abigael Tu veux la rencontrer ? Tchat avec elle !

Description

.....[angélique]....

regardez la cette fille pitoyable...personne ne l'a regarde...elle passe inapercue...vetue de noir pour se confondre avec le silence...le chaos...riez bien de ce corps inarticulé...tout ce qu'elle sait faire...c'est pleurer sur son sort...envier le moment de sa mort...rever d'un autre monde...d'une autre époque...blessé par les gens qu'elle aime...plutot par celle qu'elle aime...elle se forge un espoir de la repousser un jour...pour tourjours...

Depuis elle ne parle plus que par des larmes...sa manière de s'exprimer se fait pas des dessins...des anges torturés...qu'elle admire...qu'elle aime comme ses enfants...sa folie sur ces êtres ailés fut tellement grande qu'elle se tatoua des ailes dans le dos...elle a fini par se prendre pour l'un d'entre eux...

son unique rêve etait de devenir illustratrice...mais elle n'arrive même plus à dessiner pour elle même...où est partie cette envie...cette magie qui l'animait?...des images subliminales crassent son esprit...

"une hache à la main...sa robe souillé de sang...mais pourquoi cette petite fille sourit elle?"

Durant un court moment de bonheur elle se souvient faire le trottoire...avec des amis...les kitchen mobidick...faire soutif au passant...ou se frotter sur les poteaux...les filles...quand elle y pense lui redonnent le sourire...rebel...street...forest...ce temps qui pour vous vous semble paranoiaque et incompréhensible...lui semble si lointain...

une autre passion est en train de naitre...c'est le chant...elle ne semble pas faire partie de celle qui se fond dans la masse STAR AC...mais c'est simplement par rapport au fait que pour une fois c'est pas sa mélancolie qui la relève de sa pénombre...mais l'envie de vouloir la chanter...

elle aime ecrire ses pensées sans sens réel...sans quelconque origine...sans but réflechi...ses mots sortent et elle les déverse sur du papier...comme possédée par ses pensées...le regard vide...la main guidée par l'expression de l'echo qui résonne dans sa tête...
"je suis et serais toujours jalouse de cet immonde éphémère..."

ne cherchez pas à comprendre...

voici l'un de ses textes...

"Je suis un ange mais je n'ai pas d'ailes ...le monde s'écroule autour de moi...il m'entraine dans sa perte...souffrances...suis je la cause de cette destruction? ...je perd pied...Bercée par mes illusions...blessée par mes douces rêveries..j'ai perdu mes ailes...je les ai arrachées...simplement pour ne plus vivre un bonheur illusoir...qui me fera encore chuter...pour mieux rebriser mes ailes...Déchu de mes croyances,j'erre la nuit avec le fardeau des souffrances portés a ceux que j'aime...et qu'ils ont porté à moi même...J'avance avec une étrange mélancolie...une étrange tristesse qui est devenu un bien être...une façon de se sentir exister.."

elle a réussi à se retrouver une fois...en lisant un texte de baudelaire...

"Comme un bétail pensif sur le sable couchées,
Elles tournent leurs yeux vers l'horizon des mers,
Et leurs pieds se cherchant et leurs mains rapprochées
Ont de douces langueurs et des frissons amers :

Les unes, cœurs épris des longues confidences,
Dans le fond des bosquets où jasent les ruisseaux,
Vont épelant l'amour des craintives enfances
Et creusent le bois vert des jeunes arbrisseaux ;

D'autres, comme des sœurs, marchent lentes et graves
A travers les rochers pleins d'apparitions,
Où saint Antoine a vu surgir comme des laves
Les seins nus et pourprés de ses tentations ;

Il en est, aux lueurs des résines croulantes,
Qui dans le creux muet des vieux antres païens
T'appellent au secours de leurs fièvres hurlantes,
O Bacchus, endormeur des remords anciens !

Et d'autres, dont la gorge aime les scapulaires,
Qui, recelant un fouet sous leurs longs vêtements,
Mêlent dans le bois sombre et les nuits solitaires
L'écume du plaisir aux larmes des tourments.

O vierges, ô démons, ô monstres, ô martyres,
De la réalité grands esprits contempteurs,
Chercheuses d'infini, dévotes et satyres,
Tantôt pleines de cris, tantôt pleines de pleurs,

Vous que dans votre enfer mon âme a poursuivies,
Pauvres sœurs, je vous aime autant que je vous plains,
Pour vos mornes douleurs, vos soifs inassouvies,
Et les urnes d'amours dont vos grands cœurs sont pleins !"

_femmes damnées_
tiré du livre _les fleurs du mal_

je pense que vous en savez assez sur cette médiocre fille pour le moment...peut être qu'elle en dira plus une prochaine fois...ou si vous le demandez

écrit par angélique elle même...ne me demandez pas pourquoi j'ai utilisé la troisième personne...car c'est ainsi...j'existe pas...