Description
Trop compliqué...faisons connaissance plutôt.
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La fille de 15 ans (à la manière de ...)
Elle a cette beauté des grâces éphémères
De celle qui vous mène en Pays de Cythère.
La peau douce, au toucher d'une pêche rosée,
Un teint de porcelaine que l'on craint de troubler.
Elle jette ses quinze ans à la face des hommes,
Provoquant des regards tutoyant l'indécence
Pour ce corps sans défaut sorti de l'innocence,
Où trônent en majesté deux ravissantes pommes.
Ignorant les pudeurs que l'on sait aux enfants
Elle exhibe des charmes nouvellement acquis,
Décolleté sans fond, joli string riquiqui,
Son nombril est piqué d'une perle d'argent.
La mante religieuse parée de ses atours,
Peut conquérir le mâle en saison des amours.
Pauvre petit puceau, onaniste naissant,
Sera gobé tout cru par l'insecte mutant.
Lui qui n'y croyait guère, le voilà éduqué
Par cette Lolita dont il n'osait rêver.
Elle va lui enseigner, avec assiduité,
À pratiquer sans faille le baiser en apnée.
Mais à peine choisi, le voilà sur la touche,
La changeante donzelle ne goûte plus sa bouche.
Ce minot est trop jeune et a bien peu d'appâts,
Comparé à ce dieu de 18 ans déjà !
Petit puceau est triste, certes il en guérira
Il a touché du doigt une étoile filante.
Il devra se trouver une belle galante
Qui saura de nouveau se pencher sur son cas.
De caresses légères en bisous sans malice,
De l'amour il n'a fait qu'entrevoir les prémices.
Car malgré son audace, la nymphe fait l'aveu
De garder pour l'Elu son bien le plus précieux.
Les temps sont révolus où nos grand-mères sages
Trouvaient en un mari, la fin du pucelage.
Et lorsqu'elles souffraient de grossesse précoce,
On se hâtait alors de célébrer les noces.
Aujourd'hui cependant gardons-nous de conclure
À la légèreté de nos progénitures,
Qui pratiquent souvent des jeux bien innocents
Au regard de l'Amour et ses bien grands tourments.
© PMP %u2013 07-2008