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A propos de ame-useur.public

Joueur de violon , 85 ans , Femme
Etait en ligne il y a plusieurs jours

Description

~ Âme-Useur Public ~

Je suis le Violoniste, et je
Me complais à tracer des mélodies. Je
Joue pour le plaisir, et des oreilles et
Du coeur. Le
Violon est une mère, et si vous trouver que ma prose est
De l'ordre du badinage infâme, je suis entièrement d'accord.
L'Harmonie cachée est délicieuse, autant que de voir se balancer l'
Automne au bout de son propre jugement.




~ Sweldian ~

12 septembre.

Cette nuit j'ai enfin pu trouver de quoi écrire. Je pense, au jugé de tout ce qu'on m'apprend dernièrement, qu'il faut impérativement que je compile chacune de mes reflections par écrit. J'ai bien peur d'avoir déjà oublié certaines choses.

L'infant de putain m'a dit des choses:
Nous sommes tous les enfants de la terre.
Les divinités anciennes qui l'ont créée ont choisi notre race pour les honorer.
Nous sommes choisis parmi cette race pour les prier et reçevoir d'eux le savoir.
Ce savoir, c'est modeler.


De deux choses l'une: Soit il se moquait de moi, soit il parlait réellement de ce en quoi il croit.
Avec une certaine frayeur, je dois avouer que je le pense sincère.

13 septembre.

Il faudrait que je compulse mes souvenirs, certains me troublent. Les paroles de Maeron de même, et je crois avoir fait quelques recoupements.
Je dois penser à le questionner davantage, lui ou un autre d'ailleurs, sur ce que je suis devenue, en général. Un autre serait une meilleure idée par ailleurs, ça m'évitera de dépendre de ses humeurs, ou de ses plans. Avec plusieurs points de vue, j'approcherais davantage de la réalité.

Mon plus vieux souvenir est l'enterrement de mon petit frère. Je me souviens du cimetière gris, des larmes de mon père, de ma tante. Je ne me souviens pas de lui vivant, à part d'une vague ombre qui me volait mes poupées. Il est mort d'une maladie congénitale, venant de ma mère, l'hémophilie je crois.

Ensuite, je me souviens que, devenue la seule héritière, et par là, la gamine la plus capricieuse (et qui se savait l'être) du domaine, le Duc mon père, désespéré de ne pas avoir de descendance masculine, et que je fasse fuir toutes les courtisanes qui auraient pu lui en donner, me confia un navire, et sous le couvert de mon éducation, m'envoya au diable.
Je ne lui en veux pas, je ne lui en ai jamais voulu. J'avais la liberté, l'argent, et un nouveau monde pour moi, à 13 ans. Jamais je n'aurais imaginé que mes manigances auraient si bien fonctionné.

Le débarquement a été un moment magique. J'avais comme attaches à ma vie deux gardes du corps aussi intelligents que les huîtres accrochées à la coque du Pourpre Cinglant, une gouvernante trop occupée en cale, et deux trois marins qui se sont vite dispercés dans le port. Ce port! Un véritable lieu de débauche de vie, et de morts à en connaitre la violence.
Je l'ai aimé tout de suite. J'adorais m'y promener, intouchable, avec mes deux molosses. J'avais pour seule arme mon orgueil, et pendant presque quatre mois ce fut assez.

Ensuite, vint la seule morsure qu'il me fut infligé. Maelgwyn, un noble (du moins je supposais) et séduisant (du moins de mon âge) garçon. Je m'étais amusée à le séduire, je ne savais à quel point. Au point qu'il me désire sans me tuer, le pauvre fou; et je me suis retrouvée inconsciante dans la rue.
J'ai entendu les voix d'autres personnes qui assistaient. "Maleon", disait Maelgwyn. Et une autre, plus proche, qui sussurait. Longtemps j'ai cru à mon imagination.

J'ai rencontré un vampire ensuite, un autre. A qui j'ai parlé. Il m'a offert une arme contre les siens, m'a dit de venir si je devenais des siens, pour qu'il m'enseigne à ne plus l'être, à rester humain.
J'ai pris l'arme et ai oublié son nom. Le dédain sans doute.

J'ai su ensuite l'origine de la voix. J'ai fait la plus merveilleuse rencontre de ma vie; à tel point que je m'en souviendrais et ne l'écrirais pas.
Je ne confie que son nom.
Dhall.

