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lamuse5 (clôturé)
il y a 7 ans
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lamuse5 (clôturé)
il y a 7 ans
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lamuse5 (clôturé)
il y a 7 ans
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lamuse5 (clôturé)
il y a 7 ans
sensationnel
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censure (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "lamuse5"
NELLIGAN, Soir d'hiver.
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censure (clôturé)
il y a 7 ans
Soyez tristes, de Paul-Marie Lapointe, l'un des poèmes canadiens que je préfére
(Saint-Félicien, 1929 - Montréal, 2011)
Modifié il y a 7 ans, le jeudi 9 mars 2017 à 08:57
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lamuse5 (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "jac00"
ich liebe
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lamuse5 (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "jac00"
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lamuse5 (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "censure"Citation de "lamuse5"
NELLIGAN, Soir d'hiver.
Qu'est ce que ,,,le spasme de vivre ,,à la douleur que j'ai ,,trop beau Nelligan ,trop triste ,,
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lamuse5 (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "censure"
Soyez tristes, de Paul-Marie Lapointe, l'un des poèmes canadiens que je préfére
(Saint-Félicien, 1929 - Montréal, 2011)
Magnifique _Magnétique _
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apocope (clôturé)
il y a 7 ans
Rina Lasnier (Saint-Grégoire 1910 - Saint-Jean-sur-Richelieu 1997)
Présence de l’absence
Tu es né mêlé à moi comme à l'archaïque lumière les eaux sans pesanteur,
Tu es né loin de moi comme au bout du soleil les terres noyautées de feu,
Tu nais sans cesse de moi comme les mille bras des vagues courant sur la mer toujours étrangère;
C'est moi ce charroi d'ondes pour mûrir ton destin comme midi au sommet d'une cloche;
Cette gorgée d'eau qui te livre la cime du glacier, c'est mon silence en toi,
Et c'est le sillage de mon défi cette odeur qui t'assujettit à la rose;
Cette pourpre dont tu fais l'honneur de ton manteau, c'est le deuil violent de mon départ;
C'est moi l'amour sans la longue, la triste paix possessive...
Moi, je suis en toi ce néant d'écume, cette levure pour la mie de ton pain;
Toi, tu es en moi cette chaude aimantation et je ne dévie pas de toi;
C'est moi qui fais lever ce bleu de ton regard et tu couvres les plaies du monde.
C'est moi ce remuement de larmes et tout chemin ravagé entre les dieux et toi ;
C'est moi l'envers insaisissable du sceau de ton nom.
Si ton propre souffle te quittait, je recueillerais pour toi celui des morts dérisoires;
Si quelque ange te frustrait d'un désir, ce serait moi la fraude cachée dans la malédiction.
Toi, tu nais sans cesse de moi comme d'une jeune morte, sans souillure de sang;
De ma fuite sont tes ailes, de ma fuite la puissance de ton planement;
De moi, non point l'hérédité du lait, mais cette lèvre jamais sauve du gémissement;
Je suis l'embrasement amoureux de l'absence sans la poix de la glutineuse présence.
Modifié il y a 7 ans, le vendredi 10 mars 2017 à 13:40
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