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A propos de cherche_ailleurs

Ah , 114 ans , Femme
Etait en ligne il y a plusieurs jours

Apparence physique

Taille < 1m50
Poids Enrobé(e)
Cheveux Blancs
Yeux Pers

Mode de vie

Fume Oui

Pour en savoir plus

Scolarité Brevet
Situation Veuf(ve)
Enfant(s) Oui, 4 et plus
Désire un/des enfant(s) Oui
Orientation Bisexuel(le)
Signe astrologique Vierge

Description

Hey jvoulais mettre "moche" pour apparence physique mais ya pas jtrouve que c'est abusé on peut même pas mettre ce qu'on veut

Résolution 1 : J'men éloigne de plus en plus
Résolution 2 : Pas encore appliqué
Résolution 3 : Mon cerveau a du mal à l'assimiler
Résolution 4 : Sa aussi tiens c'est bizarre :///
Résolution 5 : J'essaie toujours

Résolution 6 : Arrêter de prendre des résolutions tfaçon sa me mène à rien

-08/02/08

Résolution 1 : Arrêter de manger du chocolat
Résolution 2 : Faire du sport
Résolution 3 : Tirer les leçons de ses erreurs
Résolution 4 : Arrêter de toujours trouver des excuses aux autres
Résolution 5 : Arrêter de toujours voir le bien là il n'y en a pas


Avec ses vêtements ondoyants et nacrés,
Même quand elle marche on croirait qu'elle danse,
Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés
Au bout de leurs bâtons agitent en cadence.

Comme le sable morne et l'azur des déserts,
Insensibles tous deux à l'humaine souffrance,
Comme les longs réseaux de la houle des mers,
Elle se développe avec indifférence.

Ses yeux polis sont faits de minéraux charmants,
Et dans cette nature étrange et symbolique
Où l'ange inviolé se mêle au sphinx antique,

Où tout n'est qu'or, acier, lumière et diamants,
Resplendit à jamais, comme un astre inutile,
La froide majesté de la femme stérile.

Baudelaire

-05/01/08-



"Des plus profonds désirs... naissent souvent... les haines les plus mortelles... " Socrate

31-10-07


«Ne combattez l'opinion de personne ; songez que, si l'on voulait dissuader les gens de toutes les absurdités auxquelles ils croient, on n'en aurait pas fini, quand on atteindrait l'âge de Mathusalem.»

«Ce que chacun recherche et aime avant tout, non seulement dans la simple conversation, mais encore à fortiori dans le service public, c'est l'infériorité de l'autre.»


«Il vaut mieux manifester sa raison par tout ce que l'on tait que par ce qu'on dit.»

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Beigbeder, c'est le degré zéro de l'écriture, et l'on ne peut pas y trouver d'excuses. Pas étonnant que ses livres soient des best seller, vu le nombre d'illetrés en France =)
Son seul mérite, est d’être encré dans son époque. Son soit disant humour rend encore plus malheureux ce gaspillage de papier et d'une sorte de …. Talent ? Si le talent est de se contenter de critiquer avec une ironie rétrograde de chroniqueur lambda un système qui nous dépasse…

BOYCOTT DE 99 FRANCS =)


-23/09/07


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De ce que l'on est.

"L'homme intelligent aspirera avant tout à fuir toute douleur, toute tracasserie et à trouver le repos et les loisirs ; il recherchera donc une vie tranquille, modeste, abritée autant que possible contre les importuns ; après avoir entretenu pendant quelque temps des relations avec ce que l'on appelle les hommes, il préférera une existence retirée, et, si c'est un esprit tout à fait supérieur, il choisira la solitude. Car plus un homme possède en lui-même, moins il a besoin du monde extérieur et moins les autres peuvent lui être utiles. Aussi la supériorité de l'intelligence conduit-elle à l'insociabilité. Ah ! si la qualité de la société pouvait être remplacer par la quantité, cela vaudrait alors la peine de vivre même dans le grand monde : mais, hélas ! cent fous mis en un tas ne font pas encore un homme raisonnable. - L'individu placé à l'extrême opposé, dès que le besoin lui donne le temps de reprendre haleine, cherchera à tout prix des passe-temps et de la société ; il s'accommodera de tout, ne fuyant rien tant que lui-même. C'est dans la solitude, là où chacun est réduit à ses propres ressources, que se montre ce qu'il a par lui-même ; là, l'imbécile, sous la pourpre, soupire écrasé par le fardeau éternel de sa misérable individualité, pendant que l'homme hautement doué, peuple et anime de ses pensées la contrée la plus déserte. Sénèque (Ep. 9) a dit avec raison : « omnis stultitia laborat fastidio sui (La sottise se déplaît à elle-même) » ; de même Jésus, fils de Sirach : « La vie du fou est pire que la mort. » Aussi, voit-on en somme que tout individu est d'autant plus sociable qu'il est plus pauvre d'esprit et, en général, plus vulgaire. Car dans le monde on n'a guère le choix qu'entre l'isolement et la communauté.

