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https://fr.wikipedia.org/wiki/Mer_Morte La mer Morte (arabe : البحر الميت al-Baḥr al-Mayyit ou arabe : النبي لوط Bahr-Lût « mer de Loth »1, hébreu : יָם הַמֶּלַח, Yām HaMélaḥ, « mer de Sel ») est un lac salé du Proche-Orient partagé entre Israël, la Jordanie et la Palestine. D’une surface approximative de 810 km2, il est alimenté par le Jourdain. Alors que la salinité moyenne de l’eau de mer oscille entre 2 et 4 %, celle de la mer Morte est d’approximativement 27,5 % (soit 275 grammes par litre). Aucun poisson ni aucune algue macroscopique ne peut subsister dans de telles conditions, ce qui lui vaut le nom de « mer morte ». Néanmoins des organismes microscopiques (plancton, bactéries halophiles et halobacteria, etc.) s'y développent normalement. De plus, en 2011, des sources d'eau douce ont été découvertes au fond de la mer Morte qui permettent le développement d'autres micro-organismes non-halophiles2. L’eau de la mer Morte est une solution de sels dont la concentration diffère grandement de la salinité normale d’un océan. Le chlorure de magnésium et le chlorure de sodium sont les principaux composants de cette solution. Riches en minéraux, les eaux de la mer Morte sont réputées pour soigner le psoriasis et les rhumatismes. La mer Morte s'est déjà complètement asséchée il y a environ 120 000 ans (une période interglaciaire chaude et sèche qui a suivi la glaciation de Riss, troisième glaciation de l'ère quaternaire). De petits cailloux arrondis tels que ceux présents le long de ses rives, ont été trouvés lors d'un forage à 235 m de profondeur au centre de cette mer. Immédiatement sous ces petits galets, se trouve une couche de sel de 45 mètres d'épaisseur. L'association galets ronds et couche de sel permet de conclure à cet assèchement total, et de rendre plus probable un prochain assèchement de la mer Morte dont le niveau baisse de 70 cm par an depuis que le Jourdain est largement détourné pour l'irrigation5. La baisse de la pluviométrie, amorcée il y a 40 000 ans environ, a entraîné, en raison d’une très forte évaporation, une régression du lac et une augmentation constante de sa salinité. etc ...
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Vidéo sur la Mer Morte : C'est pas Sorcier
il semblerait donc que le sel est bien d'origine terrestre avant d'être marin. Au fond, c'est une roche comme une autre ...
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A l'approche de l'hiver, de la neige, du gel, et du verglas.... on va saler les routes ... Or, il se trouve que ce sel, fondant avec la neige, va se retrouver un peu partout .. dégradant des terrains ... empêchant les cultures, se déposant dans des canalisations, sans doute ... Au demeurant, répandre du sable n'est guère mieux, sachant qu'on en manque de plus en plus ....
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http://www.terraeco.net/Faut-il-bannir-le-sel-de,47948.html Neige : faut-il arrêter de saler les routes ? Grâce au salage des routes, plus besoin de chausser ses skis pour aller à l’école ou au travail. Mais le sel a un impact important sur la biodiversité. Il est loin le temps où les routes étaient parcourues par des cantonniers avec des brouettes de sel et des pelles. Aujourd’hui, place aux « camions saleuses ». Le week-end dernier, dans le sud de la capitale, à 4h30, les employés des services municipaux de la ville de Sceaux (Hauts-de-Seine) avaient tous le bonnet vissé sur les oreilles. En deux jours, ils ont écoulé une quinzaine de tonnes de sel de déneigement, un mélange composé entre 90% et 99% de chlorure de sodium (NaCl). Le but ? Abaisser le point de congélation de l’eau grâce à l’action des composés chimiques du sel pour éviter le verglas. On estime qu’entre 200 000 et 2 millions de tonnes de sel sont ainsi épandues sur nos routes chaque année. Cette quantité a crû au cours des quarante dernières années, avec l’élargissement du réseau routier : la France compte aujourd’hui un million de kilomètres de route. Une norme pour limiter la pollution Economique et efficace, le sel est le fondant routier par excellence en France. On peut le trouver de seconde main, c’est-àire issu des industries. Et donc bien plus polluant car il contient des métaux lourds et des hydrocarbures. Mais cet ersatz a tendance à disparaître depuis 2011 avec l’adoption de la norme AFNOR XP P 98181 pour limiter les fondants polluants. « Elle permet aujourd’hui aux acheteurs du marché public une certaine exigence vis-à-vis des vendeurs de sel, pour être sûr de la qualité et de la provenance du produit », explique Didier Giloppé, expert en viabilité hivernale au ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie. Pourtant, même « propre », le sel naturel pollue encore. Mince alors. Le sel naturel pollue-t-il vraiment ? Les études scientifiques sont rares en France, mais abondent en Amérique et en Europe du nord. Toutes confirment que le salage pollue. On les retrouve, en substance, compilées dans une note d’information du Sétra (Service d’étude sur les transports, les routes et leur aménagement du ministère de l’Ecologie). En résumé, les rapports scientifiques montrent aussi que le chlorure de sodium agit en tant que capteur et libérateur, par réaction chimique, des ions des métaux diffus sur les routes polluées (plomb, zinc, aluminium issus des équipements de la route). Mais son principal défaut est ailleurs. Le salage des routes nuit à la biodiversité, parce que le sel se disperse avec le vent, le ruissellement, les infiltrations, les projections... en dehors de la chaussée. Et parce que ces émanations déshydratent les arbres, les plantes, et même les poissons et les grenouilles. Du coup, en France, certaines municipalités – peu nombreuses – ont décidé d’appliquer le principe de précaution en écartant ou en pondérant l’usage du sel, comme à Corrençon-en-Vercors (Isère). « Ici, depuis les années 1990, on ne pratique plus que le déneigement et on utilise des pneus neige. On a préféré abandonner le salage pour préserver les nappes phréatiques. Cela nous avait été fortement conseillé par la direction du Parc naturel régional du Vercors », se souvient Valérie Lossouarn, secrétaire de la mairie. La ville de Sceaux préfère quant à elle mélanger le sel de route avec du sable, avec un ratio de deux tiers/un tiers. L’art de saler En Allemagne, Finlande ou encore en Suède, la réglementation des fondants routiers est inscrite dans le code de l’environnement. Cela se traduit par une optimisation des quantités à épandre, une suppression des traitements dans les secteurs vulnérables ou même la plantation d’arbres résistants au sel. En France, on est encore loin de ça : aucune réglementation ne traite spécifiquement du cas des fondants routiers ! Et certaines règles de salage ont longtemps été ignorées. « Le sel n’est efficace que lorsque la couche de neige est inférieure à un centimètre », rappelait l’association écologiste France nature environnement dans un communiqué. Au-delà, il faut faire appel aux déneigeuses pour évacuer la neige en raclant la chaussée avec une lame portée par un engin. Mais l’art de saler aurait tout de même progressé. « Ces dernières années, avec la recrudescence des hivers froids, il a fallu sensibiliser nos opérateurs, leur dispenser un savoir-faire, précise Didier Giloppé. Nous travaillons au maximum sur la prévention pour éviter la formation du verglas. Du coup, on utilise de moins en moins de sel en France : 5 ou 10g de sel par m2 en moyenne contre 40 il y a quelques années. » Ces progrès sont aussi dus à des véhicules d’intervention désormais équipés de système GPS pour faciliter l’organisation des circuits de déneigement, ou de stations météo routières locales pour anticiper les actions. Mais la dispersion des fondants routiers dans le milieu naturel lors des différentes étapes de la chaîne d’utilisation du sel est estimée jusqu’à 70 000 tonnes par an, selon la note d’information du Sétra. Des alternatives ? Alors faut-il cracher sur le sel ? Pas évident... « L’entretien hivernal du réseau routier permet de réduire de 15% à 20% le risque d’accidents sur chaussée glissante. En fluidifiant le trafic automobile, il limite aussi la consommation de carburant due à la circulation », argue l’Eawag (Institut de recherche suisse dans le domaine de l’eau et des systèmes aquatiques) dans ce document. Des alternatives au NaCl ont vu le jour, sans convaincre, comme la cendre, les copeaux de bois, le sable, les gravillons rocheux et même les nouveaux sels écologiques « qui ne sont ni un gage d’efficacité, ni d’innocuité pour l’environnement », selon Didier Giloppé. Quelles pistes alors ? Poursuivre un usage raisonné, utiliser des pneus neige ou même limiter les déplacements, répètent les principaux acteurs dans le domaine. Pour aller plus loin, sans pour autant provoquer l’avalanche, pourquoi ne pas modifier un peu plus les modes de pensée de chacun, ainsi que le suggère Bruno Genty, président de France nature environnement. « Il est vain de vouloir s&rsquoposer frontalement aux phénomènes naturels. La nature n’est pas notre ennemi. Nous devons faire avec elle et pas contre elle. » Au final, le salage soulève la question des politiques d’aménagement du territoire et des habitudes de mobilité des Français. Alors, on vous ressert, vous en reprendrez bien un peu du fondant ?
