_______________________________Journal intime____________________________
27/07/XX
CheR jOurnAl.
Aujourd'hui j'ai douze ans et six mois et une semaine et trois jours et six heures et trente deux minutes ! Maman est partie aujourd'hui, elle m'a dit que si j'ai des ennuis il y à tout ce qu'il faut dans la grange ! Je vais voir, je reviens !
OoO
JourNaL.
Ouuaahh la grange! Il y à plein de lames! D'armes! Un fleuve! J'en avait jusqu'aux dessus de ma tête ! J'y ai remis un gros cadenat, je n'ai pris qu'un sabre, beau! Avec des gravures et des serpents !
OoO
31/07/XX
Journal.
La soeur pleure, elle a faim, maman n'est plus là. Le sabre est lourd, mais je m'y habitue.
OoO
06/08/XX
CheR jOurNaL.
J'ai rangé le sabre dans la grange. J'ai mis les vaches, les moutons, le chat et la soeur aussi. Après j'ai tout brûlé. Maman n'est pas revenue. Tous sont mort de faim. Moi j'ai mangé la crêmiere. Jeune Dame brune, avec des grosses mammelles. Imposantes et gouteuses. Je l'ai bourée, et je l'ai bouffée.
Qu'est ce que je deviens,cher journal ? Un monstre où commencerais-je seulement a vivre?
Il y a trois semaines, j'ai perdu mon oeil. Le sabre l'a emporté. Et les vaisseaux avec.
OoO
09/08/XX
Cher j.
J'ai faim. J'aurai dû bouffer la soeur.
OoO
12/08/XX
Ch. J.
Un monsieur est venu. Il m'a acheté la maison. Il a dit en faire un repere de catins. Catins? Je lui en ai demandé une comme paiement. Il a accepté. J'ai fait seché la viande et je l'ai rangée dans un sac en peau de buffle.
Je part en voyage. Tu va me manquer. Je laisse ces feuilles à qui voudra lire. Mais n'oubli pas, journal. La Terre est maitre du destin. La soeur à dit ça, avant de bruler.
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°~ Et le jeune Melconée qui reste seul dans la Taverne des Délices au sons ennivrants et exquis, son nez retroussé et froncé pour essayer de capter les effluves de Dames aux envies perturbantes présentes dans cette charmante Taverne. Son oeil droit est d'un marron crêmeux, virant vers le noir. Quand au gauche, ce n'est qu'un cratere dans lequel un globe lisse et huileux, bille de porcelaine, glisse et palpite sans repos, tel un sphere appaisante de son lourd fardeau qu'est la privation de ce futile globe occulaire. Certes, perdre un oeil n'est pas commun, mais c'est sans honte qu'il sourit, charmeur, aux Gentes Dames qui croisent son regard. Chapeau levé, courbettes et gourgandises chantoyantes, le voilà qui sans peine tente d'attirer les jeunes femmes dans ses mailles, dans son filet sucré aux seul parfum, celui de la Luxure.
Une femme se détourne sur son passage, elle se rince les prunelles sur ce jeune homme à la peau pâle comme la neige un matin d'hiver sur les steppes, aux yeux étrangement différents, au lèvres étirées d'un sourire d'ange, sous une museliere de cuir et de peaux. Museliere ? En effet, les sangles passant sur sa nuque et autour de son crane, fermée par une boucle contre sa pomme d'adan, le jeune Démon cache son charmant minois devant une cage macabre. Nombreux seront les sourcils qui s'hausseront devant un tel individu, mais qu'importe, sachez seulement, trépitant marauds, que ce n'est que la différence qui attire la curiosité, que le commun dégoute, et que c'est dans cette pièce, en compagnie de l'Homme Macabre, que tout une histoire commencera.
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