J'ai tant souhaité me heurter à d'impressionnants récifs, debout sur ma nef, l'esprit libre, épargné de toute douleur corrosive.
Un vagabond de l'abandon, une vraie tête de con, une prune, qui une fois n'est pas coutume, s'en va saluer la lune sans fortune mais qui par de moindre rancune en renfloue ses poches pleines de thunes.
Un trimard à la barre de vos erreurs, au coeur d'une civilisation qui à chaque rue n'évoque que solitude et horreur.
Amertume du lait que vous tirez, ce poison à vos lèvres qui flotte telle l'écume.
Je ris, bambin face à cette ribambelle, ce pèle-mêle qui m'emmène en elle.
Furieuse de sentiments imaginaires, d'illusoires faux-semblants, abrupte et digne des comédies qu'elle n'interprète que pour plaire.
L'astre est haut, midi m'appelle pour prendre la route, aussitôt, je crache toute cette bile qui vous encrasse comme du mazout.
L'exil n'a jamais eu si bonne odeur, loin de vos idéaux, de vos tours de fraudeurs, du martellement de vos conneries sur ma peau.
Qu'il peut être doux de se perdre, loin de tout, loin de vous.
J'ai du vague à l'âme, qu'en bien m'en fasse, cette fois son vent m'est favorable et j'embarque.
À la prochaine, bande de culs.
Découvre les profils similaires à proximité susceptibles de t'intéresser !