(...) L'homme normal au contraire est limité, pour les plaisirs de la vie, aux choses extérieures, telles que la richesse, le rang, la famille, les amis, la société, etc. ; c'est là-dessus qu'il fonde le bonheur de sa vie ; aussi ce bonheur s'écroule-t-il quand il les perd ou qu'il y rencontre des déceptions. Pour désigner cet état de l'individu, nous pouvons dire que son centre de gravité tombe en dehors de lui. C'est pour cela que ses souhaits et ses caprices sont toujours changeants : quand ses moyens le lui permettent, il achètera tantôt des villas, tantôt des chevaux, ou bien il donnera des fêtes, puis il entreprendra des voyages, mais surtout il mènera un train fastueux, tout cela précisément parce qu'il cherche n'importe où une satisfaction venant du dehors ; tel l'homme épuisé espère trouver dans des consommés et dans des drogues de pharmacie la santé et la vigueur dont la vraie source est la force vitale propre. Pour ne pas passer immédiatement à l'extrême opposé, prenons maintenant un homme doué d'une puissance intellectuelle qui, sans être éminente, dépasse toutefois la mesure ordinaire et strictement suffisante. Nous verrons cet homme, quand les sources extérieures de plaisirs viennent à tarir ou ne le satisfont plus, cultiver en amateur quelque branche des beaux-arts, ou bien quelque science, telle que la botanique, la minéralogie, la physique, l'astronomie, l'histoire, etc., et y trouver un grand fonds de jouissance et de récréation. A ce titre, nous pouvons dire que son centre de gravité tombe déjà en partie en lui. Mais le simple dilettantisme dans l'art est encore bien éloigné de la faculté créatrice ; d'autre part, les sciences ne dépassent pas les rapports des phénomènes entre eux, elles ne peuvent pas absorber l'homme tout entier, combler tout son être, ni par conséquent s'entrelacer si étroitement dans le tissu de son existence qu'il en devienne incapable de prendre intérêt à tout le reste. Ceci demeure réservé exclusivement à la suprême éminence intellectuelle, à celle qu'on appelle communément le génie ; elle seule prend pour thème, entièrement et absolument, l'existence et l'essence des choses ; après quoi elle tend, selon sa direction individuelle, à exprimer ses profondes conceptions par l'art, la poésie ou la philosophie.

Ce n'est que pour un homme de cette trempe que l'occupation permanente avec soi-même, avec ses pensées et ses oeuvres est un besoin irrésistible ; pour lui, la solitude est la bienvenue, le loisir est le bien suprême ; pour le reste, il peut s'en passer, et, quand il le possède, il lui est même souvent à charge. De cet homme-là seul nous pouvons dire que son centre de gravité tombe tout entier en dedans de lui-même. Ceci nous explique en même temps comment il se fait que ces hommes d'une espèce aussi rare ne portent pas à leurs amis, à leur famille, au bien public, cet intérêt intime et sans borne dont beaucoup d'entre les autres sont capables, car ils peuvent en définitive se passer de tout, pourvu qu'ils se possèdent eux-mêmes. Il existe donc en eux un élément isolant en plus, dont l'action est d'autant plus énergique que les autres hommes ne peuvent pas les satisfaire pleinement ; aussi ne sauraient-ils voir dans ces autres tout à fait des égaux, et même, sentant constamment la dissemblance de leur nature en tout et partout, ils s'habituent insensiblement à errer parmi les autres humains comme des êtres d'une espèce différente, et à se servir, quand leurs méditations se portent sur eux, de la troisième au lieu de la première personne du pluriel.