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http://www.gerbeaud.com/nature-environnement/salage-routes-hiver-consequences-environnement.php Salage des routes en hiver : conséquences pour l'environnement Le 8 février 2012 par Clémentine Desfemmes ImprimerEnvoyer par email | | | | Près de la moitié de la production mondiale de sel est utilisée pour le salage des routes. C'est dire si les quantités de sel déversées chaque hiver sont importantes, avec des conséquences évidentes pour la faune et la flore. Salinité anormale des eaux et des sols : impacts sur la faune et la flore Route déneigée Salage des routes et biodiversité ne font pas bon ménage. Avec, en moyenne, 1 million de tonnes de sel déversées chaque année sur les routes françaises (plus du double certaines années, et l'hiver 2011-2012 devrait figurer parmi les records), rien d'étonnant à ce que tout ce sel cause des dégâts dans la nature. Certes, le salage ne concerne que quelques semaines dans l'année, lors d'épisodes neigeux ou de périodes à risque de verglas, mais l'impact est réel et peut se prolonger bien après la saison hivernale, notamment en zone de montage. Salinité des milieux aquatiques Le sel est rejeté par les véhicules sur les bas-côtés de la route, où il est entraîné par les eaux de pluie ou par la fonte des neiges. Il rejoint alors les cours d'eau et les plans d'eau (eaux de surface), ainsi que les nappes phréatiques (eaux souterraines). Dans les eaux de surfaces, la concentration en sel augmente : la faune et la flore en souffrent, notamment certaines espèces aquatiques particulièrement sensibles à la salinité du milieu (saumons, tritons, crapauds, salamandres...). Et une salinité excessive des eaux souterraines est également un problème, ne serait-ce que vis-à-vis de la potabilité des eaux captées pour l'alimentation du réseau. Flore sauvage aux abords des routes Le sel pollue également les sols à proximité des chaussées (fossés) : outre les brûlures infligées aux feuilles, les racines peuvent être desséchées par le sel, et la perméabilité des sols peut être modifiée. Or, ces fossés et bas-côtés abritent bon nombre de plantes sauvages, qui, repoussées au bord des routes par les activités agricoles, voient leur dernier habitat mis en danger. Pollution des sols par les métaux lourds Enfin, le sel réagit avec les métaux lourds présents sur les revêtements routiers (provenant des pneus, des carosseries et des gaz d'échappement) : la réaction chimique qui se produit conduit à une libération de ces métaux -plomb, aluminium, zinc- qui, par le ruissellement et/ou par l'irrigation, polluent les terres agricoles (ou non agricoles) voisines. Les différents "fondants routiers" Le sel, c'est-àire le chlorure de sodium, est le fondant routier le plus utilisé, et de loin (98%), car il est peu coûteux et relativement efficace. Relativement seulement, car en-dessous de -10°C, -15°C dans le meilleur des cas, il devient inefficace. Idéalement, il doit être appliqué avant les chutes de neige, car le salage est quasiment inopérant sur une route dejà très enneigée (le raclage de la neige est alors le traitement le plus approprié). On l'utilise sous forme sèche (sel de déneigement en "gros grains"), sous forme de saumure (sel en solution dans de l'eau) ou de bouillie, selon que la route est humide ou non. D'autres fondants routiers sont parfois utilisés : alcools, glycols, chlorure de calcium, sulfates, nitrates... Leur impact sur l'environnement n'est généralement pas neutre, et leur coût plus élevé demeure un frein à leur utilisation : on a recours à eux lorsque les conditions météorologiques rendent le salage insuffisant pour déneiger ou faire