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Description

Se décrire, rien de plus difficile à mon sens. On ne peut malheureusement se contenter d’un malheureux constat ce qu’on est en façade.

Je m'appelle Nicolas, Je suis né dans la somme, le 11 juillet 1981.

J'y ai appris à vivre, à apprendre, à lire, en clair, on m'y a donné les armes qui me servent aujourd'hui à me construire.

Je suis l'aîné d'un frère et une sœur. J'en suis assez fier. Nous n'avons pas toujours eu de radieuses relations, mais il n'y a jamais eu non plus de choses dramatiques.

J'ai eu une vie simple, avec beaucoup de choses simples. A mon sens probablement une chance. On apprend dans ces cas là, à relativiser les choses graves qui peuvent nous arriver ou arriver au autres. Et on finit toujours, malgré tout, à se dire que finalement, c'est pas nous les plus pauvres.

A part ça, je dois avouer, mais ce n'est que mon avis, que je suis un mec génial, beau, intelligent, ... et bientôt riche ...

Là aussi, c'est pas vrai. D'ailleurs les gens qui me connaissent un peu savent très bien que ça serait plutôt le contraire : bien que je sache être comme tout le monde, avec mes défauts et mes qualités, j'ai une certaine tendance à me dévaloriser. Personne n'est parfait. Je me soigne, je viens ici. Le bonheur semble-t-il, est obligatoire. L'égo de certains citoyens par ailleurs semble tellement exacerbé que finalement cela me revalorise !


Enfin, je n'aime pas m'étaler sur mes problèmes, je préfère penser aux bon côtés.

Une des choses merveilleuses que j'ai pu apprendre ici c'est écouter les autres.
Je ne pense pas que ce soit une curiosité malsaine, plus plutôt une envie profonde de comprendre et d'aider.

Je n'ai pas beaucoup d'amis, de vrais amis. Je ne cherche pas à en avoir plus. Une raison simple à cela… Plus on a de personnes à voir et avec qui discuter moins on se concentre sur chacune d'elles. Il en est de même pour mes contacts ici.

Je suis quelqu'un d'assez impulsif dans mes choix mais une fois que j'en ai fait un, je m'y tiens assez longtemps.

Pour les formalités d'usage, j'ai eu mon bac scientifique à l'age de 17,5 ans, rien d'extraordinaire, j'ai fait un DUT informatique option génie, j'ai ensuite fait une licence Professionnelle réseaux et génie informatique. Je travaille aujourd'hui dans une société de services informatiques sur Paris.

Enfin, le bon côté des choses dans tout ça , c'est que je passe de merveilleux moments et rencontre des gens géniaux


Vous savez, le monde est divisé en deux, il y a vous et puis il y a nous. C’est sibyllin, je vous l’accorde…

Je m’explique. Vous avez une famille, un job, une voiture, un appartement que vous n’avez pas fini de payer.

Embouteillages, boulot, dodo, tel est votre lot si vous avez de la chance. Métro, ANPE, insomnie car problèmes d’argent pour les moins bien lotis.

Votre avenir se résume à la répétition de votre présent. Vos enfants, s’ils se débrouillent, vivront peut-être dans 50 mètres carrés de plus et recouvriront de cuir les sièges de la Safrane familiale. Vous serez fiers d’eux. Ils vous amèneront les petiots en vacances dans la maison que vous achèterez dans le sud de la France une fois retraités et à bout de forces.

Vous êtes des bourgeois moyens, vous savez réparer une télé et madame fait bien la cuisine. Heureusement pour elle, sinon vous la largueriez pour la même en plus jeune, étant donné que cela fait vingt ans qu’elle vous fait le coup de la migraine. La dernière fois que vous l’avez touchée remonte au dernier match France-Italie, quand vous avez agrippé fébrilement son bras parce que la France marquait à trente sec de la fin. «Excuse-moi, chérie.»

Vous avez quelques soucis en ce moment; vous devez réparer la machine à laver, Jennifer s’est teint les cheveux en rouge et se révèle plus adepte des piercings que du catéchisme, Kevin a adopté un accent des banlieues des plus déplaisants. Tous deux sont médiocres, et laids. Ce doit être l’hérédité. Votre femme frustrée laisse intentionnellement traîner sur votre bureau des exemplaires de Men’s Health. Vous vous surprenez à rêver de votre secrétaire en string, de votre nièce en string, de tout le monde en string. Votre vie ne vous satisfait plus.

Cela pourrait être pire. Vous pourriez habiter un trois-pièces-cuisine en banlieue, sans télé et sans lave-vaisselle. La version avec télé serait pire encore, car vos six enfants la feraient hurler en permanence, en particulier pendant les émissions de real TV.
Vous pourriez vivre dans la rue.
Vous pourriez aussi être des nôtres…
Mais qui sommes-nous?
Nous sommes tout simplement les héritiers des Domini de la Rome Antique, des Suzerains du Moyen Age, de la noblesse d’épée de la Renaissance, des grands industriels du xixe, l’infime fraction de privilégiés qui détiennent dans leurs serres constellées de bijoux Cartier 50 % du patrimoine français.
La propriété est à l’origine de l’inégalité parmi les hommes. Nous ne nous en plaignons pas