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Ray'talmith , 104 ans , Femme , Say-2
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Description

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---{ Thurquoise, Voleuse de Sourires. }>---

Qui aurait pu dire ? Qui aurait pu prédire ? Prévoir cette erreur ? Elle n’était qu’une Enfant, qu’une Gamine délurée aux allures enchanteresses... Qui ?

Un chemin qui se glisse entre les ronces, serpentant adroitement, lui seul connaît la route... Suivez-le, oui, encore... Toute Curiosité doit être satisfaite... Ne vous arrêtez pas... Laissez-vous enivrer de ces essences sucrées, de ces parfums suaves et mystérieux... Même si les épines se plaisent à lacérer votre peau, la Douleur finira par devenir votre alliée, n’ayez crainte... Continuez, oui, continuez... Toujours.

Enfin une Clairière... Non, un trou. Un trou de verdure, là, juste au bout du Chemin. Un trou de Lumière, là enfin où Hélios parvient à faire régner sa loi. Ses rayons se concentrent en un point, naissance d’un végétal, un Saule... Royal, majestueux, étalant autour de lui ses ramures princières... Oui, oui, bien... Continuez, suivez du regard chacune de ces branches, encore, plus bas... Là, parcourez des yeux ce tronc, toujours plus désireux de connaître, de savoir, laissez vous guider par la Curiosité... Jusqu’au point ultime où le Chemin se meurt...

Elle se tient là, assise... Fraîche Fleur à peine éclose, Témoin d’un matin de printemps où sa vie prit fin... Ses jupons neigeux étalés de mille corolles resplendissantes autour d’elle, la Petite se tient, là, ses genoux ramenés tout prés de son menton, Oisillon craintif... Candide Innocence peinte sur des traits poupins, voila bien le plus charmant visage qu’il vous fut permis de contempler... Blême, pâle pourtant, serti de deux perles d’encre insondables, orné de deux pommettes roses et sucrées, de traits fins, si beaux, si beaux... Empreint de Douleur pourtant, de la Douleur, et d’une telle Tristesse... Effrayante Tristesse, obsédante, infaillible, immuable...
Ne vous lassez pas de contempler cet Ange, ses boucles d’or parfaitement dessinées, animés par la Brise, gambadant gaiement sur de charmantes joues vermeilles... Puis les pans délicats de sa Robe du blanc le plus pur, témoin d’une Innocence accomplie, achevant cet étrange Tableau... Mais non, non, ne cherchez pas à lutter, à résister, vous devriez avoir compris qu’il ne sert à rien de se battre... Pas ici... Pas maintenant... Bien, laissez vos prunelles avides de savoir glisser plus bas, là, jusqu’à ses genoux, tout ourlés de soieries riches et délicates... Nuage de mousseline nacrée... Rêve ou Réalité ?

La course s’achève... Maintenant, peut-être comprendrez-vous... Un amas de poils, roulé en boule, putride, infect, nauséabond, grouillant de mille Choses et Substances qu’il suffirait à répugner une ville entière... Joliment, tendrement, affectueusement blotti au creux de ces volutes de tissu, bientôt imbibées de ce liquide pourpre et chaud... Qui oserait l’hypothèse du sang ? Voila qui paraît si étrange...Elle est si pure, si jeune...Et pourtant ... C’est sur cela que sont fixées les orbes d’ébène... Cette progression inévitable du sang sur ses jupons immaculés... Salie... Salie à jamais... Jeune Esprit souillé d’une erreur d’une fois...

Pauvres fous, ne restez pas là plus longtemps... Regardez là une dernière fois... Une dernière fois... Ses prunelles ont quitté le Jouet... C’est vous qu’elles cherchent... Vous et vous seul... Fuyez... Fuyez la Fillette aux étranges Jeux... A l’étrange Jouet.


--{ Fear Lies In Every Shadow Of The Mind }>--




--{ MaRceL }>---



Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché,
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !

Oui ! telle vous serez, ô reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses.
Moisir parmi les ossements.


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