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A propos de dark-blue.le.vagabond

Colin , 39 ans , Homme
Etait en ligne il y a plusieurs jours

Description

La petite histoire du Sieur Dark-
ANNONCE : UNE SUITE SERA PREVUE DANS QUELQUE TEMPS


l'histoire, comportant trois parties, sera découpé en chapitres...

Dernière mise à jour du 16/02/2005 (pour la version word)
Modification : changement de couleur avec concordance des yeux pour les dialogues
Poursuite de l’histoire
ajout d’une image
Mise à jour du 15/02/2005

Modification : relecture et suppression de la plupart des fautes d’orthographes et de répétitions
Poursuite de la description


DARK-BLUE…. Pour beaucoup, ce nom ne dit rien, et c’est normal…sa famille ne le connaît pas, ses parents n’ont plus aucuns souvenirs de l’avoir un jour conçu, sa mère ne sait pas l’avoir mis au monde…même lui, pendant très longtemps, n’existait pas. Et puis, un jour, un petit garçon est mort, s’est réveillé, a grandit, s’est éprouvé d’amour pour une jeune fille. Tout allait bien jusqu'à ce que cette jeune fille meure par la main d’une connaissance de ce petit garçon, et les pouvoirs qu’ils n’arrivaient pas à faire sortir de lui sont apparus, ses yeux ont mutés, et il est devenu…. Sieur Dark-Blue.

Introduction…la légende des passeurs :


Il existe dans les mondes un couple de personnes nommées LES PASSEURS…un homme, une femme, lié par un amour qui ne doit être que sincère, ils ont pour rôle de garder et préserver les passages entre les mondes, entre les différentes dimensions…Ces « passages » n’existent pas tant que les mondes ignorent leurs existences, mais, dès que les deux mondes prennent conscience de la présence de l’autre, plus les mondes souhaitent se connaître, plus il se crée d’ouvertures, de failles…Elles ne peuvent se voir à l’œil nu, mais certaine personne peuvent tout de même les percevoir, les sentires. C’est pourquoi il est nécessaire de garder les passages, c’est pour cela que le couple des passeurs fut créé.

Leurs pouvoirs sont immenses mais restent la plupart du temps ignorés de ceux qui les possèdent, ne ressortant que dans les cas extrêmes. Ils peuvent ainsi passer d’une dimension à une autre, à volonté, bien qu’il y ait des dimensions qui demande plus d’énergie que d’autres. Ils ne peuvent mourir que si les deux meurent en même temps, ce qui est peu probable et leur confère une immortalité presque parfaite sauf en cas de suicide collective.

Mais il se peut qu’au bout d’un certain temps à voyager entre les mondes, ils se fatiguent, et ne peuvent plus reprendre des forces…alors, bien qu’ils soient loin d’être inoffensifs, ils doivent prendre à leur charge deux enfants, qui seront les APPRENTIS. Leurs sélection est dure et doit être prévu à l’avance, aussi les enfants doivent être stable pour pouvoir apprendre à supporter les passages entre les mondes incessant qu’ils vont devoir faire au cours de leur seconde vie.

Il y a des enfants qui sont plus aptes à être apprentis que d’autres, mais ils sont peu nombreux et vivent rarement au-delà de la vingtaine, sauf s’ils sont choisis. A partir du moment où un des enfants à été sélectionné, le choix de l’autre dépend de celui-ci.il faut en effet qu’ils soient en parfaite communion et qu’ils se plaisent. L’amour est la clé de voûte de l’édifice qu’est la lignée des passeurs. Beaucoup de rumeurs et de prophéties tourne autour d’un(e) apprenti(e) qui deviendra le/la plus puissant(e) des passeurs mais aussi le/la plus terrifiant(e), il détruira toute trace de mal dans de nombreux univers, créant la destruction de nombreuses âmes par sa seule volonté. Mais il est aussi dit que sa/son compagne/compagnon ne saura pas le/la calmer, et qu’elle/il ne pourra le faire que par l’intermédiaire d’une tierce personne.

Mais ce ne sont bien sur que des rumeurs, et, évidemment, les mondes ne sont pas aux courants qu’il y a parmi eux des personnes qui ont pour but de les protéger, qu’ils ont été choisis et ne pourront pas fuir de cette « destiné ». Dark-Blue est l'actuel apprenti, à la recherche d’une compagne, l’autre ayant disparu mystérieusement. Il n’a jamais raconté aux passeurs ce qu’il c’était passé en haut du mont maudit, l’endroit où l’on les a vus pour la dernière fois…la lignée des passeurs est pour le moment brisé, l’équilibre des forces n’est plus, les ténèbres envahissent peu à peu tout les univers.


