o-.l2uine.de.la.raison.-o Tu veux la rencontrer ? Tchat avec elle !

A propos de o-.l2uine.de.la.raison.-o

Evanesca , 86 ans , Femme
Etait en ligne il y a plusieurs jours

Description

[ l. L’Annonce. ]





La Comtesse – ( Elle est assise, nerveuse d’apparence... Très nerveuse. Tandis que ses deux mains, graciles et gracieuses, grillées des soieries les plus rares se complaisent en caresses sur la partie inférieure de son Ventre. Son expression est figée, imprégnée des Noirceurs incontrôlables de la Stupéfaction... Son regard erre, fantomatique, sur les riches ornements dont se pare le vaste Salon. ) – Ainsi, Docteur, j’aimerais que tout ce que vous avancez soit fondé. Je n’admettrais aucune erreur de votre part. Soyiez conscient de la gravité de la situation, et, comme vous devez vous en douter, le moindre accroc vous coûtera les pires ennuis. Si ce n’est la Mo...

Le Médecin – ( Il l’interrompt, tremblant, semblant bien étonnement concentré sur la tâche qui l’occupe, à savoir le rangement de son matériel. Sur le point de quitter les Lieux, il n’est pas difficile de se rendre compte de son manque d’assurance. Ses membres frémissent. Son regard fuit. A tel point qu’il n’ose lever une œillade, même discrète, sur son Interlocutrice. ) Evidemment, Dame, évidemment. Je ne manquerais de suivre l’évolution de votre cas. Veuillez m’excuser, mais il se fait tard, et mes conseils ne vous seront probablement d’aucune utilité en ce qui concerne ces Créatu... Hum. Ces Êtres. ( Bien trop rapides pour être honnêtes, voila le Savant trahit par ses propres mots. Une œillade méprisante, dédaigneuse et craintive en direction de l’Appendice rebondi de la ravissante Jeune Femme, avant qu’il ne tire une brève révérence aux Occupants de la Pièce et qu’il ne disparaisse habilement dans l’encadrure de la Porte. )

L’Homme – ( Impassible à la scène qui vient de se dérouler,le Seigneur De Lavey se tient devant la baie vitrée, unique source lumineuse des Lieux. Droit et imposant. Deux puissantes mains fermement ancrées dans l’échine étroite que recouvre son costume noir. Son visage demeure caché, on ne peut alors qu’imaginer deux ténébreuses prunelles sournoisement plantées quelque part dans le Paysage désolé qui s’étale à ses pieds. Son Domaine. Friches et Grisailles. Vestiges de Cité. Enfin un murmure s’élève... A peine audible pour la Jeune Femme. ) Le Désastre approche, Vaëyueva. Le Désastre. Elle seront les Pièces Manquantes. L’Atome, la Molécule et la Matière. Le Ciel, la Terre et l’Eau. L’Esprit, l’Âme et la Raison.
( Pas un mot de plus. Un cri étouffé derrière lui. Froissement de tissu et de voilages. La Terreur s’installe. Dix ongles s’enfoncent avec ardeur dans la chaire tendre, sphère protectrice des Trois... A quand l’échéance... ? )





[ ll. Le Désastre. ]





La Nuit. Au plus profond d’elle-même. Telle que vous ne la connaîtrez sans aucun doute jamais. Telle qu’il n’y en avait jamais eu. Telle qu’il n’y en aura plus jamais.

Un souffle glacial parcourait les décombres et les cadavres errants sur les Terres, alors que chaque végétal pliait, soumis, sous l’acharnement excessif du Vent.
Et soudain...

Un glapissement. Froideur et Angoisse. La Première était née.

Un cri. Démence et Déchéance. Ce fut le tour de la Seconde.

Un hurlement. Folie et Mignardise. La Benjamine vint au Monde.

Le Cycle Infernal était irrémédiablement créé.

Trois Corps. Un Être. Unis dans l’Impénétrable à jamais.





[ lll. La Triade selon la Deuxième. ]





Trois...Elles sont trois pour une entité parfaite, pour une unité absolue et une fusion exclusive... On ne saurait imaginer l’Une sans les Deux Autres... Les Deux Autres sans l’Une... Cercle vicieux de la Triade enfin Accomplie.

(( Viens, oui toi, l'Etranger, approche... Non, pas trop près, voyons ! ... Là, voilà, c'est parfait, oui... Observe maintenant, observe à ta guise les Trois, vois leur incessant Jeu, écoute leur divine Litanie, leurs envoûtants murmures, admire leur subtile Danse... Elles t’attirent n’est-ce-pas ? Elles t’attirent, je le vois bien. Et puis, tu leur plaîs.))