fondre la glace. Quant au sablage ou à l'épandage de gravillons ou de copeaux de bois, ils améliorent l'adhérence des pneus sur la route, mais ils ne font que peu fondre la neige et la glace. Pour un salage raisonné Bien sûr, on ne peut pas se passer du salage lorsque les conditions météo l'exigent : il en va de la sécurité des usagers. Cependant, on pourrait l'utiliser à bon escient et opter pour d'autres traitements (mécaniques, par exemple : sablage, raclage) à proximité des zones à forte valeur ajoutée environnementale (réserves naturelles, proximité des cours d'eau...). L'association France Nature Environnement demande d'ailleurs l'élaboration d'une réglementation permettant de hiérarchiser les usages et les solutions à mettre en oeuvre par temps de neige ou de gel, afin de limiter l'utilisation de fondants chimiques, et n'y recourir que lorsque cela s'avère absolument nécessaire. Ceci n'est pas impossible à mettre en place : ailleurs en Europe, de telles initiatives ont été prises avec succès. En Autriche, l'épandage de sel est ainsi interdit sur de nombreuses routes. En Finlande, des quotas de sel sont imposés aux opérateurs, avec versement d'une prime lorsque les quantités de sel utilisées sont inférieures aux prévisions. >> A lire aussi : Salage des routes et migration des plantes maritimes La végétalisation des autoroutes
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http://www.gerbeaud.com/nature-environnement/sel-route-migration-plante-maritime.php Salage des routes et migration des plantes maritimes Le 13 février 2010 par Clémentine Desfemmes I Le sel déversé sur les axes routiers en hiver a des conséquences imprévues sur la biodiversité. Des plantes maritimes, ne poussant normalement que sur des sols saturés en sel, trouvent le long des routes un milieu dont la salinité est propice à leur développement. Elles gagnent peu à peu l'intérieur du continent. Un phénomène observé partout en Europe Autoroute enneigéLe sel déversé chaque hiver sur les routes pour lutter contre le verglas et aider au déneigement fait des heureuses : les plantes maritimes, qui peuvent ainsi migrer depuis les bords de mer jusqu'à l'intérieur des continents. Le phénomène est observé en Europe depuis les années 70. Belgique, Allemagne, Angleterre, Pays-Bas, Pologne, République Tchèque, et récemment, la Suisse, voient désormais des espèces halophiles (qui aiment le sel) s'installer sur les bas-côtés des axes routiers, notamment des autoroutes. Une graminée des prés salés en plein coeur de la Champagne La France ne fait pas exception : les premières observations d'espèces maritimes ayant migré le long des routes ont été faites en 1987. Plusieurs espèces sont impliquées, en particulier Cochlearia danica L. (ou cranson du Danemark), une petite plante de la famille des Brassicacées, vivant habituellement en bords de mer sur les rochers, les falaises et les dunes et que l'on rencontre maintenant en Haute Normandie, en Ile de France et dans le Centre. Puccinellia distans L., une graminée des prés salés, a également migré à travers les régions du Nord et de la Champagne. Enrichissement de la biodiversité ou futures espèces invasives ? Ces plantes maritimes trouvent le long des routes un milieu propice à leur développement, et elles colonisent ces nouvelles terres d'accueil dont la salinité est accrue par le sel de salage. Leurs graines sont portées par le vent, les véhicules, les animaux, favorisant ainsi la dispersion de ces espèces migrantes. Ces plantes viennent enrichir la biodiversité sans pour autant risquer de devenir invasives: sans sel, elles ne peuvent pas proliférer. Elles ne quitteront donc pas le bord des routes.
