Description
"Dhall...Dhall... Sauvez moi... Dhall... Où êtes vous?...Dhall"
Elle ne pouvait, ou bien n'osait plus bouger... Le Phedras s'était joué d'elle... Mais qu'avait il fait de son âme..? Non, elle n'était pas morte, à son grand regret... Le goût du sang, de son sang affluait de nouveau dans sa bouche... Elle poussait son premier hurlement, et comme un nouveau né, l'Oracle scellait le passage à la non vie en s'extirpant de son cocon de plumes... Des plumes pensait elle, nullement surprise ou effrayée...Sombres, si sombres... Comme celles de Sögn... Mais où es tu vieux frère?... Es tu toi aussi condamné à errer à mes côtés, entre la vie et la mort... Vingt fois maudite... Dhall... Pourquoi n'ai je pu vous dire Adieu?...
Nue comme au premier jour, les yeux clos, la petite Devadasi, gardienne du Tombeau de ses propres frères, rampait contre le sol humide et rocailleux, cherchant à tâtons, l'objet de cette nouvelle Malédiction... Oh Gûpta... Tu as tellement fait de mal, je fus ton fourreau belle lame... Tu as été l'objet de nos pertes... Il paiera l'Accompli... Ils paieront tous... Inexorable cours du Temps... Ils devront écouter leur Prophète, Celle à qui les Ténèbres Parlent... Celle par qui leur fin arrivera....
"Ô mon amour...Dhall... Je veillerais sur vous... Nuit et jour, jusqu'à ce que j'accomplisse vos desseins, jusqu'à ce que vous me reveniez... Me voila devenue ce que je haïssais, ce que vous haïssiez..."
Encore peu habituée au poids singulier de ses nouveaux organes de jais, l'aveugle, au corps orné de mille arabesques incandescentes se ligaturait, silencieuse, mais néanmoins déterminée les entailles béantes maculant son visage. Le sourire des anges... Son sinistre compagnon sur son épaule laiteuse ouvrit grand son bec acéré, écartant, prenant un air lugubre et de mauvaise augure, ses ailes... C'était sa voix, ses mots, ses pensées... Une telle symbiose... C'était sa voix qui sortait de la gorge du Corbeau, proférant une multitude de menaces et autres présages sombres... Elle se préparait... Le Phedras et ses rejetons... Aucun ne survivra....
you can tell
from the scars on my arms
and cracks in my hips
and the dents in my car
and the blisters on my lips
that i'm not the carefullest of girls
you can tell
from the glass on the floor
and the strings that're breaking
and i keep on breaking more
and it looks like i am shaking
but it's just the temperature
and then again
if it were any colder i could disengage
if i were any older i could act my age
but i dont think that youd believe me
it's
not
the
way
i'm
meant
to
be
it's just the way the operation made me
and you can tell
from the state of my room
that they let me out too soon
and the pills that i ate
came a couple years too late
and ive got some issues to work through
there i go again
pretending to be you
make-believing
that i have a soul beneath the surface
trying to convince you
it was accidentally on purpose
i am not so serious
this passion is a plagiarism
i might join your century
but only on a rare occasion
i was taken out
before the labor pains set in and now
behold the world's worst accident
i am the girl anachronism
and you can tell
by the red in my eyes
and the bruises on my thighs
and the knots in my hair
and the bathtub full of flies
that i'm not right now at all
there i go again
pretending that i'll fall
don't call the doctors
cause they've seen it all before
they'll say just
let
her
crash
and
burn
she'll learn
the attention just encourages her
and you can tell
from the full-body cast
that i'm sorry that i asked
though you did everything you could
(like any decent person would)
but i might be catching so don't touch
you'll start believeing youre immune to gravity and stuff
don't get me wet
because the bandages will all come off
and you can tell
from the smoke at the stake
that the current state is critical
well it is the little things, for instance:
in the time it takes to break it she can make up ten excuses:
please excuse her for the day, its just the way the medication makes her...
i dont necessarily believe there is a cure for this
so i might join your century but only as a doubtful guest
i was too precarious removed as a caesarian
behold the worlds worst accident
I AM THE GIRL ANACHRONISM
________________________Une nuit avec Lui ___________________________________
N'ai pas peur, ne bouge pas, garde le silence, personne ne nous verra. Reste ainsi, je veux te regarder, je t'ai tellement regardé, mais tu n'étais pas pour moi, et à présent tu es pour moi, ne t'approche pas je t'en prie, reste comme tu es, nous avons une nuit pour nous et je veux te regarder, jamais je ne t'ai vu ainsi, ton corps pour moi, ta peau. Ferme les yeux et caresse toi, tes mains sont si belles, j'ai rêvé d'elles tant de fois que je veux les voir maintenant, j'aime les voir ainsi, sur ta peau, continue je t'en prie, n'ouvre pas les yeux, je suis là, personne ne peut nous voir et je suis près de toi, caresse toi mon bien aimé seigneur, caresse ton sexe je t'en prie, ne t'arrête pas, j'aime la regarder et te regarder, mon bien aimé seigneur n'ouvre pas les yeux, pas encore, tu ne dois pas avoir peur, je suis près de toi, m'entends tu? Je suis là, à te frôler, c'est de la soie, la sens tu? N'ouvre pas les yeux, ne les ouvre pas, tu sentiras ma bouche, tu ne sauras pas où, tout à coup, ce sera peut être dans tes yeux, j'appuierais ma bouche sur tes paupières et sur tes cils, tu sentiras la chaleur pénétrer à l'intérieur de ta tête, et mes lèvres dans tes yeux, dedans, ou bien ce sera sur ton sexe, j'appuierais mes lèvres, là, et je les entrouvrirais en descendant peu à peu, je laisserais ton sexe ouvrir ma bouche, pénétrer entre mes lèvres, pressé contre ma langue, ma salive descendra le long de ta peau jusque dans ta main. Mon baiser et ta main, l'un et l'autre mêlés sur ton sexe et puis, à la fin, je baiserai ton coeur, parce que je te veux et quand j'aurai ton coeur sous mes lèvres, tu sera à moi, pour toujours, si tu ne me crois pas, alors ouvre les yeux mon bien aimé seigneur et regarde moi, je suis là, quelqu'un pourrait il jamais effacer cet instant, mon corps que la soie ne recouvre plus, tes mains qui le touchent, tes yeux qui le regardent, tes doigts dans mon sexe, ta langue sur mes lèvres, toi qui glisse sous moi et prends mes hanches et me soulève et laisse glisser sur ton sexe, doucement, quelqu'un pourrait il effacer cela, toi qui en moi lentement bouge, tes mains sur mon visage, tes doigts dans ma bouche, le plaisir dans tes yeux, ta voix, tu bouges lentement et cela me fait presque mal, mon plaisir, ma voix, mon corps sur le tien, ton dos qui me soulève, tes bras qui ne me laissent partir, les coups à l'intérieur de moi, la violence et la douceur, je vois tes yeux chercher les miens, ils veulent savoir jusqu'où me faire mal, jusqu'où tu veux mon bien aimé seigneur, il n'y a pas de fin, cela ne peut finir, ne le vois tu pas? Personne ne pourra effacer cet instant, pour toujours tu lancera ta tête en arrière, en criant, pour toujours je fermerais les yeux, laissant mes larmes se détacher de mes paupières, ma voix dans la tienne, ta violence à me tenir serrer, cet instant là devait être, cet instant est, crois moi, mon bien aimé seigneur et cet instant sera, maintenant et à jamais, il sera, jusqu'à la fin...