Description
Le Sonnet du Trou du Cul
Par Arthur Rimbaud et Paul Verlaine
Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la pente douce
Des fesses blanches jusqu'au bord de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous l'autan cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse,
Pour s'en aller où la pente les appelait.
Ma bouche s'accoupla souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C'est l'olive pâmée, et la flûte caline ;
C'est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs éclos !
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poème érotique. Le cul de ma charmante.
Montre moi ton cul ma charmante
Ton cul m'obsède et me tourmente
Faut-il que je triche ou je mente
En réclamant ton autre fente
Ta chatte est douce et je veux bien
M'y frotter comme un brave chien
Qui se réjouit le pénis
En l'excitant contre une cuisse
Mais pour ce qui est du coït
Rien ne réjouit mieux ma bite
Que ton beau cul doux et troublant
Que je caresse en jubilant
Pas besoin de faire une esquisse
Après avoir léché ton trou
De mes mains j'écarte tes cuisses
Et je lance en avant ma proue
C'est le plus merveilleux délice
D'enfoncer profond mon pénis
Et de sentir autour du gland
L'étau de chair ferme et moulant
Lorsque tu te mets à bouger
Le plaisir est si vif et fort
Que mon sperme en deux ou trois jets
Jaillit en toi sans un effort
S'il est vrai qu'avant réveillon
Un curé dit trois fois la messe
Permets qu'avec mon goupillon
Je bénisse trois fois tes fesses