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http://carfree.fr/index.php/2005/03/07/le-scandale-du-salage-des-routes/ Le scandale du salage des routes Publié le 7 mars 2005 par Marcel Robert Nombre de visites 7 162 visites Le salage des routes est un véritable scandale écologique et économique, très peu abordé dans les médias officiels, qui traitent chaque hiver la question sous l’angle « sécurité des automobilistes » en allant interviewer le technicien de service de telle ou telle DDE. Salage des routes : un véritable scandale économique et écologique Comment croire que ces salages intensifs et massifs en période hivernale, tout particulièrement lors des hivers très neigeux, n’ont pas de conséquences sur l’environnement? Tout d’abord, quelques chiffres pour prendre conscience des enjeux: sur l’ensemble du territoire métropolitain, la consommation de sel pour le déneigement des routes atteint 750.000 tonnes, effectuée en majorité sur une période de dix jours, et pour la plus grande part, en zone de montagne. Il s’agit là de chiffres moyens, qui peuvent atteindre 1 à 1,5 millions de tonnes lors des « gros hivers » comme celui de 2004 par exemple, particulièrement neigeux en France. En Suisse, 106.000 tonnes de sel ont été déversées sur les routes pour le seul mois de février 2005! En campagne et en montagne, tout ce sel se retrouve lessivé dans les torrents et rivières voisins. Quelles sont les conséquences du sel pour l’environnement? Une étude du Certu a pu montrer que sur le département du Nord-Pas-de-Calais, l’impact principal sur la pollution des sols vient du salage hivernal. Les effets du sel par infiltrations dans les sols sont certainement néfastes pour les nappes phréatiques. De plus, la pénétration du sel dans les sols peut réduire leur perméabilité. Pour la flore, le sel est un facteur aggravant de dépérissement des arbres et des plantes confondus… Par extension, la faune est aussi touchée si elle s’abreuve dans les ruissellements d’eau ou si elle se nourrit des végétaux à proximité des épandages de sel. L’entretien des routes conduit à l’utilisation de produits phytosanitaires. Le sel de salage des routes contient des traces de métaux lourds, en quantités infimes mais tout de même répertoriées (brome, additifs…), ce qui cause une pollution saisonnière en hiver. Ces diverses substances polluent et dégradent les milieux et provoquent souvent la disparition d’espèces. Le sel (chlorure de sodium), ainsi que les métaux lourds, se retrouvent ainsi de manière brutale en quantités massives dans l’environnement. Les conséquences sont donc majeures pour les cultures situées près des routes, pour les cours d’eau (qui récupèrent le tout après lessivage des sols), pour les sols et les nappes phréatiques ainsi que pour les espèces aquatiques. L’épandage intensif de sel sur les infrastructures routières s’avère donc être un élément de stress pour l’écosystème environnant. Egalement, le sel provoque la corrosion des métaux, avec des conséquences plus spécifiquement visibles en milieu urbain, pour le bonheur des garagistes. Enfin, il provoque une pollution visuelle et esthétique, la route devenant sale et la neige se transformant en boue. Le coût économique du salage des routes Sur le plan économique, il faut savoir qu’une tonne de sel coûte près de 100 euros! Avec un épandage moyen de 750.000 tonnes durant l’hiver en France, c’est donc environ 75 millions d’euros par hiver qui sont « jetés dans les rues »… Et encore, ce coût ne concerne que l’achat du sel et ne prend pas en compte l’achat des matériels, le coût de l’essence et les salaires des ouvriers! Ces conséquences de la société de l’automobile, souvent peu abordées, existent seulement pour que les automobilistes puissent continuer à rouler quelles que soient les conditions climatiques! En outre, l’argument de la « nécessaire sécurité » des automobilistes ne tient pas… la route! En Norvège, en Suède (pays proches de l’équateur comme chacun sait), on pratique la politique de la « route blanche »… pas de calcium, pas de potasse, les conducteurs s’adaptent et mettent des chaînes. En outre, on parvient à rouler plus vite et plus sûrement sur route enneigée que sur « soupe saline en perpétuelle surfusion ».
