non: dans mon cas il ne va pas.
J'ai su me créer un environnement culturel qui me permet de me sentir comme un poisson dans l'eau.
( L'Émil - je possède de nombreux livres écrit de sa plume et j'adore son humour noir.Et puis son style d'écriture très raffiné;un bonheur de lecture... ! - je n'ai pas encore visionnée cette vidéo trop longue,donc hop en favori ! )
Allez,un auteur que j'apprécie:
" Seuls les naïfs peuvent croire qu'une discussion vise à résoudre un problème ou à éclaircir une question difficile. En réalité, sa seule justification et d'éprouver la capacité des participants à désarçonner leur adversaire. L'enjeu n'est pas de vérité, mais d'amour-propre. Le beau parleur l'emporte sur le bafouilleur, le téméraire sur le timide, le fonceur sur le scrupuleux. Être de bonne foi équivaut à additionner les handicaps, le scrupule s'ajoutant à la circonspection pour alourdir la langue. Qu'est-ce que la bonne foi? Une conduite d'échec, un véritable suicide..."
En soixante-trois chapitres, ce "Petit traité" développe différentes facettes de l'art difficile d'avoir toujours raison, quels que soient l'adversaire, les circonstances ou l'objet de la controverse. Comme l'explique Georges Picard: "Ce qu'il importe de retenir, c'est qu'un bon cerveau n'est rien sans une bonne technique, et que l'on peut apprendre à avoir raison sur un sujet donné comme on apprend l'anglais ou la chimie organique." Il est de fait que le monde, en tout temps et en tout lieu, ne court qu'après un objectif; avoir toujours raison. Les lecteurs qui 'aventureraient à contester ce point de vue ne feraient, du reste, qu'apporter de l'eau au moulin de l'auteur, trop content d'avoir raison contre eux à si bon compte. "
" L'obsession de Flaubert, les virulences de Rimbaud, de Léon Bloy, de Dada dénonçant la bêtise bourgeoise font partie de l'histoire littéraire et de celle des mentalités? Mais la connerie ? Le sujet reste bizarrement sous-exploité. Par une sorte de fausse pudeur, on le cantonne dans les départements périphériques et bas de l'esprit. Réfléchir sur la connerie, peut-être, mais à condition de mettre des gants et de s'essuyer les pieds en sortant.
Pourtant la connerie est un sujet profond, multiforme et universel, indissociable de la condition tragique et dérisoire de l'espèce humaine. Il ne relève qu'accessoirement de la plaisanterie et de la polémique, que ce petit essai, du reste, ne cherche pas à éviter. Il y a ce qu'il faut de rire et de mauvaise foi dans ces pages pour dérouter les tâcherons du discours en trois points. Car, à l'encontre de ce qui st généralement admis, l'auteur soutient que la Raison n'est pas l'ennemie jusrée de la connerie, qu'il existe entre elles une connivence, que la Raison est conne, au moins dans un certain usage grossier de ses pouvoirs. Contrairement à la bêtise, cette marche loupée de l'intelligence, la connerie déborde notre pouvoir de lucidité. Monsieur Teste pouvait prétendre : la bêtise n'est pas mon fort ; il n'aurait pas pu en dire autant de la connerie.
"J'écris sur la connerie, sans doute pour conjurer la mienne à travers l'évocation de celle des autres, admet l'auteur. Comme aurait pu dire Sartre : si je range l'impossible Salut au magasin des accessoires, que reste-t-il ? Un con fait de tous les cons et qui les vaut tous et que vaut n'importe quel con ."
question : le livre de Georges Picard..
n'est il pas plus ou moins un traité de ce que les grecs appelaient déjà..
la rhétorique..?
quelque part un peu l'art des "sophistes"..?
J'ai lu un pavé écrit par Frederic Dard...le père de San Antonio...
dont le titre est "les cons"...
Ce Dard loin d’être juste un écrivain
de livres policiers non policés..
Il était aussi un fin analyste de ses contemporains...
et chez lui le trait était juste..
précis... et sans bavure..!
même s'il a la classe de s'inclure dans "les cons".
"Les con" (sans "s") de Fréderic Dard..
