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A propos de stanarm.narkheim

Stanarm , 38 ans , Homme
Etait en ligne il y a plusieurs jours

Description

[ Avertissement : Le Rp des membres du Velours Pourpre s'adresse à un public averti et mature. Gardez cependant toujours en tête qu'il ne s'agit que d'un jeu. Prenez vos distances avant de vous scandaliser. ]

C'était une bâtisse quelconque, dans une ville quelconque, non loin d'une mer au nom négligé par les historiens.
Le temps était humide, la brume labourait le sol, dévorant les pavés défoncés de la ruelle, comme une vague lente, menaçante. Silencieuse.

Elle était haute, imposante dans le dédale de maisons. Des fenêtres, aux volets toujours clos, et une porte qui ne s'ouvrait qu'à la nuit tombée.

Flanquée de deux échoppes vides. Peut-être était-ce alors des bouges. Des maisons closes. Ou des lieux où l'alcool coule à flot, les rêves s'effritent et les sourires deviennent fades.
Ce genre d'endroits que les hommes fréquentent lors de leur retour en mer.
Une maison ainsi perdue dans une rue infamée, d'une ville perdue à la croisée des mondes...

Lorsque la nuit tombait, la lune embrassait les rues toujours humides, la porte était ouverte.
Sur sa surface, l'on pouvait encore deviner un emblème. Son inscription effacée, rongée par le sel de l'air.

Et au-delà de la porte...
Tout d'abord, il y avait un rideau. Sobre, et épais, et repoussé d'une main, la moiteur et la chaleur d'une maison bien tenue invitait l'étranger.
Deux hommes l'accueillait tout d'abord, d'une mine sobre, aux habits légers, d'un noir bordé d'incarnat.
A leur signe, vous étiez invité à poursuivre votre chemin.
Et là, à peine un pas effectué, c'était la main d'une belle et jeune demoiselle qui vous emportait au passage.
A peine vêtue, ses yeux, et lèvres soulignés d'un crayon foncé, la peau légèrement teintée d'exotisme, de fins tatouages courant sur les arrondis soignés de ses épaules nues, elle guidait l'imprudent à l'intérieur.

Là, la chaleur stagnait, née d'une grande âtre, rugissante en hiver, profondément sombre en été, qui apportait à la pièce une lueur des plus tentatrices.

Des fauteuils rembourrés, et des canapés tous recouverts de velours, si profonds que l'on aurait pu y disparaître. Des tables basses, toutes couvertes de mets fins, de vins capiteux, et d'autres plaisirs non moins exaltants.
Les fenêtres recouvertes de voiles, des vitraux qui décomposaient les éclats du soleil mourant.

De ces plaisirs vaporeux, captivant l'âme et l'esprit, jusqu'à en occulter le corps, pour emporter l'homme dans des tourments d'agonie bienheureux. De ces passes-temps tout juste refusés, sinon acceptés, qui sévissaient entre ces quatres murs aux frises d'or.

Des buffets renferment des délices de vins et d'alcools, des trésors de goûts, qu'une simple vitre sépare du visiteur. De jeunes femmes, tout aussi désirables que la première, attendant non loin d'être appelées.
Tout y est alors suggestion, tentation, mystère.
Des tapis épais et doux au pied, invitant le plus noble des hommes à s'y frotter, tant pour leur richesse que pour leur velouté.

Tout autour, des rideaux, des teintures, parfois se mouvant pour laisser passer serviteurs et mignons, qui s'en vont et viennent, appelés à leur besogne.

Et dans tout ce petit spectacle baroque, il ne manque que le maître d'oeuvre.
A une place autrefois familière, sur un canapé orné de coussins à glands, il reste encore la trace du Tentateur.
L'on croirait percevoir encore le renfoncement du cuir, l'effluve d'un parfum, le rire de l'Hôte jaillissant - léger - dans la salle.

Mais aujourd'hui, sa présence se fait discrète. Dès lors...

L'un noble, l'autre vaniteux, le dernier mystérieux.
Trois hôtes, au lieu d'un, certes moins raffinés, certes moins beaux.

Mais néanmoins trois hommes, qui vous souhaitent la bienvenue...
A l'Hostellerie du Velours Pourpre.

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Les salles étaient vides, la nuit bien installée. Dans les ruelles, la brume établissait son domaine, les embruns parcouraient la cité de leurs saveurs salines.

Une ombre parcourait les couloirs de l'établissement. Furtive et rapide, elle effleurait les teintures, un chandelier à la main.
Passablement maigre et chétive, elle n'en était pas moins vive. Rapidement, les portes s'ouvraient et se refermaient en silence, de toute évidence, elle savait où se rendre. Passé la grand'salle, un escalier s'engouffrait dans les ténèbres, gravissait le bâtiment jusqu'à ses derniers étages.
Des belles étoffes écarlates, les murs étaient passés à de la pierre humide et recouverte de sel et d'humidité. L'atmosphère était lourde de chaleur, comme si l'été était à son plein.

L’ombre véloce courrait littéralement, dévorant les couloirs, montait les marches et passait des portes bardées de fer. Il n’y avait plus de place pour des décorations, les murs s’ornaient de ténèbres, le sol de poussière.
Quelques traces dévoilaient des présences vivantes, mais rien qui ne put rivaliser avec l’avancée de l’intrus.
Ce dernier arriva finalement devant une double porte, de bois renforcée d’acier.
Il frappa trois coups, et une voix lui répondit, immédiatement.
Il entra.

Les chandelles de suif éclairaient faiblement une large salle circulaire, aux dimensions peu adaptées à la taille des lieux. Plongée dans l’ombre, il ne lui était dévoilé qu’une maigre portion. Dans celle-ci se dressait un homme, vêtu d’une robe vermeille.
Grand et élancé, il voyait sa chevelure retenue par un ruban noir. Des traits fins et pâles, et des yeux clairs, contrastant avec son air sévère.
Sans prononcer un mot, il fit signe à l’invité de s’effacer sur le côté. Puis prolongeant son mouvement, il éleva la main vers le ciel, faisant apparaître sur le sol un réseau de cercles et d’inscriptions teintant la salle d’une lueur opalescente.
Les doigts de l’individu s’agitant, c’est dans l’air qu’il reproduit les symboles, la salle entière s’animant d’éclats iridescents.
Des candélabres illuminant subitement la pièce, c’est les yeux clos que l’individu poursuit son rite, avec la lenteur et la constance d’un homme habitué à ces arcanes.
Se jetant finalement sur le sol, le praticien y appose fermement ses mains, les cercles et leurs inscriptions explosant en un cône de lumière aveuglant le spectateur.
Allant jusqu’à secouer les fondations de l’établissement, le rituel provoqua une avalanche de poussière noyant la salle dans la pénombre.

Toussant et crachant, l’invité demeurait dans son coin, voyant la silhouette de l’homme se redresser.
Une forme, plus sombre, plus large, plus imposante lui faisait face. Et sa voix résonnait alors tendrement dans les ténèbres.
« Viens, Chandelle. Et admire notre nouvel ami. »


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Mon premier est ce par quoi tout commence,
Mon second est au féminin ce qui lui appartient,
Mon dernier est ce qui le nouveau né nourrit dès sa naissance,

Mon tout est mon cher et bienveillant enfant.

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