon sens,mais c'est loin d'être suffisant...
Ça manque cruellement de fond.Et certains photographes sont sans scrupules s'ils pensent avoir trouvé un " fond " totalement inédit alors que,comme la peinture,la photographie est d'abord et avant tout un renouvellement si possible permanent de la forme.
Bref,ici aussi,il faut faire le " buzz " !
Pouah !
Et bien, disons que les écoles de photographie jettent les bases :
- Comment techniquement bien la faire,
- Comment esthétiquement tenter de l'améliorer.
Après, vient effectivement le fond, mais là, comment l'apprendre ?
Puisque l'exigence du fond est telle - surtout quand en plus on en espère un côté novateur en regard de tout ce qui a déjà été fait - que cela demande une bonne part de génie.
Citation de rienousipeu
Et bien, disons que les écoles de photographie jettent les bases :
- Comment techniquement bien la faire,
- Comment esthétiquement tenter de l'améliorer.
Après, vient effectivement le fond, mais là, comment l'apprendre ?
Puisque l'exigence du fond est telle - surtout quand en plus on en espère un côté novateur en regard de tout ce qui a déjà été fait - que cela demande une bonne part de génie.
Le fond,c'est la réalité qui le propose à l’œil aguerri.
Bon,parfois rien ne se présente et l'on repart bredouille - mais tout dépend du sujet que l'on traite...
Certains sujets sont plus faciles parce que plus sensationnels et qu'ils collent à l'actualité.
Personnellement je les dédaigne...