- Non, démon, je ne suis pas paniqué. Ce n'est pas parce que tu es en pierre, que tu mesures pas loin des quatre mètres que je te crains.
- Rhaaa! Larve répugnante! Tu oses me défier?
- C'est toi qui le dis...
- Crèèèève!
Mais non, il ne mourrut pas.
L'assaut fut d'une puissance et d'une rapidité extraordinaire. Le démon semblait être fait de vent, tant ses tonnes se mouvaient avec agilité.
Sa lame s'abatit sur le nagitana d'Okiushi, le fracassant en deux et l'atégnant au crâne.
Inconscient, le lieutenant Démon lui fit traversé le portail ouvert par le shugenja Tukoshi, menant à l'abysse de la Dimension Noire.
Lorsqu'il se réveilla, cette nuit-là, ou ce jour...Comment savoir? Au milieu de cette obscurité claire? Cette nuit illuminée? C'était un temps qui ne s'écoulait pas, un jour qui ne naissait pas, une nuit qui ne tombait pas.
Et cette pierre froide, couverte de rune...Mais ce qui était le plus impressionnant, le plus immonde, le plus répugnante, c'était la Larve.
Dans un monde de haine, de chaos, de meutre et de lutte incéssante pour devenir l'Empereur Démon, le plus improbable se tenait devant lui.
Un homme. Un bridé. Un citron. Il tenait une petite baguette, et souriait à notre bon moine-guerrier.
- Quel est ton nom, misérable?
- Crève!
Et un petit coup de baguette le fit taire.
- Haaarg!
- Quel est ton nom, immondice?
Et un crachat.
Et la baguette.
Et la douleur.
- Je peux continuer si tu veux...
Baguette, douleur, baguette...
Durant une minute, une heure, un an, un siècle, le Sorcier répétait inlassablement ce douloureux mouvement du poignet.
Jusqu'à l'obéissance. Au servage.
Au serviteur parfait.
Puis le Lieutenant Démon revint.
- Maitre...
- Bien, foutue larve. T'as compris, qui tu dois servir?
- Oui, maitre...
- Tant mieux, maintenant ferme ta gueule et agenouille toi. TOUT DE SUITE! Bordel de merde! Salopard!
Et la Puissance vint. Il réussit à atteindre ce que Musachi avait réussi avant lui.
Il devint fort. Terriblement fort...pour une miserable larve de merde, bien sur.
- Maintenant, tu vas retourné chez toi, fort de tes talents et pouvoirs...et modifications corporelles.
- Modifications? Quoi?
- J'oubliais... Et il leva les deux mains.
Et Okiushi s'abatit, face contre taire. Venin, crocs, griffes, et sexe. Rien n'avait été épargné.
- Viole, tue, amuse toi, trou duc. DEGAGNE NOM DE DIEU!
Il re-fit le voyage dans le sens inverse. Il tomba sur un fermier, il le tua.
Joie.
Il tomba sur une fermière, il la baisa.
Ivresse.
Il tomba sur une jeune fille, il la mangea.
Burps.
Il revint sur le champs de bataille.
- Hey! Putains d'samuraïs de mes deux, j'ai un cadeau pour vous, jouissez bien, petites bites!
Il baissa son pantalon.
Ils l'attaquèrent. Trois.
Le premier reçu une nagitana entre les poumons avant d'pouvoir ouvrir sa grande geule! Tant mieux, crève en silence, couillon!
Le second fut castré trois secondes après.
- Hahaha! Tu ris moins, hein? J'te pèterai le cul après.
Le troisième fut plus prudent.
Il eut les deux pieds tranchés.
Puis la main gauche.
Le sexe.
La tête.
Le troisième vie encore aujourd'hui.
Il n'a plus de trou du cul.
C'est ainsi, par un samuraï incapable de chier seul, qu'une légende était née.
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