Une fragrance vanillée qui vient délicieusement chatouiller votre odorat… S’insinue en vous et semble titiller chaque parcelle de votre être… Un exquis frisson qui remonte votre échine et vous laisse tout chose sans que vous n’ayez compris d’où cela vient. Ce phénomène ? C’est Féline, N°XII de Kerberos qui l’engendre à chaque fois qu’on la croise ou comme en cet instant, lorsqu’elle vous toise.
Jamais on a vu Créature pareille… Tout en grâce et en sensualité… L'érotisme à l'état pur sous la forme d'une Femme Fatale... A croire que la Main Divine à réunit tout ce qu’il y a de plus beau et parfait en ce monde et l'a modelé dans cette Femme superbe qui se tient là, adossée langoureusement à sa colonne de marbre noir.
Une crinière de feu, cascade embrasée qui termine sa chute sauvage sur ses épaules graciles et tombe en partie sur son visage, notamment sur le côté gauche, voilant l’un de ses yeux. Parlons-en d’ailleurs de ce visage, de ce ravissant minois tourné vers vous. Des traits parfaits, à la finesse merveilleuse, lui donnant une beauté édifiante, tant qu’elle en paraît presque irréelle.
Ses prunelles, Merveilles argentées, à l’éclat cent fois jalousé par les pierres précieuses les plus étincelantes, elles ne reflètent aucune émotion, véritables miroirs aussi troublants que beaux, pour ne pas dire hypnotiques. Et lorsque enfin elles semblent s’illuminer quelque peu, c’est pour afficher un étrange amusement, flamme mouvante aux reflets de cruauté habilement dissimulée.
Quant à sa bouche… Nul ne peut y poser le regard sans avoir une envie irrépressible d’y déposer ses lèvres. Une pulpe infiniment tendre, rehaussée par des courbes à l’irrésistible sensualité, le tout savamment maquillé d’un écarlate raffiné… Tout pour appeler les baisers… Mais les méritez-vous ? Vient ensuite sa gorge… Là encore, la grâce semble s’être réincarnée dans ce cou de cygne qui donne ce maintient fier et altier à la jolie tête qu’il soutient. Orné d’une rivière de jades noires à plusieurs étages, celle-ci chute finalement sur la peau ambrée, contrastant délicieusement avec, pour finalement reposer au creux de sa Gorge Profonde sous la forme d’une large pierre obscure, représentant une araignée magnifiquement ouvragée, Œuvre sans pareille née des mains des Orfèvres de la Forteresse, aux prunelles rubis qui semblent vous observer…
Vos mains vous démangent ? Normal, vous venez de poser votre regard sur ce qui entoure l’araignée… Un Volume Affolant, des rondeurs charmantes et un décolleté qui la met diablement en valeur, sa Poitrine à tous les atouts afin d’attirer les caresses et le regard des hommes tout comme la jalousie des femmes. Sa peau ambrée, qui lui donne la perpétuelle apparence d’un savoureux biscuit sorti du four, souligne encore le galbe des Trésors de sa féminité, subtilement mis en valeur par la coupe soignée de la robe qu’elle arbore. Sur son sein droit, tatoués d’une main de maître, en lettres romaines de jais, le N°XII est laissé à la vue par l’échancrure de sa robe.
Vêtement consciencieusement choisi, elle ne possède guère de bretelles, trouvant son soutient sur la volumineuse poitrine qu’elle couvre à peine avant de mouler avec un soin affolant les courbes qui suivent. Encore une fois, la Main Divine semble avoir pris le temps de choisir le meilleur de ses pinceaux afin de dessiner les lignes de ce corps et leur donner perfection, que cela soit au niveau de la taille, que même l’expression "taille de guêpe" ne peut représenter ou des hanches voluptueusement sculptées, tout a été prévu afin de séduire.
Viennent enfin les jambes… Longues, très longues, au fuselage incomparable, elles lui donnent cette démarche féline et envoûtante, couplée à son déhanché alléchant qui font cet effet sans pareil aux Mâles qu’elle croise, laissant souvent, pour ne pas dire toujours, des bosses dans le pantalon derrière elle. Et comme si cela ne suffisait pas, la robe revient à la charge sous la forme d’une coupe particulière, tombant sur ses jambes jusqu’aux chevilles, mais le trouble vient de la fente qui se trouve sur le côté gauche, remontant haut, jusqu’à la hanche, dévoilant juste ce qu’il faut lorsqu’elle marche et dissimulant le reste, jouant de l’envie de celui qui l’admire sur le moment.
Fines chaussures aux vertigineux talons, elles lui donnent une cambrure de reins divine alors qu’elle s’approche de vous, lentement, féline, envoûtante, charmeuse, troublante… Un battement de ses longs cils et la voilà collée à vous, sulfureuse dont le souffle chaud s’échoue sur vos lèvres en mots murmurés si bas que vous ne les comprenez pas… Comment le pourriez-vous alors qu’elle se presse langoureusement contre vous, éveillant un Désir violent et très probablement une Trique sauvage et douloureuse ? Le charme est à l’œuvre, sa main vous effleure, ses ongles, maquillés de jais, frôlent votre joue, menés par les longs doigts fins… Des doigts d’Assassin…
Mais vous n’avez guère le temps de réagir que vient la douleur, vive, cruelle telle une morsure tandis que ses Griffes perforent votre abdomen et s’enfonce, loin, jusqu’à percer la pierre derrière vous et que la vision de rêve ne s’efface, ne laissant plus qu’une Créature de cauchemar aux yeux embrasés par la folie et l’Envie Meurtrière sur le fond de son rire, profond et abyssal, chargé de toute sa Démence…
Et maintenant… La voyez-vous ? Lovée dans le creux de ses omoplates, étirant ses pattes jalouses sur ses reins et le haut de ses fesses bombées, ses yeux rubis vous toisant, malicieux et cruels, tatouée de telle façon qu’elle en paraît horriblement réelle... la Veuve Noire... semble sourire entre ses crochets…
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