0°*¯_ Adonis Mi Salunaë _¯*°0
°*_. Nom : Mi Salunaë
°*_. Prénom : Adonis
°*_. Âge : Inconnu à l'ordre de ce jour.
°*_. Race : Indéchiffrable à l'ordre de ce jour.
°*_. Classe : Mage ~ Maître de lumière.
°*_. Royaume : Sogen - Alexandrie
°*_. : Familier : Un Alcyon albinos répondant du nom de Luuë.
Adonis.. Un angélisme corporel. Une silhouette grande et élancée. Une imposante stature, sous un corps bien battit. Finement musclé.
Sa félinité ainsi que sa souplesse lui confère un charisme naturel, donnant à l'ensemble de son être une élégance presque insolente, désarmante.
Sa longue chevelure noirâtre descend en cascade sur ses épaules, pour venir serpenter le long de son échine. Chevelure de jais, contrastant parfaitement avec le teint opalin de son visage de jeune éphèbe.
Cependant, il est un phénomène rare, qui se produit lorsque l'Astre Lunaire se dévoile de toute sa majesté, il semblerait que le jais de sa chevelure se dissipe pour n'en laisser qu'une chevelure iridescente, opaline.
Un faciès, dont les traits sont harmonieusement fins, parfaitement dessinés.
Ses iris cérulés, reflet du crépuscule et miroitantes, se nichent dans les entrailles enténébrés des abîmes matricielles.
Un nez droit, finement aquilin fignole l'ébauche de son faciès. Un nez dévoilant tout son héritage patricien. Et sur ses lèvres tréfilées, il est bien rare de deviner la nature exacte de ce sourire, qui ondule. Teinté par l'amusement, l'ironie et la simplicité.
Quel âge à t-il ? Nul ne sait. Seulement, il parait avoir une vingtaine de printemps.
°*_. Lien de parenté :
~~> Alcyona Mi Salunaë : Soeur
~~> Erythie : Cousine
~~> Mégane Di Alexandros : Cousine
~~> Hélius Di Alexandros : Cousin
~~> Maëlys, Eileen & Eolas Rainheart - Di Alexandros : Nièces et neuveu.
°_{*°0°*}_ Les Bijoux _{*°0°*}_°
La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures.
Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase, et j'aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.
Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d'aise
A mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.
Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D'un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ;
Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l'huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,
S'avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour troubler le repos où mon âme était mise,
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où, calme et solitaire, elle s'était assise.
Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe,
Tant sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun, le fard était superbe !
Et la lampe s'étant résignée à mourir,
Comme le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d'ambre !
(c) C.Baudelaire - Les Fleurs du Mal.
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