petite-ame Tu veux la rencontrer ? Tchat avec elle !

A propos de petite-ame

** , 44 ans , Femme
Etait en ligne il y a plusieurs jours

Description

Aimer, disait mon frère, c’est pressentir le ciel,
C’est renoncer à l’orgueil du monde matériel,
C’est plaindre l’égoïste froid et sombre,
Dont le cœur est rempli de glace et d’ombre….

Aimer, c’est croire, c’est espérer !
Mon bébé, ne te lasse pas d’aimer !
Jesus en chaque lieu mettait son symbole
L’amour germait sous ses paraboles…

Aimer, c’est repousser le mépris, te garder de la haine,
Chasser le noir sentiment qui te tient en haleine ;
Qui parfois te blesse et enfante les instincts méchants…
Préfère lui toujours le bonheur profond et touchant

Car le mal, quel qu’il soit n’atteint pas le ciel
Laisse glisser sur toi les horribles paroles de fiel…
Pardonne à la brute, au voleur, à l’âme criminelle
Qui s’enivre, hait, extermine d’une main cruelle.

Sois bonne, aimante, grande et charitable
Jesus, pour nous montrer la voie, à préféré l’étable
Plains l’ignorance qui ne connaît rien des cieux
Car souvent, le méchant n’est qu’un malheureux…




"Lettre ouverte aux Cieux"

Tu vois, la chenille en papillon s'est transformé
Grâce a tes sages conseils éclairés du passé; je survis
Tu as su me donner confiance en moi, me faire m'aimer
Me cultiver, m'éclore, m'envoler, grace a toi: Je suis

De la-haut, je sens que tu guides mon destin pas a pas;
Parfois, je leve les yeux aux ciel et parfois... je t'y vois
Je ne te cherche plus depuis longtemps au cimetière
Je sais que tu n'es pas la-bas, tu es plus loin, mon frère

Tu es la-haut, Ange ou Seraphin, pres de Notre Pere
Diamant mysterieux dans cette riviere de lumière
Et chaque nuit tu me regardes de tous tes yeux
Depuis, j'ai des étoiles pleins les cieux...




" L'heure des souvenirs "

Il avait pris l'habitude, ces derniers soirs
De venir fouiner dans ma chambre, comme ça, pour voir...
J'entendais arriver son pas feutré sur le parquet,

Il entrait en lançant un poussif "Alors, que fais-tu?"
Il feuilletait mes livres, me demandant si untel m'avait plu
Il déplaçait mes objets, les regardait comme s'il les découvrait...

Et je pensais à Hugo enfantant Pauca Meae
Les larmes brûlantes montaient à mes yeux, contre mon gré.
Ces derniers temps il devenait intuitif car d'un mouvement
Plus étonné que soupçonneux il tournait la tête au moment

Ou j'essuyais mes larmes. Il se penchait sur mon épaule
Lisant sur l'écran, ma conversation plutôt privée
Les mots doux que distillait mon ami Nike-Ole
"De qui se moque-t-on"? grommelait-il, les sourcils froncés.

Il parvenait à me faire rire, avec son air bougon
Et je chassais l'angoisse dans mes yeux, d’un frisson.
Je ne saurai expliquer pourquoi, j'ai eu la prescience
De tendre la main vers lui, cet homme de science

Qui n'a jamais su très bien y faire
Avec son fils, avec sa fille, toute sa vie
Plus préoccupé par ses satanés lasers
Et sa maudite nanotechnologie...


Peut-être..... parce qu' hier, dans l'entrebâillement de la porte
Il est resté là, sans bouger. Il n'a pas voulu entrer.
Mon coeur a cogné: Pourquoi me dévisageait-il de la sorte?
Je me levais pour aller vers lui, voulant l'embrasser

Lorsqu'il m'a demandé tout bas de bien vouloir le pardonner
Pour son manque de "Savoir Aimer"
Pour son indifférence envers ses deux petites femmes
Pour la flagrante ignorance de sa Petite Ame

Qui, ces derniers temps; du ciel, a tant souhaité lui parler...
Un frisson glacé, soudain, m'a grignoté le dos
Et en riant aux éclats, pour ne pas éclater en sanglots
Sur l'étagère, mon appareil photo j'ai raflé

En disant "Reste comme ça, souris! Attention!"
Je venais d'avoir la subite intuition
Qu'il allait bientôt nous quitter.
Prémonition ? Dans la nuit, il s'en est allé...



"Portrait"

Nos voisines lui trouvaient un air sévère,
Avec ses lunettes noires, qu'il portait été comme hiver
Son vieux chapeau feutre et son pardessus noir
Elles ricanaient, ne voulant surtout pas le croiser le soir!

Le chapeau couvrait son crâne rasé,
Les cheveux, depuis longtemps étaient tombés.
Et ca lui donnait un air de conspirateur
Qui ne lui déplaisait pas. Il aimait bien leur faire peur
A ces mégères débiles, avides de ragots
Qui colportaient des choses, dans son dos...

Les lunettes cachaient deux yeux clairs
Plus doux et plus sages qu'un hémicycle entier!
Son sourire s'était fait pauvre et rare, éthéré
Comme son regard bleu, un peu délavé, à la lumière
Mais il avait un visage serein, vers le ciel levé...
Un visage qu'on ne peut oublier:
Mon père.

A rencontrer à proximité

Découvre les profils similaires à proximité susceptibles de t'intéresser !