Né d'un père algonquin, d'une mère bavaroise et d'un oncle swahili, je m'aperçus bien vite que ce monde que j'honorais de ma présence n'avait rien du paradis qui m'avait été promis lors de ma précédente incarnation. Profondément déçu, je décidai de me retirer dans une dimension parallèle (le petit plan d'existence juste à côté, à droite, là...c'est coquet, je vous jure) afin de réfléchir à l'orientation qu'il convenait de donner à une existence d'ores et déjà vouée à l'excellence ainsi qu'à une quasi-éternité.
Ayant assisté depuis ma douillette retraite au trépas de ma "famille" toute entière dans l'incendie manifestement criminel de leur village, j'executai un magistral bien que discret come-back dans votre monde médiocre, fort d'une résolution pour le moins essentielle: ne jamais faire le crétin avec des allumettes.
Petite présentation succincte ? Ok...alors : général de nombreuses légions, éminence grise des plus illustres dirigeants (de Bonaparte à J2M), alchimiste renommé maître ès poisons et philtres d'amour, ange rédempteur, démon chaotique, super-héros anorexique, vampire syphilitique, lanceur de poules de classe mondiale, biographe de Joe Dassin, top-model prognathe, pokémon herbe, rempailleur de chaises, chorégraphe dans Fame, vendeur de caravanes, ourson dans la pub Valvert...je suis tout cela à la fois et bien plus encore.
Entité métamorphique ne servant ni le bien ni le mal mais rejetant toute forme de neutralité (l'extermination de la race suisse est d'ailleurs inscrite à mon planning...give me time, just give me time...), je suis Alexander Adam Falka dit Aladfal (de toute manière, à quoi bon me fatiguer, vous ne manquerez pas d'écorcher mon nom, niais que vous êtes...). Je suis à l'Homme ce que le loup est au chien: plus sauvage, plus noble, je me trouve hélas également en sous nombre.
Sachez, pour finir, que contrairement à ce que pourrait laisser croire le laïus ci-dessus, je suis un être éminemment accessible (si,si...) et que , de surcroît, j'ai cessé de faire mes besoins partout (si, si, si...). Vous admettrez qu'il serait dommage, regrettable au plus haut point, voire même criminel de vous priver de la joie (et de l'honneur) d'approcher une "personne" aussi inestimable que MOI.
Quoi, les chevilles ? Quelles chevilles, enfin ?
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