Je dois relater l'extraordinaire aventure que j'ai vécu mardi. Le mardi, à midi, je vais dans mon hypermarché préféré. Je suis muni de mon ausweis à présenter en cas de contrôle de la Gestapo. Je fais mes courses pour la semaine.
Je flâne un peu dans les rayons. Il y a peu de monde. Quelques individus masqués. Quelques individus gantés de caoutchouc. J'ai mon flacon de gel hydroalcoolique dans ma pochette. Avec mes pièces d'identité. Des mouchoirs en papier.
Là, dans le rayon des produits Bio, une belle bourgeoise, plutôt grande et svelte. Elle porte un élégant masque de tissu blanc immaculé. Un masque qui dissimule ses narines et sa bouche. Je la regarde prendre un paquet de riz complet.
La dame le tourne dans tous les sens. Elle lit probablement la composition. C'est marqué "Riz". Elle repose le paquet en prend un autre. Le pose à nouveau. Elle procède ainsi pour quantité de céréales complètes et Bio. Tout y passe.
Je la retrouve au rayon des fromages. Quel n'est pas mon étonnement de la voir ouvrir des boîtes de camembert pour en palper la surface. Elle prend, repose, reprend. Même les bûchettes de fromages de chèvres AOC et Bio.
Je la croise une nouvelle fois. Ce coup ci c'est aux rayons des fruits. Elle prend les pommes, les renifle, les fait tourner, les scrute puis les repose. Pareil pour les mangues, les Kiwi, les oranges et même les beaux abricots. Les belles pêches.
Cette fois, s'en est trop. Je vais vers elle. Elle me regarde étonnée. Je suis de haute taille. Elle aussi. De son charriot je tire le pack de yaourts que je regarde sous tous les angles. Je fais pareil avec les boîtes de conserves de maïs et de lentilles.
<< Mais, vous faites quoi là ? >> s'écrie la dame de son ton offusqué. Je continue en reniflant les paquets de pâtes, coquillettes, spaghettis et lumaconi. << Mais ce sont mes achats ! Vous voulez bien cesser oui ! >> fait la dame visiblement outragée.
Je lui dis : << Calme toi ma grande ! Je fais tout simplement comme toi, je touche à tout, je fourre mon nez sur tout ! >>. Je la sens devenir menaçante. A la moindre agression physique je lui mets mon poing dans la gueule. Légitime défense.
<< Mais c'est à moi ! >> continue la bougresse. Je réponds : << Non ! Rien est à toi, ni tes courses ni le caddie ! Tu n'as encore rien payé ! Et des salopes comme toi, qui touchent à tout, peuvent refiler leurs saloperies aux autres ! >>
Prenant probablement conscience de son comportement égoïste, de son attitude criminelle, elle fond en larmes. Je ne suis pas dupe. Elle s'en contre fout des autres. Ce sont simplement ses nerfs qui viennent de lâcher.
Je la laisse là en murmurant : << Trou du cul, va ! >>. Je la revois en caisse. Elle fuit mes regards. J'arrive quand même à croiser ses yeux pour lui faire un clin d'œil bien salace. Elle se dépêche de filer comme une voleuse. Salope !
Citation Le mardi, à midi, je vais dans mon hypermarché préféré. Je suis muni de mon ausweis à présenter en cas de contrôle de la Gestapo.
C'est bien là le problème. Aller au supermarché muni de son auto-autorisation de circuler tout en jouant au révolutionnaire sur le net...
On n'est pas sorti !
Citation de gege70
quel est le plus idiot des deux ?????
Cher anonyme gege70, vous portez un jugement sur une inconnue dans un supermarché. Vous l'agressez par vos agissements et vous finissez par l'insulter pensant, en toute légitimité, être en capacité de le faire, sigh
Je tiens à mon tour, à porter mon appréciation sur vos agissements qui sont pour le moins d'une stupidité affligeante.
Pour information cher anonyme, habité d'un d'esprit digne d'être considéré comme celui d'un crétin des alpes (ensemble de troubles physiques et de retard mental) je tiens à vous rappeler que nous sommes en période de confinement suite à une pseudo menace de mort dont les médias et les gouvernements nous présentent comme une menace imminente pour notre santé, voire un danger immédiat pour notre vie. Nous sommes ainsi soumis et embrigadés dans notre liberté individuelle si chère à notre république, à notre démocratie, à notre culture.
Aussi, je vous demande de raisonner, s'il est en votre capacité, pour essayer de comprendre certains comportements qui pourraient vous paraitre comme "anormaux" .
Submergés, envahis, manipulés par un phénomène que personne ne connait ni ne comprend, que nous reste t'il comme libre arbitre si ce n'est que nos 5 sens : le toucher, le visuel, l'odorat, le gout et l'ouïe ?
Aussi de grâce , essayer de comprendre votre congénère (somme toute, aussi bourgeoise que vous qui êtes blindé de bienpensance) pour lui laisser juger comme elle le peut avec ses sens, par ailleurs pareil à vous même, du choix de ses achats au supermarché.