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http://www.developpement-durable.gouv.fr/Concilier-salage-et-protection-de.html Concilier salage et protection de l’environnement 27 novembre 2012 Même si le sel est un produit naturel, il a un impact sur l’environnement, c’est pourquoi les pratiques de salage sont adaptées afin de concilier le maintien de la végétation et de la biodiversité et les contraintes d’exploitation des routes : L’apport de sel est ajusté strictement au besoin, et le sel épandu est très fortement dilué avant d’atteindre les milieux naturels ; Sur les zones de végétation sensible, les systèmes d’évacuation des eaux de surfaces sont prévus afin de limiter les ruissellements et l’accumulation ; Les aires de stockage de sel sont adaptées de façon à limiter les fuites et le ruissellement. D’autre part, il n’est pas judicieux d’en stocker une trop grande quantité, car le sel non utilisé se conserve mal (il s’humidifie et durcit) et peut être inutilisable au bout d’un certain temps.
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http://www.europe1.fr/emissions/made-in-france/tullins-du-sel-de-deneigement-non-corrosif-2622713
Selvert : du sel de déneigement non corrosif et non polluant
Alors qu’arrivent les premiers flocons, et donc le ballet des déneigeuses et des saleuses,
l’innovation devrait plaire aux automobilistes et aux collectivités.
L’idée est née de la rencontre de deux chimistes Jean-Louis Brault et Guy Baret. Elle est développée à Tullins près de Grenoble dans l’Isère (38).
Le salage des routes est un formidable gage de sécurité. Mais avec le temps, le sel finit par attaquer les bas de caisse des voitures, à faire gonfler le béton…
Pire, il va infiltrer les nappes phréatiques.
Le chlorure de sodium est réputé pour accélérer la corrosion des métaux.
Au delà d’une certaine dose, il pollue les cours d’eau et devient toxique pour les plantes et les animaux.
Nos chimistes isérois ont mis au point un sel déneigeant non corrosif, non polluant, totalement biodégradable en 72H.
Il n’aura donc aucun impact chimique sur les carrosseries ou sur l’environnement.
Le sel est pourtant un produit naturel, il ne devrait pas poser de problème écologiques… Sauf si l’on augmente fortement sa concentration dans des endroits peu ou pas salés.
Or aujourd’hui, plus de la moitié de la production mondiale de sel est utilisée sur les routes. Cela représente des dizaines de millions de tonnes chaque année.
Etats-Unis, Canada, Suède… tous les gros consommateurs de déneigeant ont interdit le sel dans les lieux sensibles comme les parcs nationaux. Il faut soit utiliser des chaînes, soit faire appel à un produit moins nocif pour l’environnement.
Si une alternative existe pourquoi continuer à utiliser du sel ? Pour une raison de coût.
Le sel de mer revient beaucoup moins cher : 80 € la tonne contre plus de 2.000 pour un substitut américain. Il aura beau être efficace jusqu’à -20°, la majorité des collectivité préféreront continuer à utiliser du sel de mer pour ne pas exploser leurs budgets.
Le substitut isérois de Selvert, lui, reste efficace jusqu’à -7°, donc comme du sel classique.
Mais il y est vendu « seulement » 3 fois plus cher. Ce qui commence à devenir raisonnable pour déneiger des sites protégés ou proches de cours d’eau.
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Selvert - Le sel de déneigement non corrosif
Deux chimistes grenoblois ont travaillé sur la transformation intelligente de la cellulose, une molécule au potentiel infini, pour fabriquer un sel de déneigement non corrosif à faible coût.
Selvert est un sel de déneigement sans chlorure, ni sodium.
Il est fabriqué à partir du recyclage d’un déchet de l’industrie fromagère : communément appelé le « petit lait ».
Cette substance contient de l’acide acétique qui, mélangé avec du dihydroxyde de calcium, donne de l’acétate de calcium.
Il résulte de cela un produit plus vertueux que les formules courantes puisqu’il ne provoque aucune corrosion avec le métal ou le béton et respecte la faune et la flore.
La priorité de ces deux chimistes était de rendre abordable ce genre de sel aux collectivités et aux sociétés autoroutières, leur clientèle principale.
En modifiant la formule, leur sel non corrosif devient plus abordable en plus d’être respectueux de l’environnement.
http://www.selvert.fr/ leur site !
Viva !
