Ruelle sombre, pavé humide et froid, un soir où la pénombre s'enroule autour de moi.
Ce regard pénétrant me suit, épie le moindre de mes mouvements.
Vision animale sur mes hanches, son regard béstial sur mon âme s'épanche.
S'immissant d'indiscrétions et sans pudeur il crie mon nom tel un murmure de vent sa voix étérée pénètre mon sang et glace mes veines dans l'instant.
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Elle est si seule, ici, où le soleil froid aveugle ses yeux rougis par le bonheur des autres et du sien qui ne vient pas. Mais tout cela est bien fini désormais elle vas changer de bord, passer un pacte avec la nuit "oh toi, rive noire de l'oubli veux tu m'accueillir en ton sein et me faire découvrir ce que tu es, ce que tu caches de mauvais".
Ainsi elle quite à jamais sa vie bien rangée où personne ne l'attends plus et pénétre dans ce rayon de lune qui vient la chercher. Il es trop tard désormais pour faire marche arriére, elle entre dans l'obscur et sa vie enfin, s'écclaire. Elle ferme les yeux, épuisée par ce long voyage vers l'obscuritée mais elle n'est plus seulle, elle est comprise et soutenue par ces âmes tristes qui viennent la guider le long du chemain, elle est si forte désormais.
" Viens chére enfant, j'étais comme toi Jadis et vois comme je suis aujourd'hui.... Regarde-moi, assouvis ta vangeance, je t'enseignerais tout ce que tu dois savoir et tu vivras enfin..."
Heures aprés heures elle buvait ses parolles s'imprégnant de chacun de ses soufles, son coeur battant au rythme de la musique noire de ses phrases.
Quand il eût fini: "Maintenant vas, j'ai pris ton âme mais t'ai rendu la vie, te voici libre mon enfant d'aller ou t'emménera le vent mais surtout n'oublie jamais le pacte que tu as signé de ne plus te retourner...Maintenant adieu et que je ne te revoie plus."
Elle tendit vers lui ses mains où son âme reposait et la lui offrit sans regret, des larmes de joie au bout de ses yeux; ses dérniéres...
Elle vis depuis, seule dans son paradis où la lune gelée réchauffe ses nuits ardentes passées de l'autre côté.
Ce côté qui vous effraie, dans les bras de cette obscuritée qui vous répugne, dans l'antre de ce mal innomable ou vous n'irrez jamais, et non braves gens vous n'y dessendrez pas....
Vous n'êtes pas assez bien pour ça....
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Amis, ennemis, bonsoir...
soyez les bienvenues dans mon antre, dans mon univers sordide et froid où seule l'obscurité vous réchauffera.
Plongez dans ces lacs ensanglantés où le soleil vert se reflète en rayons d'argent.
Les abysses de mon âme, rouge sang, sont des lames à mon cœur flétri.
Je déambule dans les boyaux tortueux des ténèbres où ses voiles m'effleurent en des impacts qui me brûlent. Je brûle.
L'obscurité m'étreint, m'étouffe et le mal m'emporte dans un tourbillon infini de torture aux confins de son monde souterrain où mon âme s'engouffre.
Venez avec moi et laissez vous choir, tombez dans cette faille de l'univers chaotique qu'est la mort.
Qu'elle vienne vous chercher...Ne fuyez pas s'est inutile, vous y serrez reçu en bonne et due forme, je vous y attends, IL vous attends...
voyez ce monde; si semblable et si différent pourtant.
La mer; un lac de sang....
Le soleil; éclipsé par une lune noire...
Le vent; des esprits égarés effleurant les peaux...
La chaleur; un blizzard de mille lames transperçant les corps...
L'amour y est véritable, et la peur inconnue...
La mort y est la vie, et la vie...un enfer... .
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