apocope

Marcel Dubé

il y a 8 ans
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apocope (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "robertwilson"Je ne crois pas en la pertinence de l'Office québécoise de la langue française; elle est une dépense fort inutile. Je trouve vraies, intéressantes et primordiales, les infos de vos deux derniers posts. Je ne réussis pas à atteindre le lien httl:// (..) par un clic; la reconfiguration du site Smail est en cause. Je prends note du nom de l'auteur. Merci.

L'OQLF assure l'application de la loi en ce qui touche la prédominance de la langue française au Québec :

http://oqlf.gouv.qc.ca/francisation/respect/index.html

Au sujet du lien que je vous avais posté  :

Adjutor Rivard, Études sur les parlers de France au Canada, 1914 :

http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/numtexte/60087.pdf

Finalement, des exemples en ce qui touche l'accent canadien du temps que mes compatriotes articulaient leurs mots :

Henri Bergeron:



Fernand Séguin:



Judith Jasmin :



Jacques Godbout:



Hubert Aquin (le commentateur) :

Modifié il y a 8 ans, le mercredi 23 mars 2016 à 19:45

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robertwilson il y a 8 ans

Je n'aime pas la loi 101 sur la protection de la langue française, et ses éventuels amendements. La province Nouveau -Brunswick a deux langues officielles.

Modifié il y a 8 ans, le vendredi 25 mars 2016 à 20:33

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apocope (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "robertwilson"Je n'aime pas la loi 101 sur la protection de la langue française, et ses éventuels amendements. La province Nouveau -Brunswick a deux langues officielles.

Si la loi 101 n'existait pas, la province de Québec se serait mise au chiac, à l'instar du Nouveau-Brunswick (le chiac est devenu la langue véhiculaire des acadiens de cette province).

Plus prosaïquement, durant les années soixante et dix, il en allait de la paix sociale au Québec que la loi 101 soit votée. Peut-être avez-vous oublié les émeutes des années soixante et soixante et dix qui animaient régulièrement Montréal?

De jure, le Canada est officiellement bilingue a mari usque ad mare, mais de facto il est unilingue anglais, hormis l'exception québécoise.

Au tournant des années soixante, le Nouveau-Brunswick aussi a vécu de l'agitation sociale pour des raisons linguistiques, notamment lors de l'occupation de l'université de Moncton lorsque les étudiants acadiens y réclamaient une institution de langue française.

Toutefois, depuis, le bilinguisme du Nouveau-Brunswick est devenu une vue de l'esprit; depuis une trentaine d'années, la langue française s'y est abâtardie à vitesse grand V, à tel point que les dernières années je ne comprenais plus la langue de la nouvelle génération, le chiac.

Dans la même veine, sous la rubrique littérature du forum, j'ai posté un entretien de Gabrielle Roy avec Judith Jasmin qui date du début des années soixante. En regard de la qualité de la langue française que l'on entend aujourd'hui au Canada, l'élocution sans faille de ces deux femmes, l'une native du Manitoba et l'autre du Québec, illustre l'état de déliquescence de la langue française au Canada à notre époque.

Par ailleurs, après m'être fendu de cette rétrospective sommaire et de ces explications schématiques, je viens à l'instant de constater sur votre profil que vous seriez de Montréal... Votre patronyme explique en quelque sorte que la loi 101 puisse vous déplaire...

Alors, autant que je vous rassure : la pratique de la langue française au Québec sous quelque registre qu'elle soit (standard, familier ou populaire) est en voie de folklorisation sur un mode louisianais, tant et si bien que d'ici une centaine d'années les touristes s'ébaudiront d'entendre ânonner dans nos campagnes reculées des locuteurs au français archaïques.

Par exemple, voici le français tel que maintenant on l'entend dans la province bilingue (sic) du Nouveau-Brunswick :



Un documentaire de Michel Brault sur l'enseignement du français au Nouveau-Brunswick (1969) :

Modifié il y a 8 ans, le samedi 26 mars 2016 à 01:41


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