Description
Voilà.
Millions de couleurs cueillies parmies des milliards de moments.
Milliard d'instants, milliers de paysages, millions d'invidus, et dans cette multitude
un sentiment unique qui nous est propre, selon que l'on soit plus ou moins sensible,
aux couleurs, aux moments, aux multitudes et sa propre singularité.
Parmis les paysages, parmis les instants, un levé de soleil est un des paysages les plus colorés qui existent (non ?).
Et dans ce spectacle, où les cieux du bleu les plus paisibles viennent se marier aux rouges les plus passionnels,
on oublie presque l'explication rationnelle...
Voilà.
L'astre luit, parce qu'en fusion. Et, étrangeté de la nature, dans l'univers de ces milliards d'étoiles: la notre.
Pile poile celle dont on avait besoin pour exister, à la juste distance, pour qu'elle nous réchauffe sans nous bruler.
Mélange de gaz. Tumultes perpetuels et réactions nucléaires. Anéantissant toute vie qui voudrait si établir, l'astre nous nourrit.
Je le regarde. Sa rontondité et ses rayons m'évoquent, de l'infiniement grand à l'infiniment petit, un autre monde rond.
Voilà.
Un ovule. Une course. Que le meilleur gagne. Un autre type de fusion.
Les rayons du soleil s'échapent; les spermatozoides accourent.
Qu'est ce qui les attirent ?
Que murmure le gagnant à l'oreille de l'ovule pour qu'il le laisse entrer ?
"Regarde, j'ai même pas mis des tennis, je peux entrer ?"
Voilà.
L'endroit où la scéne se passe, c'est la femme.
Evidemment, je voulais lui rendre hommage (qu'on me pardonne cette faiblesse).
Et comme l'hérotisme (voire le porno) foisonnent sur le net, je passe par un clin d'oeil plus "biologique"...
C'est peut être moins flateur...
Mais en dépit de tous les mots qu'on peut employer, malgré toute les preuves que nos conscienses existent,
l'être humain n'en est pas moins une espèce animale, pour qui la reproduction passe encore, mesdames, par vos trompes.
Voilà.
Un éléphant trompe énormémment. "Combien de pates cet éléphant posséde-t-il ?"
Illustration de la perfidie de l'Homme. On peut tricher sur tout.
Illustration aussi de la puissance du dessin, de l'art pour généraliser davantage.
C'est sûr c'est pas du "Leonardo Da Vinci", parce que je trouve qu'à part Dali, les peintres manquent parfois d'humour.
Et, je crois, que le profil vise à me décrire ... ;-)
Voilà.
"Elephant man". Le profil vise à me décrire (oula je lis à l'avance les "c'est vrai que tu ressembles à Elephant Man"), et je réponds déjà.
Effectivement, je pense ressembler "plus à Robert qu'à Redford", mais, au final, je m'en porte pas plus mal... (pas la peine d'essayer de me mettre au zoo)
Ce que voulait (surtout) illustrer cette photo, c'est à la fois mon gout pour le cinéma, et l'émotion que peut suciter quelque chose de "conscient mais laid".
Si vous n'avez pas vu le film, je vous le conseille...
Vous verrez, il n'y a pas que "Cat Woman" qui marche dans la nuit.
Voilà.
L'astre de la nuit. En echo, à l'astre du jour. Une autre rontondité. Un autre désert de vie.
Mais, croyez-vous qu'on marchera un jour sur le soleil ?
La lune. L'astre des marrées. L'astre de la course à la puissance entre les Etats Unis et l'U.R.S.S. Pas de chance, espèce de spermatozoïdes, cet ovule était stéril.
Tout ce temps, tout cet argent, toutes ces jalousies... pour un désert.
Voilà.
On a fait le tour.
La folie des hommes, quand on prend un peu de distance...
c'est jamais qu'un bout de terre, que plus ou moins, de la poussiere.
De là encore, on oublie
- toutes les beautés terrestres (tous les rouges, tous les bleus, toutes les beautés fatales, et toutes les nuits d'amours)
- toutes les laideurs aussi (toutes les disputes, tous les "Elephant Man", toutes les guerres ...)
On a tant de distance vis à vis de tout ça, que l'on se dit finalement, mon monde, je l'aime tel qu'il est:
avec ce qu'il a de plus beau, comme avec ce qu'il a de plus laid.
Heureusement, la lune avait un "couché de Terre" à offrir aux spacionautes,
sinon comment j'aurais fait pour que "le levé de soleil" du début de mon développement, vienne rimer avec le point final de ma conclusion?
Voilà...