Découvrir le Coran
On ne peut découvrir l’islam sans découvrir le Coran. Il est, en effet, le livre sacré de l’islam. Il a été révélé au sceau des prophètes Mohammad, paix et salut à lui, il y a plus de 14 siècles.
Mais avant de parler du contenu du Coran proprement dit, il est utile de préciser deux points surtout pour le lecteur non averti
Premièrement : le Coran recommande de croire à tous les livres divins qui le précèdent et à tous les envoyés de Dieu. En effet, les grands prophètes qu’a connu l’humanité sont cités dans le Coran ainsi que les enseignements de religion monothéiste qu’ils ont apporté à leur peuples respectifs. Abraham, Jésus, Moise ainsi qu’une vingtaine d’envoyés de Dieu sont cités dans le Coran- que la paix soit sur eux tous.
Deuxièmement : le Coran n’a pas été révélé au seuls musulmans ou aux seuls arabes, il s’agit d’un livre sacré qui a la particularité d’être universel et éternel. Il rejoint, dans cet attribut, le prophète Mohammad, paix et salut à lui, à qui Dieu a donné la mission d’apporter le message à tous les peuples sur terre jusqu’au jour du jugement.
Le Coran traite de nombreux sujets. Il parle de la vie terrestre, céleste, de Dieu, des anges, des prophètes, des livres divins, de satan, du licite et de l’illicite, du bien et du mal, des peuples, de l’histoire, des pratiques religieuses, de la résurrection, des plantes, des animaux, des étoiles&
Il contient, en outre, les grands préceptes de l’islam, ses commandements, les devoirs des musulmans, ainsi qu’une multitude de sujets dont certains n’ont été élucidés qu’au cours du 21e siècle de l’ère chrétienne.
Il serait illusoire de présenter le Coran en quelques lignes, car il faudrait le lire.
Il faudrait lire le Coran non seulement pour découvrir l’islam, mais aussi pour découvrir la beauté du verbe de ce livre car il est, en lui-même, un miracle.
(On ? dit que) Chaque prophète avait un miracle évident :
Abraham, paix et salut à lui, est sorti indemne, par miracle, des flammes dans lesquelles Nemrod l’avait jeté.
Jésus, paix et salut à lui, pouvait ressusciter les morts, guérir les lépreux et les muets grâce à Dieu.
Moise, paix et salut à lui, avait ouvert l’océan, grâce à Dieu, pour permettre aux fils d’Israël poursuivis par le pharaon de l’époque de traverser la mer rouge.
Mohammad, paix et salut à lui, le sceau des prophètes, avait lui, le Coran.
D’aucuns pourrait poser la question : qu’est-ce qu’un livre, aussi sacré soit-il, pourrait avoir de si miraculeux ?
Pour répondre à cette question, il faudrait, encore une fois, lire le Coran.
La psalmodie de ses versets est, en elle-même, un remède au stress, au malaise, au mal de vivre et à tous les maux de notre époque.
Des chercheurs occidentaux l’ont déjà testé. Ils ont comparé l’effet de l’audition du Coran par leurs patients à l’effet causé par l’audition de simples textes lus en arabe par de belles voix. Les résultats sont spectaculaires. Les patients, quand ils écoutent le Coran, sentent une relaxation et un apaisement certain, confirmé par l’enregistrement de leurs données médicales.
D’autres ont essayé de tester l’effet de la lecture des versets du Coran sur les plantes. Les plantes à côté desquelles on a mis des magnétophones diffusant le Coran poussent mieux que les autres.
Quoi de plus éloquent, de plus pratique, de plus prouvé scientifiquement dans cette ère où les gens ne croient qu’à ce qu’ils voient et qu’à ce qui est prouvé par la science « moderne ».
M. Mohamed El Hammami Souibgui s’interroge dans son livre les versets coraniques : « Le Coran est-il beau ou plus que beau ? Le qualificatif beau peut-il être sa vraie couronne ? Beau par ses mots, "beau" par ses versets, beau par ses sourates, beau par son écriture, beau par son style, beau par sa psalmodie, le Coran se satisfait-il de "beau" pour qualificatif ?
"Nous t’avons apporté le sublime (al adhim) Coran" (1). Telle est la réponse. C’est ainsi que le Seigneur a décrit Son Livre. Plus que beau, le Coran est sublime » (2)
Certes, les "savants" orientalistes (savants entre guillemets) peuvent ne pas être d’accord, ce qui pousse S. Parvez Manzoor à dire :
« Il y a peu d’exemples, si tant est qu’il y en ait, où l’on voit une écriture sainte d’une foi universelle traitée avec une animosité pathologique telle que celle des orientalistes lorsqu’ils abordent le Coran .» (3)
Pour conclure, le Coran nous parle dans une langue mélodieuse d’une beauté incomparable avec un vocabulaire vif et imagé afin d’attirer notre attention sur notre finalité, notre destinée, sur le jour du jugement et l’éternité qui nous attend. Les sourates qui ont été révélées pendant les premières années du message sont très éloquentes à ce sujet, je vous conseille de les lire...
Notes:
1- Coran, Sourate Al hijr (15), verset 87.
2- Mohamed El Hammami Souibgui: « Les versets coraniques . Edition El Badr, France, Mai 1996, p 56.
3- S. Parvez Manzoor: « Method against Truth. Orientalism and Qur’anic studies in The Muslim World Book Review , édition The Islamic Foundation, Leicester (Angleterre), vol 7, n°4 (1987), p 33.
Publié le: vendredi 28 juillet 2006
Découvre les profils similaires à proximité susceptibles de t'intéresser !