Se fondre, se confondre dans les deux Autres... Et s'emparer de leurs Etres pour abandonner le sien, renier cette Identité... Ô douce communion qui semble s'éterniser.... Destruction, Annihilation et Anéantissement... Néant, Chaos et Mort... Ruines. Du Corps, de la Vie, de l’Espoir, de la Joie, de l’Envie et du Désir... L’Âme, l’Esprit et la Raison.

(( Elles sont belles n'est ce pas?..Très oui...Je te sens réticent, aurais-tu donc peur?... Non, il ne faut pas... Qui serait assez stupide pour craindre la Splendeur ? ... Comment ? Tu aimerais savoir qui elle sont ? Les voir ne te suffit donc point? Pourtant, il suffit d'y regarder de plus près, quitte à t'y brûler les yeux, regarder sans chercher à savoir...Et, peut-être, comprendras-tu...))

Et doucement, se diviser, s'imprégner d'une unique Ame, demeurer en un seul Corps, pour quelques temps... Jusqu'au prochain Echange... Là enfin elle retrouvera une Identité... Ephémère et changeante, infernal Ballet des Emotions et des Sensations... Et s'habituer à cet Esprit qui est sien, le protéger dans son écrin glacé, le draper dans l'obscur voile de la Névrose... Mais pour combien de temps encore ?

(( Encore un peu... Le temps que tes candides prunelles s'abreuvent d'Elles à l'excès, le temps que ton Esprit déborde de vaines interrogations, le temps qu'il te sera nécessaire... Pas plus... Nous y sommes, Spectateur... Quel étrange sentiment de ravissement écoeuré n'est ce pas ? Bien sûr, tu en veux plus. Ils en veulent tous plus. Victime parmi tant d’autres. Crois-tu vraiment que tes larmes leur échapperont ? Cesse donc tes enfantillages. Ne te rend pas plus pathétique que tu ne l'es déjà... Elles ne sont plus, tu n'as plus rien à faire ici, va maintenant... Un évènement malheureux est si vite arrivé. Ce serait bien dommage, vois-tu, que leur Jouet se meurt si rapidement. Laisse-leur le Temps, ne sois pas pressé... Aller aller, veux-tu bien déguerpir à présent ?! ))

Mais voilà finalement une silhouette distincte des Deux Autres... Oh, pas grand-chose, bien sûr, simple enchevêtrement maladroit de pièces de tissu entrelacées avec soin et goût, le tout bercé des aléas du Vent parmis les boucles lâches et égarées de ce qui dû être un chignon, autrefois... Prunelles froides et maladives qui se perdent dans les affres des Noirceurs, se jouant de mille ombres, se plaisant à tromper... Jouer et tromper, tricher et mentir...

[ ... Evanesca ... ]





[ lV. La Névrosée. ]





Ombre dansante dans la lueur du soir, immanquablement nimbée des éclats chauds et inlassables de l’Astre Gardien naissant. Elle danse, Fleur nocturne s’épanouissant au gré des Eléments. Ses pas longent une Rivière. Elle ne sait pas où elle est. Elle ne sait pas non plus ce qu’elle fait là. Seule.

Seule ? Et l’écho de ce jouer de ce mot, s’amusant à torturer avec délectation l’Être qu’elle est dans un Jeu des plus Cruels. Elle joue. Elle n’est pas le Jouet.

« RAAAAAAH !! Mais elles sont où ? Elles font quoi ? Sans moi... Sans moi... Sans moi... Foutu Pays. Je vous hais, arbres. Je vous hais, plantes. Je te hais, ciel. Je te hais, terre. Je te hais... Eau. Pfeuh.
Lâches. Traîtres. Je vous hais. Je vous hais. Je vous hais. Sœurs à jamais, ein ? Malheur de malheur. C’est trop fatiguant l’Amour. »

Et sur ces mots elle s’éloigne, ravissante et meurtrie, aérienne et légère, jusqu’à retrouver ses Semblables dans les effusions spirituelles habituelles... Elle n’est bientôt plus qu’un point, sur la ligne d’horizon... Mais est-elle vraiment autre chose que cela ? Qu’un point ?





« Mais qu’est ce qu’on fout ici ? »

« J’sais pas. On ferait quoi.. Ailleurs ? »

A rencontrer à proximité

Découvre les profils similaires à proximité susceptibles de t'intéresser !