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A propos de sopor

Sopor , 37 ans , Homme
Etait en ligne il y a plusieurs jours

Apparence physique

Taille 1m70
Poids Mince
Cheveux Noirs
Yeux Noirs

Mode de vie

Fume Non

Pour en savoir plus

Scolarité Diplôme de 2e ou 3e cycle universitaire
Signe astrologique Vierge

Description

Comment vous décrieriez-vous ?

Pas beau, pas surdoué, pas sociable avec les vivants, pas matheux

Pervers, imaginatif, esprit tortureux et douteux, aime bien rôder devant les écoles primaires, sociable les jolies jeunes bien conservées, soit intelligentes soit mortes.

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VIII- Devant chacune des choses qui te divertissent, qui servent à tes besoins ou que te aimes, représente-toi bien ce qu'il en est, en commençant par les choses les plus petites. Si tu aimes un pot de terre, dis-toi: « J'aime un pot de terre. » S'il se casse, tu n'en seras point troublé. Si tu aimes ton enfant ou ta femme, dis-toi: « J'aime un être mortel. » et s'il vient à mourir, tu n'en seras point troublé.

XIII- Pendant un voyage en bateau, si le navire jette l'ancre et que tu mettes pied à terre pour aller chercher de l'eau, tu ramasseras en chemin, ici un coquillage, là un champignon, mais il te faut concentrer ta pensée sur le navire, te retourner sans cesse au cas où le pilote appelle; s'il appelle, il faut tout planter là, de peur d'être jeté à fond de cale et ligoté comme du bétail. C'est pareil dans la vie; si, en guise de coquillage, on te donne une petite femme ou un esclave( ou un enfant, accessoirement ^^ ), il n'y a pas de mal à cela; mais quand le pilote t'appelle, cours vers le navire et laisse tout sans te retourner. Et si, en plus, tu n'es plus tout jeune, reste à proximité du navire de peur de manquer l'appel.

XIV- Ne demande point que les choses arrivent comme tu les désires, mais désire qu'elles arrivent comme elles arrivent et tu seras heureux.

XV- La maladie est une gêne pour le corps; pas pour la liberté de choisir, à moins qu'on ne l'abdique soi-même. " Je suis boiteux" voilà qui est une gêne pour mon pieds, mais pour ma volonté, point du tout. Aie cette réponse à l'esprit en toute occasion: tu verras que la gêne est pour les choses ou pour les autres, non pour toi.

XVI- Devant tout ce qui t'arrive, pense à rentrer en toi-même et cherche quelle faculté tu possèdes pour y faire face. Tu aperçois un beau garçon, une belle fille ? u trouveras contre ces objets une vertu, qui est la continence. Tu souffres ? Trouve l'endurance et le courage. On t'insulte ? Tu trouveras la résignation et la patience. Si tu t'accoutumes ainsi à déployer sur chaque accident la vertu que la nature t'a donnée pour le combattre, tes conceptions ( idées, opinions, imaginations ) ne t'emporteront jamais.

XVII-
Le maitre -"Ne dis jamais, à propos de rien, que tu l'as perdu; dis: «Je l'ai rendu. » Ton enfant est mort ? Tu l'as rendu. Ta femme est morte ? Tu l'as rendue. « On m'a pris mon champ ! » Voici encre une restitution que tu as faite."
L'élève: - «Mais c'est un scélérat qui me l'a pris ! »
Le maitre -"Que t'importe le moyen dont s'est servi, pour le reprendre, celui qui te l'avait donné ? En attendant le moment de le rendre, en revanche, prends-en soin comme d'une chose qui ne t'appartient pas, comme font les voyageurs dans une auberge."

XIX et XX - Si tu veux avancer dans l'étude de la sagesse, accepte de passer pour un ignorant et un idiot dans tout ce qui concerne les choses extérieures; n'essaie jamais d'avoir l'air instruit. Si certains ont bonne opinion de toi, méfie-toi. Tu dois savoir qu'il n'est pas facile de suivre ce qu'enjoint la nature en s'attachant aux objets extérieurs: si tu poursuis l'un de ces objectifs, il est inévitable que tu négliges l'autre.

XXI- Si tu souhaites que tes enfants, ta femme et tes amis soient éternels, tu es un fou, car c'est vouloir que ce qui ne dépend pas de toi en dépende; que ce qui n'est pas à toi t'appartienne. De même, si tu veux un serviteur sans défauts, tu es stupide, puisque tu voudrais que la médiocrité soit autre chose que ce qu'elle est. Mais si tu veux atteindre l'objet de tes désirs, tu le peux. Ne désire que ce qui dépend de toi.

XXIII - Souviens-toi de te comporter comme dans un banquet. Quand le plat, faisant le tour des, convives, arrive devant toi, tends la main et sers-toi comme il convient. S'il te passe sous le nez, n'insiste pas. S'il tarde, ne louche pas dessus en salivant mais attends qu'il arrive devant toi. Fais de même pour les enfants, pour une femme, pour les charges officielles, pour l'argent, et, un jour, tu seras digne de boire à la table des dieux. Mais si, les choses t'étant offertes, tu t'abstiens même d'y toucher, d'y jeter les yeux, tu seras digne non seulement de boire avec les dieux, mais de régner comme eux. C'est ainsi qu'ont vécu Diogène, Héraclite et leurs semblables, s'égalant par là aux dieux et gagnant le renom d'hommes divins.

XXIX- Souviens-toi que ce qui te cause du tort, ce n'est pas qu'on t'insulte ou qu'on te frappe, mais l'opinion que tu as qu'on te fait du tort. Donc, si quelqu'un t'a mis en colère, sache que c'est ton propre jugement le responsable de ta colère. Essaye de ne pas céder à la violence de l'imagination: car, une fois que tu auras examiné la chose, tu seras plus facilement maître de toi.

XLV- Garde le silence le plus souvent, ou ne dis que les choses necessaires, et dis les en peu de mots.

XLVI- Si tu le peux donc, fais tomber par tes discours la conversation de tes amis sur ce qui est décent et convenable, si tu te trouves avec des étrangers, garde le silence opinâtrement.

XLVII- Ne ris ni longtemps, ni souvent, ni avec excès.

LXIII- Si tu prends un rôle au dessus de tes forces, non seulement tu le joues mal, mais tu abandonnes celui que tu pouvais remplir.

LXXV-
Etat et caractère d'un ignorant :
Il n'attend jamais de lui même son bien ou son mal, mais toujours des autres.
Etat et caractère du philosophe :
Il n'attend que de lui même tout son bien et tout son mal.

LXXXIII- " Criton, passons courageusement par là, puisque c'est par là que les dieux nous conduisent et nous appellent. Anytus et Mélitus peuvent me tuer, il ne peuvent pas me nuire. "

Extraits de : ----- " Le Manuel " d'EPICTETE..-----

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