Enfin, je suis allée un matin ou je ne trouvais pas le sommeil, dans un lieu que ma gouvernante m'avait interdit. Il fallait donc que j'y aille sans mes gardes, assoupis, eux. J'y suis allée.
J'ai rencontré Thilius.
Il m'a violée.
Je me suis enfuie après l'avoir à peine blessé avec un chandelier.
Je me suis enfermée dans mon navire, je ne voulais voir personne.
Maelgwyn est revenu. Comme un grand seigneur sur ses propres terres.
Il m'a dit que j'étais enceinte, j'ai hurlé.
Il m'a trainée dehors par les cheveux, son visage avait changé d'expression.
Il m'a fait tout lui dire.
Un autre homme est arrivé. Il m'a examinée, il a voulu me toucher, je l'ai gifflé.
Maelgyn a alors déclaré: "Je n'ai jamais vu quelqu'un vous remettre si vite à votre place, Millvisage."
Maelgwyn m'a pris la main, et a dit qu'il m'apprendrait à me défendre.
Je suis rentrée, il pleuvait.
Millvisage est revenu, dans ma chambre.
Il a dit qu'il voulait m'arracher l'enfant qui poussait en moi.
Je lui répondu que je ne voulais pas qu'il me touche.
Il m'a alors violée lui aussi, et m'a retiré l'enfant des entrailles.
Je me suis évanouie quand il m'a dit, à l'oreille, alors que je pleurais:
"Je reviendrais chaque nuit, jusqu'à ce que Maelgwyn m'appartienne. Je vous referais la même chose jusqu'à ce qu'il comprenne. Vous êtes un jouet pour moi."

Quand je me suis réveillée, j'ai fait ce qu'il y avait de mieux à faire pour me défendre.
Je me suis tranché les veines.
Je me souviens vaguement avoir vu Maelgwyn dans ma chambre alors, qui me serrait contre lui. Il était ému. Sans doute, il pleurait. Ou alors, c'était mon sang dont l'odeur flottait.
Je lui ai dit pourquoi je l'avais fait. Peut être que Dhall m'entendait, m'écoutait, me dirigait: il y avait des voix autour de moi.
Enfin, je suis morte.

Quand je me suis éveillée, Millvisage, au dessus de moi, riait.
"Tu étais mon jouet, tu seras mon arme. Une machine de guerre."
Puis la Soif m'a volé ma conscience.



En conclusion à tout cela...
Oui, j'ai été choisie par les esprits de la Terre pour les honorer. Je sais qu'ils guident. Qu'ils me guident.
L'âme de Millvisage est à moi, tout autant que la vie de Thilius.
Que ça à prendre, et je n'aurais plus que la chair à fouiller.
Me reste à trouver la force.


14 septembre.

Un détail me chagrine. A mon Eveil, j'étais toujours vierge, semble-t-il.
Quel aurait-été l'avantage pour cette catin de Père de me rendre ce qui m'avait été volé, alors que c'était ma Rage qu'il désirait?
Il faut que je passe à quelques expérimentations.

15 septembre.

L'enfant que j'ai capturée était bien vierge. C'était bien cette membrane, fine, souple et aisément déchirable.
Cette question me laisse perplexe toutefois.

16 septembre.

La femme a un utérus ressemblant presque trait pour trait à une figue mûre.
Le sang qui s'en écoule a un goût prononcé.

17 septembre.

J'ai repris le Pourpre Cinglant. Ils étaient surpris de me voir. Deux ans ont passé, m'ont-ils dit. En ajoutant que je n'avais pas changé. La fortune a été pillée, mais ils sont restés sur l'ordre de mon père.
Aurait-il des remords avec l'annonce de ma mort certaine? Parfait, sa culpabilité, et mon retour saine, sauve mais marquée sera la mine d'or de sa culpabilité.
Je vais aménanger mon domaine.

18 septembre.

Il me faudra vraiment avoir des réponses conscernant le pouvoir vampirique. Mes servants manquent de cette servilité que je croyais coutumière à ceux qui fréquentent trop les Marche-Mort, comme disait ma grand-mère.
Pour les deux petits que j'ai capturés, leur dissection m'a approté les mêmes réponses que pour la précédente.
Il me faut une femme enceinte.






2 décembre.

Merveilleuse nuit, j'ai rencontré Thilius.
Je lui ai joué la plus belle fin. Il a voulu m'approcher, me toucher - Oh en le voyant j'avais pris mes plus beaux atours, ceux que je m'étais modelés moi-même- et je lui ai tranché une main, le serpent et la queue.
Il est mort en une longue heure de jouissance exquise.
C'était presque trop facile, mais la scène est gravée en moi.
Dommage que je n'aie pas réussi à le maintenir en vie, je l'aurais bien gardé comme trophée hurlant dans mon salon.
Enfin j'aurais peut être une autre occasion.
Il parait que ce n'est pas la première fois qu'il meurt.


4 janvier.

J'ai découvert quelques secrets du sang.
Mes servants ne me poseront plus problème. Déjà, ils me sont liés, de plus avec l'apparence que leur chair a pris je sais qu'ils n'iront pas dehors sans ma présence et mon accord (ainsi qu'une breve modification, s'entend) ou ils iraient au bucher aussitôt.
Cette existence commence à être enrichissante. Je pense qu'il y a un pallier superieur.
Je vais le franchir.




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