""Les cons me blessent, me contraignent, me ligotent, me flagellent, m'ulcèrent, me démoralisent, m'irritent, m'endorment, me conspuent, m'oppriment, me dépriment, m'usent, me défèquent, m'engluent, me ruinent, m'embrigadent, m'écrasent, me crucifient, me baisent, me volent, me violent, m'accidentent, m'assassinent, me font alternativement suer et ch..., m'obligent, me vilipendent, me rognent, me bafouent, m'emplâtrent, m'épouvantent, me vieillissent, me profanent, me cocufient, m'éclaboussent, me soûlent, m'amputent, me saignent, me noircissent, me font voter, m'étatcivilent, m'inculquent, m'enc..., me gauchissent, me droitisent, et surtout - ô combien surtout ! - immensément surtout : me fatiguent et me rerefatiguent un peu plus chaque jour, m'emmerdent jusqu'à la désintégration finale."
smiley pouce en l'air..!
Modifié il y a 3 ans, le samedi 17 avril 2021 à 01:42
question : le livre de Georges Picard..
n'est il pas plus ou moins un traité de ce que les grecs appelaient déjà..
la rhétorique..?
quelque part un peu l'art des "sophistes"..?
J'ai lu un pavé écrit par Frederic Dard...le père de San Antonio...
dont le titre est "les cons"...
Ce Dard loin d’être juste un écrivain
de livres policiers non policés..
Il était aussi un fin analyste de ses contemporains...
et chez lui le trait était juste..
précis... et sans bavure..!
même s'il a la classe de s'inclure dans "les cons".
"Les con" (sans "s") de Fréderic Dard..
""Les cons me blessent, me contraignent, me ligotent, me flagellent, m'ulcèrent, me démoralisent, m'irritent, m'endorment, me conspuent, m'oppriment, me dépriment, m'usent, me défèquent, m'engluent, me ruinent, m'embrigadent, m'écrasent, me crucifient, me baisent, me volent, me violent, m'accidentent, m'assassinent, me font alternativement suer et ch..., m'obligent, me vilipendent, me rognent, me bafouent, m'emplâtrent, m'épouvantent, me vieillissent, me profanent, me cocufient, m'éclaboussent, me soûlent, m'amputent, me saignent, me noircissent, me font voter, m'étatcivilent, m'inculquent, m'enc..., me gauchissent, me droitisent, et surtout - ô combien surtout ! - immensément surtout : me fatiguent et me rerefatiguent un peu plus chaque jour, m'emmerdent jusqu'à la désintégration finale."
smiley pouce en l'air..!
Salut Arthur,
pour répondre à ta première question: oui,aucun doute dans mon esprit.Déjà en raison de la polysémie des mots et selon le contexte - surtout lorsqu'il est politique.Il en ressort interminables faisant énormément couler d'encre et de salive.Et c'est à croire que la langue,le langage,en viennent à devenir des exutoires pour certains.........
Quant à Frederic Dard j'ai beaucoup lu son oeuvre lorsque j'avais 18 printemps: son humour ravageur m'éblouissait ! Je pratiquais beaucoup les voyages en train à cette époque et avant de monter dans un vagon je n'oubliais jamais de m'acheter l'un de ses bouquins - de quoi passer agréablement le temps d'un voyage !
pour répondre à ta première question: oui,aucun doute dans mon esprit.Déjà en raison de la polysémie des mots et selon le contexte - surtout lorsqu'il est politique.Il en ressort interminables faisant énormément couler d'encre et de salive.Et c'est à croire que la langue,le langage,en viennent à devenir des exutoires pour certains.........
Quant à Frederic Dard j'ai beaucoup lu son oeuvre lorsque j'avais 18 printemps: son humour ravageur m'éblouissait ! Je pratiquais beaucoup les voyages en train à cette époque et avant de monter dans un vagon je n'oubliais jamais de m'acheter l'un de ses bouquins - de quoi passer agréablement le temps d'un voyage !
Allez,j'envoie !
Salut big bro..
Je le dis ici ..
et à tout le monde..
même si la video de Jill Johnson-Down to the river..