Parénèses et maximes.

De même qu'on porte le poids de son propre corps sans le sentir, comme on le sentirait de tout corps étranger qu'on voudrait mouvoir, de même on ne remarque que les défauts et les vices des autres, et non les siens. Mais en revanche chacun possède en autrui un miroir dans lequel il peut voir distinctement ses propres vices, ses défauts, ses mauvaises manières et ses côtés répugnants. Mais il fait d'ordinaire comme le chien qui aboie contre le miroir, parce qu'il ne sait pas que c'est lui-même qu'il y aperçoit et qu'il s'imagine voir un autre chien. Qui critique les autres travaille à son propre amendement. Ceux-là donc qui ont une tendance habituelle à soumettre tacitement dans leur for intérieur les manières des hommes, et en général tout ce qu'ils font ou ne font pas, à une critique attentive et sévère, ceux-là travaillent ainsi à se corriger et à se perfectionner eux-mêmes : car ils auront assez d'équité, ou du moins assez d'orgueil et de vanité pour éviter ce qu'ils ont tant de fois et si rigoureusement blâmé. C'est l'inverse qui est vrai pour les tolérants, savoir : « Hanc veniam damus petimusque vicissim » (Nous accordons et réclamons le pardon tour à tour). L'évangile moralise admirablement sur ceux qui voient la paille dans l'oeil du voisin et ne voient pas la poutre dans le leur ; mais la nature de l'oeil ne lui permet de regarder qu'au dehors, il ne peut pas se voir lui-même ; c'est pourquoi remarquer et blâmer les défauts des autres est un moyen propre à nous faire sentir les nôtres. Il nous faut un miroir pour nous corriger. Cette règle est bonne également quand il s'agit du style et de la manière d'écrire ; celui qui en ces matières admire toute nouvelle folie, au lieu de la blâmer, finira par l'imiter. »

