Citation de quemandeur
Il y a du vrai dans ce que tu dis Groot
Il y en a ici qui auraient aussi besoin d'un bon exorciste
Je ne parle pas de ma discussion mais du forum
Tiens par exemple, si Elixir avait été parégorique çà aurait enlevé la chiasse à pas mal à commencer par elle
Citation de quemandeur
Oui je suis d'accord si tu veux parler du pape, et des évêques de Rome au Vatican.
Pas de ce pape actuel qui semble vouloir que la corruption s'arrête.
Mais si tu parles des simples prêtres, dans les campagnes, qui n'ont pas des super bagnoles, et quelquefois même à vélo, vont visiter les malades chez eux, leur donner l'Extrême onction, leur tenir simplement la main, et leur rappeler que Dieu les aime, ils sont utiles.
Du moins pour les croyants
Et ne pas oublier qu'être prêtre nécessite des études en théologie qui ne sont pas simple.
Officier jusqu'à trois messes par jour, se lever tôt et se coucher tard
Accompagner durant les pèlerinages, que ce soit à Jérusalem ou à Lourdes, les fidèles qui veulent y aller, et bien d'autres choses encore.
Bonjour
En Allemagne, les deniers de l'Église catholique se comptent... en milliards !
Quelques exemples /en Europe
C’est une opération de transparence inédite pour l’Église catholique en Allemagne : l’archevêché de Cologne a révélé pour la première fois son patrimoine. Celui-ci est évalué – accrochez vous – à 3,35 milliards d’euros. Cette fortune, qui, pour beaucoup, paraît indécente alors que le pape François se fait l’apôtre d’une « Église pauvre pour les pauvres », est constituée de biens immobiliers (environ 612 millions d’euros), de fonds de trésorerie (240 M€) et d’autres postes divers pour 130 M€. Mais la majeure partie de la richesse de l’archevêché de Cologne, le plus riche d’Allemagne, provient des investissements d’un montant de 2,3 milliards d’euros dans des fonds immobiliers, des titres financiers et des actions en bourse.
Pour comprendre d’où vient cette fortune, il faut savoir que les catholiques (ainsi que les protestants) d’Allemagne paient ce que l’on appelle la Kirchensteuer, c’est-àire une taxe pour l'Église prélevée à la source et indexée à 9 % du montant de l'impôt sur le revenu. Pour Cologne, cela équivaut à 573 millions d’euros de recettes par an, soit 26 euros par mois en moyenne pour chacun des deux millions de catholiques.
Expliquant l’utilité de ce patrimoine – ou tentant de le défendre – le vicaire général du diocèse, Stefan Heße a déclaré : « notre patrimoine est financé par les catholiques, mais nos œuvres caritatives profitent à tout le monde. » Il servirait surtout au fonctionnement des églises, des écoles, des centres d’accueil. En effet, près de 2 millions d’euros sont dépensés chaque jour pour des projets humanitaires en Allemagne et dans les zones de conflit du monde entier.
Cela dit, ces révélations rappellent les mésaventures de « l’évêque de luxe », Terbartz-van-Elst, qui avait fait construire dans son diocèse de Limburg (Hesse) une résidence pour le moins contraire au credo du pape : coût final, 31 millions d’euros. Pas sûr que cette somme ait profité à tout le monde...
Hôtels particuliers, bâtiments loués à un grand groupe, l'Eglise de France possède un important patrimoine immobilier. De son côté, le Vatican gère des immeubles de luxe en plein Paris.
L'église dissimule-t-elle ses richesses ? « Arrêtons les fantasmes ! L'Eglise est pauvre, car elle a plus de charges que de rentrées », répond Jean-Michel Coulot, secrétaire général adjoint, chargé des questions financières à la Conférence des évêques de France. Elle a pourtant ses petits secrets comme des immeubles dans les plus grandes villes de France, des hôtels particuliers en plein Paris ou des appartements loués à bons prix. « Nous avons surtout un patrimoine invendable, faits d'écoles et de chapelles, qui nous coûte plus qu'il ne nous rapporte. Effectivement, on ne peut pas vous cacher que nous avons certains immeubles rentables. A nous de les faire fructifier pour le bien de l'Eglise », glisse Bertrand de Feydeau, directeur des affaires économiques du diocèse de Paris et ancien président d'Axa Immobilier. En 1998, alors sous la casquette d'Axa, il avait piloté la rénovation du couvent des Bernardins, à la demande du diocèse. Une opération de 49 millions, financée à 35 % par le diocèse, et le reste par l'Etat, la Ville de Paris, la région, et le mécénat.