Descriptif…:


Dark-Blue est un jeune homme d’une vingtaine d’année, les cheveux bruns, les yeux d’un bleu si sombre qu’ils semblent noirs parfois. Il est la plupart du temps vêtu d’un long manteau marron sombre et usé qui cachent la totalité de son corps, ne laissant dépasser que ses souliers, la capuche couvrant son fin visage mal rasé, laissant sortir quelques mèches de sa longue chevelure. Il porte sur sa pommette gauche une fine cicatrice qui ne gâche guère l’harmonie et l’aura puissante qui se dégage de lui.

Sous son long manteau, il porte dans son dos une longue lame de Damas, un alliage de nombreux métaux, dont certains Terres Rares, procurant à la fois souplesse et pouvoir destructeur à la lame, ainsi qu’un reflet étrange ressortant surtout les soirs de pleine lune. Il range cette lame dans son dos, car elle a la particularité d’avoir un cran d’arrêt qui lui permet de pivoter autour du manche pour se plier, et ainsi prendre moins de place. A sa ceinture, une courte dague de bonne facture qui appartenait vraisemblablement à une femme.

Il est aimable et serviable, et cela vient probablement du fait qu’il ne peut concevoir agir autrement. Ainsi, sa lame n’a été utilisée que très rarement, et la plupart du temps, il s’en sert que comme objet de dissuasion. Il sourit souvent, cachant derrière ce masque une lourde peine qu’il du mal à oublier, ses sentiments sont souvent obscurs, car confus, ayant du mal à exprimer ce qu’il ressent vraiment.

On peut le voir parcourir le pays de long en large, passant et repassant à certains endroits qu’il préfère à d’autres. Parfois, les jours de pleine lune, il passe la journée assis dans une taverne, ne bougeant que pour saisir son verre d’eau, la seule boisson qu’il puisse supporter vraiment. Puis, la nuit venant, il sort et se tient immobile au milieu d’un espace dégagé, les yeux clos, les paumes des mains ouvertes vers le ciel, laissant le doux manteau de la nuit se reposer sur lui, et la lune éclairer son visage en pleure. Il reste ainsi une heure ou deux, prêtant l’oreille au monde, souhaitant capter du lointain un appelle de celle qui fut autrefois sa compagne de route.

Il n’est pas rare de le voir disparaître pendants des mois durant, sans donner aucune nouvelle, mais on peut aussi le voir l’espace d’un instant, lueur fugace dans le regard de ses connaissances, apparaissant et disparaissant sans que personnes ne puissent expliquer comment, mis à part quelques rares privilégiés qui on sus gagner son amitié.



L’histoire de Dark-Blue :

Mais Dark-Blue ne se nommait pas toujours ainsi. Son nom, qu’il tente d’oublier désormais, était CHRISTOPHER. A cette époque, ses cheveux étaient cours, et ses yeux couleur noisette. Second d’une famille de 4 enfants, il vivait derrière l’ombre de son frère qu’il prenait comme exemple. La famille était en paix, installée sur la pente d’une colline que peu de personnes n’arpentaient.

Rien ni personne ne pouvait prévoir ce qu’il se passa le jour de son huitième anniversaire.


Ce jour là, Christopher se promenait le long d’un chemin longeant le lac de la vallée voisine, à moins de 20 minutes de la ferme. A ses coté, sa jeune cousine, d’un an son aînée, venu spécialement pour son anniversaire le regardait, se demandant ce qu’il deviendra plus tard. Ils étaient tous deux à cheval, deux belles bêtes qui avaient l’habitude de ces jeunes gabarits, et avançaient au pas pour mieux les faire profiter de la vue sur le lac, quelques dizaines de mètres plus bas. La discussion allait bon train, et ils ne virent pas l’embuscade tendue par 3 hommes musclés et aguerris, ayant des vues sur les chevaux en excellente santé. Christopher fut jeté à bas, et il tomba lourdement sur la tête, perdant aussitôt connaissance. La cousine BEATRICE, voyant cela, arriva à faire croire qu’ils l’avaient tué. Mais cet habile stratagème ne tourna pas comme elle l’avait souhaité. Au lieu de s’enfuire en les laissant comme elle l’avait imaginé, ils décidèrent de jeter le corps de Christopher dans le lac, et de faire de même avec la jeune fille. Entendant cela, elle profita de ce moment de concertation des trois gredins pour s’enfuire et regagner la ferme, où elle pensait pouvoir être en sécurité. Alors, les hommes décidèrent d’en rester là, et il jetèrent tout de même Christopher à l’eau.

Ils partirent, donc, laissant le jeune homme à l’eau, et prirent le second cheval.

Mais Christopher demeurait étourdit, et reposait encore tout au fond du lac lorsque la cousine arriva enfin à la ferme….