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http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/la-trinite-sur-mer-neuf-tonnes-de-sel-recoltees-04-11-2015-10837229.php Amoureux de la nature, Damien Phélip a fait renaître les marais salants de La Trinitéur-Mer, mis en sommeil durant de longues années. Après une première récolte en 2013, il lui a fallu attendre cette année pour engranger à nouveau du sel. Une deuxième production prometteuse. La récolte de sel 2015 s'est terminée à La Trinité fin août. C'est l'orage du 29 qui a sonné la fin de la production de l'année. Un peu tôt au goût de Damien Phélip qui, depuis 2013, a recommencé à exploiter les salines de Kervillen. Et s'il en est seulement à sa deuxième récolte, 2014 étant une année blanche, cela fait maintenant six ans qu'il développe son projet. Un long sommeil L'arrivée du réfrigérateur et l'arrêt de la pêche à la morue dans les années soixante avaient eu raison des salines de Kervillen. Existant depuis deux siècles, mais inexploités pendant 50 ans, ils avaient été à deux doigts d'être engloutis sous des constructions au moment où un promoteur convoitait ces terrains de bord de mer dans les années 70. Rachetés par le conseil général de l'époque en 1980, les marais salants n'étaient pour autant plus exploités. Alors qu'il cherche sa voie, en préparant une maîtrise en environnement littoral sur les érosions marines à Bordeaux, Damien tombe par hasard sur un article qui parlait d'Olivier Chenelle, le paludier de Saint-Armel, sur la presqu'île de Rhuys. « Je me suis dit " c'est un métier fait pour moi ". Après un apprentissage de plusieurs années auprès des paludiers guérandais, j'ai décidé, en 2006, de me lancer dans l'aventure de la remise en état des marais de Kervillen ». Grâce au Département Le conseil général du Morbihan, propriétaire de cet espace naturel sensible, lui confie alors la gestion de la saline et finance les travaux de remise en état. Une aide précieuse. Débutés en automne 2010, ils se terminent en juillet 2012. Puis, le jeune paludier prend le relais. Durant deux hivers, il travaille les marais à la pelle. Solidaires, des paludiers guérandais viennent lui prêter main-forte pour le guider dans son entreprise. Et ce n'est qu'en 2013 que la première récolte a lieu. La commercialisation du sel commence, elle, le 1er août 2014, une année blanche pour la récolte. « L'activité sur les salines est indissociable de la météo. Et celle de 2014 avait été calamiteuse. Heureusement, cet été a été meilleur et nous avons pu récolter entre huit et neuf tonnes de gros sel et 700 kg de fleur de sel. Une récolte quasi équivalente à celle de 2013 ». Mais encore loin des 20 tonnes que produit en moyenne une saline. « Le problème, c'est que pendant 50 ans l'activité salicole a été abandonnée. La saline était donc froide. Or, pour que l'argile soit saturée en sel, il faut du temps et des conditions météo favorables. Plus elle produit, plus la cristallisation se fait et plus la concentration en sel est importante ». Et c'est tout un art, celui du dosage que l'on doit régler chaque jour. En mars prochain, le paludier retrouvera ses salines pour un nettoyage. Il les remettra en eau mi-avril, espérant pouvoir récolter de mi-mai à mi-septembre, du lever au coucher du soleil. Une fierté et des projets En attendant, il vend sa production de sel nature ou aromatisé sur les marchés, en épiceries fines dans le secteur d'Auray et devrait ouvrir d'ici peu une chambre d'hôtes... Pour un séjour au coeur des menhirs à deux pas des marais salants. « J'ai actuellement un stock de trois ans devant moi. L'activité est certes fragile, mais elle me permet de vivre de ma production sans aide extérieure. Et j'en suis fier ». Enfin, classées espace naturel sensible, les salines sont aussi le refuge des oiseaux qui viennent y nicher et des moutons qui débarrassent les marais des plantes invasives. Ils étaient quatre, ils seront bientôt huit à Kervillen. Pratique : Tél. 06.22.09.06.28, damienphelip@gmail.com Site Internet : seldelatrinite.com Les salines se visitent toute l'année avec Franck Bugel (office de tourisme de La Trinité : tél. 02.97.55.72.21). © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/la-trinite-sur-mer-neuf-tonnes-de-sel-recoltees-04-11-2015-10837229.php
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