L'Eglise de France possède donc des « pépites » de grande valeur. Mais, et c'est moins connu, le Vatican lui-même est propriétaire d'une dizaine de magnifiques biens à Paris, dont certains sont loués par de hautes personnalités. En province, de multiples associations immobilières gèrent des dons et legs effectués par des bienfaiteurs.
Citation de catpurple
Bonjour
En Allemagne, les deniers de l'Église catholique se comptent... en milliards !
Quelques exemples /en Europe
C’est une opération de transparence inédite pour l’Église catholique en Allemagne : l’archevêché de Cologne a révélé pour la première fois son patrimoine. Celui-ci est évalué – accrochez vous – à 3,35 milliards d’euros. Cette fortune, qui, pour beaucoup, paraît indécente alors que le pape François se fait l’apôtre d’une « Église pauvre pour les pauvres », est constituée de biens immobiliers (environ 612 millions d’euros), de fonds de trésorerie (240 M€) et d’autres postes divers pour 130 M€. Mais la majeure partie de la richesse de l’archevêché de Cologne, le plus riche d’Allemagne, provient des investissements d’un montant de 2,3 milliards d’euros dans des fonds immobiliers, des titres financiers et des actions en bourse.
Pour comprendre d’où vient cette fortune, il faut savoir que les catholiques (ainsi que les protestants) d’Allemagne paient ce que l’on appelle la Kirchensteuer, c’est-àire une taxe pour l'Église prélevée à la source et indexée à 9 % du montant de l'impôt sur le revenu. Pour Cologne, cela équivaut à 573 millions d’euros de recettes par an, soit 26 euros par mois en moyenne pour chacun des deux millions de catholiques.
Expliquant l’utilité de ce patrimoine – ou tentant de le défendre – le vicaire général du diocèse, Stefan Heße a déclaré : « notre patrimoine est financé par les catholiques, mais nos œuvres caritatives profitent à tout le monde. » Il servirait surtout au fonctionnement des églises, des écoles, des centres d’accueil. En effet, près de 2 millions d’euros sont dépensés chaque jour pour des projets humanitaires en Allemagne et dans les zones de conflit du monde entier.
Cela dit, ces révélations rappellent les mésaventures de « l’évêque de luxe », Terbartz-van-Elst, qui avait fait construire dans son diocèse de Limburg (Hesse) une résidence pour le moins contraire au credo du pape : coût final, 31 millions d’euros. Pas sûr que cette somme ait profité à tout le monde...
OK, mais se souvenir qu'Hitler en tant que national socialisme, ne vouait pas de religion
C'est pourquoi il a détruit des Eglises
Brûler à Oradour sur Glane tous ses habitants
Selon les préceptes de Mein Kampf.
Et bien entendu, que l'Allemagne est le pays qui compte le plus de catholiques au monde
Je vous mets ici le reportage sur le pays de mon enfance, Dune Les Places
classé village martyr depuis 1945
Citation de quemandeur
OK, mais se souvenir qu'Hitler en tant que national socialisme, ne vouait pas de religion
C'est pourquoi il a détruit des Eglises
Brûler à Oradour sur Glane tous ses habitants
Selon les préceptes de Mein Kampf.
Et bien entendu, que l'Allemagne est le pays qui compte le plus de catholiques au monde
Je vous mets ici le reportage sur le pays de mon enfance, Dune Les Places
classé village martyr depuis 1945
Hola !!
Concordat entre Hitler et Eglise catholique allemande 20 juillet 1933
jeudi 18 janvier 2018.