- « Il ne doit pas finir ainsi, il est trop jeune !
- Comme tant d’autres avant lui, et encore plus après….
- Oui mais…. Je sens qu’il ne faut pas.
- En es-tu sure ?
- Je le pense, autant essayer, nous n’avons plus beaucoup de temps à perdre
- Maintenant ?
- Cette nuit, ce sera idéal…
- …La pleine lune, oui…espérons qu’il réussira, lui.
- …
- Tu souris ?
- …Oui, je pense qu’il en est capable.
- Et…l’autre ?
- Elle ? Elle en est déjà capable…ou presque, mais…
- Tu la sens moins capable ?
- …Moins stable…son futur est trouble.
- Hmm…ce sera donc à lui de faire en sorte que ça aille…une grande responsabilité l’attend…
- Il en sera capable, j’en suis sûre… »





Dans le silence de la nuit, Christopher se réveille, adossé au dos d’un chêne centenaire…il se redresse et touche l’arbre de la main. Il lui semble qu’il tremble, au mesure de son cœur, un battement sourd et lent qui bat à sa tempe. Il se remémore le rêve qu’il a fait…toute sa vie…. A l’envers. Un mauvais pressentiment l’envahit tandis qu’il se lève, prenant appui sur le contact rugueux de l’écorce du chêne. Lentement, il se met en marche, sa tête bourdonne tandis que ses souvenirs fuient…. Il se demande ce qu’il s’est passé, il ne se souvient plus de rien, rien qui ne puisse le réconforter….

Le mauvais pressentiment devient crainte, puis pure peur, peur de voir sa vie s’échapper sans qu’il ne puisse rien faire. Enfin, il court, comme un dératé, ne faisant guère attention aux orties, et aux ronces qui lui déchire ses vêtements. Soudain, il s’arrête, au détour d’un chemin…. Ses souvenirs affluent, revenant en lui en un éclair. Il se souvient de sa chute dans l’eau glacée, de l’horrible impression du liquide froid envahissant ses poumons, de sa mort d’il y a quelques heures.

Il se souvient des réactions de sa cousine, comme s’il avait vécu à sa place, il se souvient de sa fuite sur le chemin, il se souvient…de la mort de sa cousine…enfin, non, pas une mort c’était…étrange, comme…comme si tout devait recommencer, depuis le début de son existence.


Il marche maintenant, lentement, comme un automate…les yeux fixés sur le chemin, juste devant ses pieds, il n’ose pas levé la tête sur la ferme, de peur de la voir en flamme…

Mais la vérité est pire…

Lorsqu’il passe les quelques pierres qui délimitent le terrain, il lève ses yeux en larmes sur la ferme, mais il ne la voie pas…

Elle a disparu…rien ne peut laisser croire dans la terre qu’elle a un jour été construite, qu’elle a un jour existé.

Il tombe, genou à terre, ne pouvant plus quitter des yeux l’endroit où aurait du se trouver la ferme. Ses yeux se remplissent de larmes…. il baisse les paupières, doucement, une larme coule lentement sur sa joue droite…



Petit à petit, il s’est remis de ce drame, marchant pendant la nuit pour éviter les mauvaises rencontres, ne faisant confiance qu’a son instinct pour se diriger dans l’obscurité. Il marcha donc à travers le pays, allant de villages en villages à la recherche de sa famille perdue. Personne n’arrivai à comprendre qui était ce jeune garçon, et beaucoup l’ignorait tout simplement. Il aurait pus encore marcher pendant des semaines, s’il ne fut pas la rencontre qui changea son existence…

Cette rencontre, il la fut…dans une taverne…

Un an s’était écoulé depuis sa perte tragique, et Christopher ne ressemblait plus à grand chose…il avait bien grandit, mais il était maigre, et peut nourrit. Pour survivre, il se nourrissait de ce que la nature voulait bien lui donner, à savoir plantes, fruits, légumes, gibier. Il appris à être autonome, et à ne pas dépendre d’un foyer ou d’une grotte. Il dormait la plupart du temps à la belle étoile, et ne buvait que la plus pure des boissons : de l’eau, tout simplement.

Un soir, il arriva dans une petite bourgade du nom de BOURULVILLE, quand son regard fut attiré par l’enseigne d’une taverne, qui représentait presque parfaitement sa ferme, sur la pente d’une colline. Il entra donc aussitôt, vite submergé par l’atmosphère étouffante régnant à l’intérieur. Timidement, il traversa la salle pour chercher une table libre, mais toutes étaient prisent. Cependant, à quelques mètres de lui, était assis un jeune couple au visage rassurant. L’homme lui fit un signe de tête et lui désigna la chaise située à sa droite.