Arthur Schopenhauer
Aphorismes sur la sagesse de la vie


-08/08/2007-





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«On peut s'attendre à ce qu'un esprit dans lequel le type d' « esprit libre » doit un jour devenir mûr et savoureux jusqu'à la perfection ait eu son événement décisif dans ma grande libération, et qu'auparavant il n'en ait été que davantage un esprit serf, qui semblait lié pour toujours à son coin et à son pilier. Quelle est l'attache la plus solide? Quels liens sont presque impossibles à rompre? Chez les hommes d'une espèce rare et exquise, ce seront les devoirs: ce respect tel qu'il convient à la jeunesse, la timidité et l'attendrissement devant tout ce qui est anciennement vénéré et digne, la reconnaissance pour le sol qui l'a portée, pour la main qui l'a guidée, pour le sanctuaire où elle apprit la prière, - ses instants les plus élevés mêmes seront ce qui la liera le plus solidement, ce qui l'obligera le plus durablement. La grande libération arrive pour des serfs de cette sorte soudainement, comme un tremblement de terre : la jeune âme est d'un seul coup ébranlée, détachée, arrachée – elle-même ne comprend pas ce qui se passe. C'est une investigation, une impulsion qui s'exerce, et se rend maîtresse d'eux comme un ordre ; une volonté, un souhait s'éveille, d'aller en avant, n'importe où, à tout prix ; une violente et dangereuse curiosité vers un monde non découvert flambe et flamboie dans tous les sens. « Plutôt mourir que vivre ici » - ainsi parle l'impérieuse voix de la séduction : et cet « ici », ce « chez nous » est tout ce qu'elle a aimé jusqu'à cette heure! Une peur, une défiance soudaines de tout ce qu'elle aimait, un éclair de mépris envers ce qui s'appelait pour elle le « devoir », un désir séditieux, volontaire, impétueux comme un volcan, de voyager, de s'expatrier, de se dépayser, de se rafraîchir, de se dégriser, de se mettre à la glace, une haine pour l'amour, peut-être une démarche et un regard sacrilège en arrière, là-bas, où elle a jusqu'ici prié et aimé, peut-être une brûlure de honte sur ce qu'elle vient de faire, et un cri de joie en même temps pour l'avoir fait, un frisson et d'ivresse et de plaisir intérieur, où se révèle une victoire – une victoire ? sur quoi ? sur qui ? victoire énigmatique, problématique, sujette à caution, mais qui est enfin la première victoire : - voilà les maux et les douleurs qui composent l'histoire de la grande libération. C'est en même temps une maladie qui peut détruire l'homme, que cette explosion première de force et de volonté de se déterminer soi-même, de s'estimer soi-même, que cette volonté de volonté libre : et quel degré de maladie se décèle dans les épreuves et les bizarreries sauvages par lesquelles l'affranchi, le libéré, cherche désormais à se prouver sa domination sur les choses ! Il pousse autour de lui de cruelles pointes, avec une insatiable avidité ; ce qu'il rapporte de butin doit payer la dangereuse excitation de son orgueil ; il déchire ce qui l'attire. Avec un sourire mauvais, il retourne tout ce qu'il trouve voilé, épargné par quelque pudeur : il cherche à quoi ressemblent ces choses quand on les met à l'envers. C'est arbitraire et plaisir à l'arbitraire, si peut-être il accorde maintenant sa faveur à ce qui avait jusque-là mauvaise réputation, - s'il va rôdant curieux, et chercheur, autour du défendu. Au fond de ses agitations et débordements – car il est, chemin faisant, inquiet et sans but comme dans un désert – se dresse le point d'interrogation d'une curiosité de plus en plus périlleuse. « Ne peut-on pas retourner toutes les valeurs? et le bien est-il peut-être le mal ? et Dieu rien qu'une invention et une rouerie du diable ? Tout peut-il être faux en dernière analyse ? Et si nous sommes trompés, ne sommes-nous pas par là aussi trompeurs ? Ne faut-il pas aussi que nous soyons trompeurs? » - Voilà les pensées qui le guident et l'égarent, toujours plus avant, toujours plus loin. La solitude le tient dans son cercle et dans ses anneaux, toujours plus menaçante, plus étouffante, plus poignante, cette redoutable déesse et mater saeva cupidinum* – mais qui sait aujourd'hui ce que c'est que la solitude ?»


* mère cruelle des passions.

Friedrich Nietsche
Humain, trop humain


-10/08/2007-


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SENECA LVCILIO SVO SALVTEM

Hodierno die non tantum beneficio mihi vaco, sed spectaculi, quod omnes molestos ad sphaeromachian avocavit. Nemo inrumpet, nemo cogitationem meam impediet quae hac ipsa fiducia procedit audacius. Non crepabit subinde ostium, non adlevabatur velum: licebit tuto vadere, quod magis necessarium est per se eunti et suam sequenti viam. Non ergo sequor priores? facio, sed permitto mihi et invenire aliquid et mutare et relinquere : non servio illis, sed assentior.
Magnum tamen verbum dixi, qui mihi silentium prommittebam et sine interpellatore secretum: ecce ingens clamor ex stadio perfetur et me non excutit mihi, sed in hujus ipsius rei contemplationem transfert. Cogito mecum quam multi corpora exerceant, ingenia quam pauci; quantus ad spectaculum non fidele et lusorium fia concursus, quanta sit circa artes bonas solitudo; quam imbecilli animo sint quorum lacertos umerosque miramur. Illud maxime revolvo mecum : si corpus perduci exercitatione ad hanc patientim potest simum in ferventissimo pulvere sustinens aliquis et sanguine suo madens diem ducat, quanto facilius animus corroborari possit ut fortunae ictus invictus excipiat, ut projectus, ut conculcatus exsurgat! Corpus enim multis eget rebus, ut valeat: animus ex se crescit, se ipse alit, se exercet. Illis multo cibo, multa potione opus est, multo oleo, longa denique opera : tibi continget virtus sine apparatu, sine impensa..


-15/08/2007-

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