A Miquette, des anciens marins reconnaissants ». Discrète, la plaque en marbre blanc toise l’Arsenal, le port militaire de Toulon. Posée sur la façade du bar Les cinq parties du monde, le petit rectangle attise la curiosité. Ni date, ni lieu, ni faits d’armes, le mystère plane… le comble pour un hommage public. Les auteurs aurait pu écrire : « Miquette, prostituée de 1950 à 1980 », mais sur la voie publique, ça fait désordre. La Toile est moins pudique : le 11 mai 2013, les réseaux sociaux s’enflamment pour la première plaque dédiée à une travailleuse du sexe. Toulon avant-gardiste ? La municipalité n’y est pour rien, la paternité de l’idée revient à un comité d’anciens marins, Le bar des choufs, qui tient un forum internet réservé aux nostalgiques de la marine nationale. « En 2009, pendant un week-end entre-nous, j’ai lancé le projet, raconte le président, Jean-Christophe Acault. Tout le monde était d’accord ! ». « La reine de la quéquette », comme l’ont baptisé les marins, fait l’unanimité. Les matelots auraient pu choisir l’un d’entre-eux, mais c’est la prostituée qui sera l’égérie de leur jeunesse à « Chicago ». L’âge d’or du quartier sulfureux du Toulon d’après-guerre, c’était le bon vieux temps.
lol
Modifié il y a 5 ans, le mardi 23 juillet 2019 à 08:03
A Miquette, des anciens marins reconnaissants ». Discrète, la plaque en marbre blanc toise l’Arsenal, le port militaire de Toulon. Posée sur la façade du bar Les cinq parties du monde, le petit rectangle attise la curiosité. Ni date, ni lieu, ni faits d’armes, le mystère plane… le comble pour un hommage public. Les auteurs aurait pu écrire : « Miquette, prostituée de 1950 à 1980 », mais sur la voie publique, ça fait désordre. La Toile est moins pudique : le 11 mai 2013, les réseaux sociaux s’enflamment pour la première plaque dédiée à une travailleuse du sexe. Toulon avant-gardiste ? La municipalité n’y est pour rien, la paternité de l’idée revient à un comité d’anciens marins, Le bar des choufs, qui tient un forum internet réservé aux nostalgiques de la marine nationale. « En 2009, pendant un week-end entre-nous, j’ai lancé le projet, raconte le président, Jean-Christophe Acault. Tout le monde était d’accord ! ». « La reine de la quéquette », comme l’ont baptisé les marins, fait l’unanimité. Les matelots auraient pu choisir l’un d’entre-eux, mais c’est la prostituée qui sera l’égérie de leur jeunesse à « Chicago ». L’âge d’or du quartier sulfureux du Toulon d’après-guerre, c’était le bon vieux temps.
La légende de Chicag’
A cette époque, entre 1945 et 1970-80, le cœur de la ville bat au rythme des marées de choufs qui débarquent par milliers à l’Arsenal, le plus gros port militaire du pays. Après plusieurs mois en mer, les permissionnaires déferlent dans les ruelles mal famées de la basse ville, tenues par la pègre corse. Chicag’, baptisé par les marins de l’US Navy qui y retrouvent l’ambiance de la ville d’Al Capone, ne dort jamais. Elle regorge de bars à matelots, de restaurants et « de femmes d’expérience ». Plus de 300 prostituées travaillent dans la ville de garnison. La concurrence est rude et le prix des passes démarre à 5 francs. Miquette n’officie pas dans le BMC local, elle fait partie « des indépendantes » et n’ouvre que l’après-midi. Sa réputation la précède et tous le matelots savent où la trouver: « la reine de la quéquette » tapine Passage des Riaux (voir photo) et dispose d’un appartement rue du Chevalier Paul, au cœur de Chicago. Aujourd’hui, le recoin sombre a été ravalé, mais le mythe demeure. « C’est une légende, s’enthousiasme le président du bar des choufs. Avec elle, il n’y avait pas que l’acte sexuel, elle nous faisait aussi le petit déjeuner, elle nous recousait les boutons, c’était une deuxième maman ». En écho, sur internet des témoignages fleurissent: « Ce n’est pas une plaque qu’elle mérite mais une statue (…) Elle savait nous faire voir son attachement et son amitié, et en retour elle avait toute la Marine de Toulon pour elle ». Jacques*, 30 ans de marine derrière lui et client de Miquette, en parle des étoiles dans les yeux : « C’était la plus connue. Moi, je me suis fait dérouiller (dépuceler, ndlr) dans un bordel, mais chez les arpettes -apprentis mécanicien de la flotte âgés de 15 à 18 ans- elle était connue pour ça. C’était un peu la maman de tous ces ados qui avaient laissé leur famille derrière eux. Mais les anciens évitent d’en parler car nous étions tous mineurs ». Dans la bouche des marins, la même image d’Epinal, mais tous ignorent son histoire, jusqu’à son nom. Baya B., alias Miquette, n’a laissé que peu de témoins partager sa vie.
