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Amadea , 39 ans , Femme , Nantes
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Relation Virtuelle

Description

Toujours les memes mots, les memes actes. Boire, danser, discuter, boire, embrasser. Peu importe l’ordre, la personne, puisqu’on n’est pas amener à la revoir, qu’on ne le souhaiterait parfois même pas. Etre interressé est si rare, demande trop d’efforts. L’instant présent est beaucoup plus sacré. C’est ce qui posa un sourire furtif sur la route du retour. Mais la haine du lendemain aura raison de cette euphorie. Hier n’est plus que des chiffres, des litres, des poupées gonflables de chair et de sang.

Une faible lueur me réveille les dimanches et jours de congé. L’œil est encore noir, non démaquillé, scellé par des larmes qui ne sortent maintenant que la nuit sans que je ne le veuille ni le contrôle, piégés dans des rêves nébuleux aux trop vagues souvenirs. Les réveils se taisent, mon corps s’étire et se noie dans le plaisir de rester hors du temps et hors d’un lieu. Juste la chaleur et la somnolence. Je ressens la puissance de ma vie au fil des quarts d’heure, le fait que je n’ai rien à faire, que rien de m’attends nulle part, que je n’ai aucune raison de me lever mais qu’il faut « le faire ». Je secoue symboliquement la tête, envois promener les idées négatives fonçant sur moi comme des éclairs coupants, quelques gestes de stress et go.
Un soleil qu’on ne voit pas à cause des arbres devenus trop touffus tapissent le peu de sol perceptible de jaune, les toits d’un rayon éclatant. Il y a quelques mois je voyais encore le trottoir d’en face, une voiture se garait et un homme avec ses deux fils rentraient dans son immeuble. Je voyais une vitre s’ouvrir, j’imaginais un tableau, une applique allumée. Maintenant un amas naturel masque tout, m’isole du haut de ma fenêtre d’où je semble dominer la rue car personne n’habite au dessus de moi appart le vide et la beauté du ciel. J’attend l’hiver quand les feuilles tomberont, quand l’été aura fané, quand je serais à nouveau concentrée sur moi-même, comme aux dernières lueurs du printemps. Je ne pourrais alors plus regarder la nuit sans prendre froid et sans trembler, mais ce sera cette fois juste une réaction corporelle qui dictera tout ces mouvements, ses frissonnements, ses déplacements. Plus un tremblement incontrôlé, ni le froid mené par une fenêtre ouverte qu’on avait oublié. Les étoiles seront-elles visibles entre les branches mortes redevenues fines ? J’en ai vu l’autre jour et ça faisait trop longtemps que je n’avais pas été ainsi apaisé. Ca m’a rappelé d’autres étés, ça m’a rappelé ma petitesse, ça m’a rappelé des rêves qui sommeillent encore en moi, l’espoir de l’immensité, d’un ailleurs.

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