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Description

Aurelie alias pink pussy, 17 ans, dj parisienne. Interviewé par Alexandre Grouli.

AG : Aurelie, d'où te viens ce nom plutôt étrange : pink pussy ?
-Eh bien le jour où j'ai acheté mes premières platines vinyls, on m'a offert une paire de feutrines avec sur lesquels étaient dessinées deux grosses têtes de chat rose. Comme je n'avais encore aucune idée du nom que je prendrais en temps que dj, j'ai pensée à pink pussy en voyant ces feutrines et voilà.

AG : Au niveau musical, tu te situes où ?
-Au niveau de l'ecoute j'explore un peu toutes les mouvances, ça part des debuts de la musique contemporaine avec la funk et le jazz, ça s'étend au rock, punk, electro, techno, house, et puis biensûr tout l'univers breakbeat, hiphop, soul, dub, triphop, drum'n'bass, jungle etc qui represente mon univers en matière de djing.

AG : Plûtot eclectique alors !
-Oui, la diversité c'est ce qui fait toute la force de la musique. Les differents mouvements s'inspirent les uns des autres, s'enrichissent et evoluent constamment. Garder une oreille curieuse et à l'affût de nouvelles sonorités est garant d'une constante inspiration pour un dj.

AG : Plutôt mix de club ou technique de compétition ?
-Disons entre les deux (rire). J'ai tout fait à l'envers en fait, j'ai débuté avec la technique, sans pour autant atteindre le niveau des competitions nationales, et puis avec le temps j'ai commencé à rechercher un peu plus de musicalité et à me pencher de plus en plus sur le mix. Mais je ne ferais jamais de mix pur et simple, j'aurais toujours tendance à rechercher la creation et la transformation des sonorités avant tout.

AG : Pas facile de concilier les heures d'entrainement avec les etudes n'est ce pas ?
-C'est toute la difficulté pour une jeune dj comme moi. Il y a le lycée, les cours, les devoirs, je ne peux pas passer autant de temps que je le voudrais pour la musique. C'est en grande partie pour ça que je n'ai jamais envisagé de préparer un concours DMC ou autre.

AG : Comment la passion du djing t'es venue ?
-En regardant les videos des skratch pikles ! un vrai coup de foudre. J'étais déjà très attirée par la musique, et là j'avais trouvé la façon dont je voulais m'exprimer.

AG : Tu t'entraines seule ou avec d'autres dj's ?
-Seule la plupart du temps, dans ma cave. Mais ça m'arrive d'aller chez un ami, on se donne rendez vous avec quelques potes et on passe l'après midi et la soirée à s'eclater aux platines. c'est nôtre façon à nous de faire la fête ! (rire)

AG : Tu as des projets concernant le djing ?
-Rien de vraiment concret pour le moment. On réfléchi à une idée de bande son pour un court métrage et à l'animation musicale d'une webradio mais pour l'instant rien n'est encore fait.

AG : Concernant la vie privée, tu as un petit ami ?
-(rire) non, j'ai pas encore rencontré un seul mec capable de me supporter ! ah moins que ce soit moi qui ne les supporte pas ! (rire) En fait, les deux cumulés, ça fait de moi une eternelle célibataire !

AG : Et au niveaux des loisirs, a part le djing ?
-Ca me prend vraiment presque tout mon temps, j'ai pas vraiment d'autre loisir, à part ceux de tout adolescent normalement constitué, j'aime sortir et voir mes amis, les soirées macdo, ciné j'en ai fais beaucoup (rire).

AG : un rêve ?
-Faire carrière dans le groupe des beastie boys aux cotés de mix master mike ! (rire)