Marcel , le compagnon de carmencita
Avec ses tatouages sur les bras, ses lunettes aux verres jaunes et sa chaine en or autour du cou, Marco*, l’ex-mari de la dame, semble tout droit sorti d’un remake du Parain. A presque 70 ans, il se rappelle son premier amour comme si c’était hier. « Je l’ai rencontré quand j’avais 19 ans, commence-t-il. J’étais marin et elle avait le double de mon âge, elle travaillait depuis déjà 20 ans. Elle était belle et puis, elle avait un caractère de feu, elle ne se laissait pas faire Baya !». Marco est probablement l’un de ses rares confident : « Baya B. est née à Alger en 1923. A 19 ans -en 1942- elle avait débarqué à Paris car elle devait épouser un ouvrier de chez Renault, mais il ne s’est jamais présenté au rendez-vous, alors elle a commencé ‘le métier’. C’est en suivant un homme qu’elle est arrivée à Toulon au début des années 50. Parfois des membres de sa famille venaient lui rendre visite, elle avait des neveux qui étaient banquiers. Ils étaient tous en costumes, ils n’étaient pas pauvres ». Et l’ancien matelot de sortir timidement de son portefeuille, une photo plastifiée de son mariage dans les années 60 avec la reine de Chicago. « J’avais eu quelques problèmes avec la justice et elle m’a sorti d’affaire, alors on s’est mariés !
non il l'a juste logé dans sa cabane aux volets en bois triste à mourir d'ennui .à Hyères au chemin Pansard
Modifié il y a 5 ans, le mardi 23 juillet 2019 à 13:02
Il lui arrive de se mélanger les pinceaux mais elle a bon œil.
çà fait plaisir de retrouver les amis, les vrais
Nao bien sûr et aussi monsieur de Sotteville, idem pour Superforme
Et sans doute qualques autres que j'oublie
Citation de iseult
C'est vraiment du grand n'importe quoi ici !
La bêtise insiste toujours !
Et oui Isuelt, et çà devient de pire en pire
Je vois qu'près avoir créé cette discussion il y a un mois, la prose d'une certaine reste toujors la même
la haine, la méchanceté, mais on en a rien à foutre
Flector ne l'a pas invitée à ce que je sache
Citation de carmencita79
Et oui Isuelt, et çà devient de pire en pire
Je vois qu'près avoir créé cette discussion il y a un mois, la prose d'une certaine reste toujors la même
la haine, la méchanceté, mais on en a rien à foutre
Flector ne l'a pas invitée à ce que je sache
Bonjour Carmen,
Tu as oublié le principal, la vulgarité.
Mais, pourquoi n'as-tu pas supprimé ce topic avant de te désinscrire ?
eh ben dis donc heureusement que Carmen a proclamé qu'elle ne venait plus sur smail!
et elle est bien fondée à reprocher à Liber de remonter des vieux posts!
enfin...j'ai quand même appris que je suis concierge dans les soirées pyjama de Villeurbanne!
ben la revoilà mémère qui raconte toujours les mêmes choses
allez repos la vieille folle de Hyères ,
fin de la discussion
bise sur la bite à Marcel hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
mais c'est dingue ça
allez Marcel , si tu bandes , j'enlève la guirlande pour que tu me ramone la salle de jeux dit elle avec son sourire vicieux hummmmmmmmmmmmmmmmmm
sacrée carmencita ! qui l'aurait cru !