Source : Jacques Serieys Sélection 30
En ce début d’année 1933, l’Eglise catholique constitue une force considérable en Allemagne avec :
- ses 20000 prêtres et 100000 religieux
- son propre parti (le Zentrum, Centre catholique) qui capte 80% de l’électorat catholique et compte le chancelier en exercice
- la Ligue populaire des catholiques allemands (Volksverein für das Katholische Deutschland) qui regroupe 500 000 membres et 4 500 associations affiliées
- ses mouvements de jeunesse (Jugend Deutschland) qui comptent 1 500 000 adhérents en 1933.
- son réseau d’écoles confessionnelles
Pour Adolf Hitler, encore marginalisé vis à vis des institutions politiques, gagner l’alliance ou même le soutien de l’Eglise catholique apparaît comme un enjeu politique décisif. Il va réussir.
A) Le flirt Eglise catholique et Parti nazi en Allemagne de janvier à fin mars 1933
- > 4 janvier 1933 : Hjalmar Schacht (financier et banquier, erésident de la Reichsbank, lié aux grands industriels) organise une rencontre entre Franz von Papen (Parti Catholique) et Adolf Hitler dans une villa mise à disposition par le banquier Kurt von Schröder. Ils passent un accord prévoyant l’accession d’Hitler à la chancellerie.
Quel objectif peut pousser alors le grand patronat, les chefs militaires et religieux à oeuvrer main dans la main avec les nazis ?
- Un objectif à court terme : détruire le Parti Communiste et forces du mouvement ouvrier en étendant la politique de terreur déjà engagée lors des précédentes élections.
- Un objectif historique bien plus ambitieux : imposer en Allemagne puis en Europe une contre-révolution permettant de tirer un trait sur l’évolution du monde depuis la Révolution française.
Lors de la première réunion de personnalités catholiques conservatrices de l’association bien nommée "La Croix et l’Aigle", Von Papen explicite la nature du 3ème Reich comme une "Contre-révolution chrétienne" pour effacer la Révolution française. Il faut avoir bien en tête cela pour comprendre la jubilation de nombreux prélats durant cette phase d’accession des nazis au pouvoir entraînant en même temps la mise en place d’un système social dictatorial au plus haut niveau.
- > 30 janvier 1933 : Adolf Hitler accède au pouvoir politique (chancelier) avec le soutien des députés du Parti catholique du Centre (Zentrum, 70 députés). Deux vice-chanceliers l’assistent, Von Papen et Alfred Hugenberg ( industriel de l’acier, patron de presse contrôlant environ 1500 journaux). La création d’un Etat totalitaire ne tarde pas.
- > 3 février 1933 : Hitler annonce au chefs militaires que son objectif consiste à s’emparer des territoires à l’Est de l’Allemagne, espace vital du Reich
- >22 février 1933 : 40000 SA et SS deviennent auxiliaires de police
- > 28 février 1933 : Un décret en six articles casse les droits individuels. L’article 1 suspend la liberté des personnes, liberté d’expression, liberté de la presse, droit à l’association et aux réunions publiques, confidentialités des postes et téléphones, protection du domicile et des propriétés. La détention arbitraire sans jugement est autorisée, y compris de la part des bandes armées nazies (SA et SS). En 15 jours, 10000 communistes sont arrêtés en Prusse dans des conditions qui préfigurent souvent le nazisme de la shoah.
- > février 1933 : soutien évident de l’Eglise catholique au nazisme et à ses alliés. Parmi les déclarations en ce sens, signalons celle du nonce apostolique, Monseigneur Cesare Orsenigo (représentant du pape) : « L’Eglise catholique, en accord avec l’attitude adoptée jusqu’ici par le Vatican et afin de servir ses intérêts, est prête à lutter aux côtés du nouveau gouvernement allemand nationaliste et chrétien contre le bolchevisme et ses partisans, et, selon le droit canon, rien ne s&rsquopose à ce qu’un catholique vote pour le Parti national-socialiste ou pour des partis patriotiques de même tendance. »
- > 27 février 1933 : Les sept jours fériés du calendrier catholique sont reconnus comme fêtes légales du national-socialisme............