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Description

Le cancer du coeur existe.
On appel cela l'Amour.

Il vous ravage sans prévenir.
Il faut dire que certain ont des comportements à risques.

Même avec des pré-dispositions génétiques, une bonne hygiène de vie vous prémunie en partie contre ce fléau sentimental :

1) Ne sortez pas trop vous risqueriez de croiser des sourires extrêmement pathogènes.

2) Ne mélanger pas le travail et l'amical, les risque RH sont considérables. RH n'étant pas votre Rhésus....

3)Garder bien en tête votre arbre généalogiques. Même si les liens sont par alliances et donc strictement juridiques, la consanguinité symbolique vous rapprochera de la folie.

4) Ne broutez jamais l'herbe dédaignée par votre ami(e), ce territoire avait été marqué d'un acide urique extrêmement toxique à votre Ethique.

5)Enfin n'allez jamais sur Internet, ce mode de transmission est fatale à la moindre faiblesse de votre système immunitaire affectif.
Nettoyez bien vos courriels, ne trainez pas dans les endroits mal famée comme les chats ou encore les blogs qui sont d'une indécence psychologique tel que votre sentiment de proximité avec un(e) inconnu(e) serait un accès direct à votre coeur.

Le pire avec ce cancer c'est la perfidie du "bien être". La douleur n'est plus un système d'alarme, c'est une notification qu'il est déjà trop tard...

Alors on se persuade que tout cela est vain. En fait vous avez de plus en plus faim, il vous faut votre pain quotidien. Un jour vous supplierez une injection de Pain-Total...

Peut-on mourir d'une tachycardie de bonheur ?
Pour que votre coeur ne vous lache, faut-il être lâche ?

Moi je cri à l'injustice de Dame Nature, nous avons deux bras, deux jambes, deux yeux, deux reins, deux poumons, deux hemisphere cérébraux ...mais un seul coeur.

Najah
(Human with Bi-Processor Dual-Core enbeded)



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Comète

Elle entra dans l'échoppe traînant derrière elle,
Majestueusement, sa chevelure
De comète. Une peau mouchetée en kyrielle
Le teint à peine hâlé. Son visage était pur.

Le velouté de ses yeux m'enroba ici bas
Alors que son sourire dans les cieux m'expédia
Je me senti défaillir au son de sa voix
Poussière, je voulais être, pour qu'elle ne me voie

Sa bise anodine me fut une brise câline
Un frisson de joie sur sa « peau de son ». Belle,
Je suis Quasimodo d'une émotion éternelle.

Je sais déjà qu'avec elle, l'Amour on ne badine
Il me faut refroidir mon esprit de sulfure
Ni chez elle, ni chez moi, je ne veux de brûlures.


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