Des armes, des chouettes, des brillantes
Des qu'il faut nettoyer souvent pour le plaisir
Et qu'il faut caresser comme pour le plaisir
L'autre, celui qui fait rêver les communiantes
Des armes bleues comme la terre
Des qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme
Dans les yeux, dans le cœur, dans les bras d'une femme
Qu'on garde au fond de soi comme on garde un mystère
Des armes, au secret des jours
Sous l'herbe, dans le ciel et puis dans l'écriture
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures
Et qui mettent la poésie dans les discours
Des armes, des armes, des armes
Et des poètes de service à la gâchette
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes
Au bout d'un vers français brillant comme une larme...
B.C
Tu viens encore chaque nuit visiter mon jardin enfoui
Comme une trainée d'or effilochée,
Toi la douce trace hurlante
Dors mon ange de désolation
Dès que le vent aura tourné, nous ferons diversion
Et tu m'emmèneras
Tu sais maintenant... De ce côté du monde, on étouffe
L'odeur du souffre et du cristal brisé s'incruste au tréfonds des chairs
En direct, notre coeur en dissection
Dans leur panier à ordures il y aura cinq cent dix versions
Pour engraisser les porcs
Dors mon ange, dors
Dors mon ange, dors
Dors mon ange... dors.
L'éternité nous appartient
Chaque seconde la contient
Dis-moi, te souviens-tu des splendeurs nocturnes, et des rires fous
Et dans l'iris, plantés comme des poignards, des éclats de vie, rien qu'à nous
Dors mon ange de désolation
Rien ne pourra jamais nous enlever nos frissons
On mixera la voûte céleste avec le macadam
Et tu m'emmèneras
B.C
Découvre les profils similaires à proximité susceptibles de t'intéresser !