Ils ne parlèrent pas du tout au début… Christopher eu l’impression qu’ils se contentaient de le juger…Il était persuader de les avoir déjà vus ailleurs…peut-être durant ces rêves étranges, où le rêve dépassait la réalité, quitte à lui faire croire au réveil que sa vie n’était avant qu’un rêve et que ce fut seulement le jour du drame qu’il avait vraiment commencé à vivre…ou même qu’il ne vivait plus du tout, qu’il était en sorte de pause…à attendre que la vie se rappelle de lui et qu’il puisse à nouveau profiter du goût des aliments et la douceur de la caresse du vent sur sa peau…

Quand il ouvrit la bouche pour demander au couple qui ils étaient, la femme leva la main pour le faire taire et, le regardant droit dans les yeux…elle lui dit qu’ils attendaient quelqu’un… Christopher fit mine de se lever pour les laisser l’attendre en paix quand l’homme pris la parole à son tour et lui annonça que lui et la personne à venir étaient dédiés à se rencontrer, et qu’il ne devait en aucun cas partir. Il se rassit donc, regardant la porte d’entrée pour getter sa venue.

« A quoi ressemble t’elle, cette personne ? » demanda t’il
l’homme le regarda, l’air sévère…mais ne dit mots…
« Qui êtes vous ? »

A cette question il n’eut pas de réponse…du moins pas celle qu’il attendait.
« tu le sauras le temps voulut... »

Alors Christopher renonça à avoir des réponses et se tut un moment, regardant l’agitation de la taverne…une serveuse déambulait parmi la foule de clients, ne savant plus où elle en était…Elle tourna la tête vers la table où ils étaient, probablement pour leur demander ce qu’ils voulaient…lui avait très soif, mais les deux autres ne semblaient pas avoir envie de commander…il vit alors les yeux de l’homme s’assombrir, et il se sentit mal, comme tiré dans tous les sens à la fois, en même temps qu’être tassé au plus profond de lui-même, et sa vision se troubla, il porta ses mains à son visage, tentant de calmer le bourdonnement d’oreille qui lui vrillait les tympans. La serveuse s’arrêta, regardant un instant la table où ils étaient situés, secoua la tête et fit demi-tour pour s’occuper des clients. Christopher n’en pouvait plus, il ouvrit la bouche pour crier mais aucun son ne sortait. Puis, tout à coup, tout se stabilisa et redevient normal…

Il lui fallut du temps pour s’en remettre, et lorsque enfin il put ouvrir la bouche, se fut pour la refermer aussitôt et déglutir difficilement…il ne comprenait pas ce qu’il s’était passé, et rien ni personne ne semblait vouloir lui expliquer.

L’autre personne est finalement arrivée. Il s’agissait d’une jeune fille de neuf ans, innocente, pure, et visiblement inoffensive. Pourtant, lorsqu’elle est rentrée, Christopher n’a pu s’empêcher de penser qu’elle serait plus tard redoutable envers ses ennemis, et qu’il fallait par conséquent compter dans ses amis. Son nom était Adela, et était pour Christopher la plus belle fille qu’il n’avait jamais vu. Brune aux yeux rouges, elle dégageait une aura tellement forte que de nombreuses personnes s’étaient écartées pour la laisser passer. Elle lui sourit dès qu’elle l’aperçue.

- « te voilà enfin…Christopher…
- …
- Cela fait presque un an que nous t’avons choisi…j’espère que tu en es fier. » Tout en disant cela, elle désignait le couple qui acquiesça en souriant.
- Je…ne comprends pas, de quoi parlez-vous ? » Il se tourna vers le couple de passeur. « Qui…qui est-elle ? »
- Je me nomme Adela, et je suis ravi de te revoir, enfin.

Durant de nombreuses minutes, les quatre se regardèrent sans rien dire, attendant sûrement que Christopher dise quelque chose, mais il ne dit, rien, il ne comprenait pas ce qu’il se passait, et Adela le regardait d’un œil amusé. Lorsque Adela eu finie de s’installer, il commandèrent à la serveuse de plus en plus dépassé de leur apporter 4 verres d’eau. Ils les burent en silence, les passeurs les yeux clos, tandis que Adela le dévorant des siens.

Après que la serveuse soit partie, les passeurs lui expliquèrent ce qu’il faisait là, qu’il avait été sélectionné pour devenir apprenti, et que cela avait causé sa mort brutal, violente et douloureuse, mais aussi sa renaissance, sa purification, et le fait que ses sens, même s’il ne s’en était pas aperçu, s’étaient considérablement améliorés, qu’au fond de lui se trouvaient enfoui des pouvoirs que lui seul était capable d’identifiés. La discussion dura de nombreuses heures, l’homme lui expliquait sa nouvelle situation d’apprenti passeur et Adela le regardait en silence, un demi sourire aux lèvres.







***** à suivre *****

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