Car malgré que nous ne sommes plus des chasseurs-cueilleur comme au temps néolithique (il y a 10.000 ans), nous restons animés par cet instinct grégaire de l'espèce qui pousse les individus d'une même espèce à se rassembler et à adopter un même stéréotype de comportement quand il s'agit de garantir la préservation de leur survie.
Ceci me fait penser à cela. Proverbe : "Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi"
Au lieu de signer "testeur de connes" il aurait été plus adéquat de signer "Chasseur de con" (Con est un mot polysémique et un substantif trivial qui désigne à l'origine le sexe de la femme)
Modifié il y a 4 ans, le jeudi 23 avril 2020 à 22:43
MAITRE RORO
si l acteur de ton texte c est toi ; tu a dis que la femme etait une belle plante ,,
au lieu d e l insulter et de faire ton méchant parce qu elle a tatr un calandos tu aurais mieux fais de la draguer d user de ton charme
tu as louper un bon coup^ !!!
Modifié il y a 4 ans, le jeudi 23 avril 2020 à 23:08
Je dois relater l'extraordinaire aventure que j'ai vécu mardi. Le mardi, à midi, je vais dans mon hypermarché préféré. Je suis muni de mon ausweis à présenter en cas de contrôle de la Gestapo. Je fais mes courses pour la semaine.
Je flâne un peu dans les rayons. Il y a peu de monde. Quelques individus masqués. Quelques individus gantés de caoutchouc. J'ai mon flacon de gel hydroalcoolique dans ma pochette. Avec mes pièces d'identité. Des mouchoirs en papier.
Là, dans le rayon des produits Bio, une belle bourgeoise, plutôt grande et svelte. Elle porte un élégant masque de tissu blanc immaculé. Un masque qui dissimule ses narines et sa bouche. Je la regarde prendre un paquet de riz complet.
La dame le tourne dans tous les sens. Elle lit probablement la composition. C'est marqué "Riz". Elle repose le paquet en prend un autre. Le pose à nouveau. Elle procède ainsi pour quantité de céréales complètes et Bio. Tout y passe.
Je la retrouve au rayon des fromages. Quel n'est pas mon étonnement de la voir ouvrir des boîtes de camembert pour en palper la surface. Elle prend, repose, reprend. Même les bûchettes de fromages de chèvres AOC et Bio.
Je la croise une nouvelle fois. Ce coup ci c'est aux rayons des fruits. Elle prend les pommes, les renifle, les fait tourner, les scrute puis les repose. Pareil pour les mangues, les Kiwi, les oranges et même les beaux abricots. Les belles pêches.
Cette fois, s'en est trop. Je vais vers elle. Elle me regarde étonnée. Je suis de haute taille. Elle aussi. De son charriot je tire le pack de yaourts que je regarde sous tous les angles. Je fais pareil avec les boîtes de conserves de maïs et de lentilles.
<< Mais, vous faites quoi là ? >> s'écrie la dame de son ton offusqué. Je continue en reniflant les paquets de pâtes, coquillettes, spaghettis et lumaconi. << Mais ce sont mes achats ! Vous voulez bien cesser oui ! >> fait la dame visiblement outragée.
Je lui dis : << Calme toi ma grande ! Je fais tout simplement comme toi, je touche à tout, je fourre mon nez sur tout ! >>. Je la sens devenir menaçante. A la moindre agression physique je lui mets mon poing dans la gueule. Légitime défense.
<< Mais c'est à moi ! >> continue la bougresse. Je réponds : << Non ! Rien est à toi, ni tes courses ni le caddie ! Tu n'as encore rien payé ! Et des salopes comme toi, qui touchent à tout, peuvent refiler leurs saloperies aux autres ! >>
Prenant probablement conscience de son comportement égoïste, de son attitude criminelle, elle fond en larmes. Je ne suis pas dupe. Elle s'en contre fout des autres. Ce sont simplement ses nerfs qui viennent de lâcher.
Je la laisse là en murmurant : << Trou du cul, va ! >>. Je la revois en caisse. Elle fuit mes regards. J'arrive quand même à croiser ses yeux pour lui faire un clin d'œil bien salace. Elle se dépêche de filer comme une voleuse. Salope !
Quelle n'est pas surprise de croiser cette dame à la boulangerie du village.
Elle n'habite pas au bourg. Nous nous connaissons presque tous au bourg.
147 habitants au dernier recensement.
Son regard fuyant d'individu n'ayant pas la conscience tranquille elle a pris un pain.
Je n'ai rien dis. C'est juste au moment de sortir que je lui ai fait un clin d'œil libidineux.
Ici, il ne lui était pas possible de toucher chaque pain avec ses mains pleines de doigts.
Elle s'est dépêchée de filer comme une vilaine derrière son masque blanc immaculé.
Ce matin, avec ma compagne, nous allons au bourg pour y faire notre marché.
Avec les mesures de distanciations sociales, il y a vraiment très peu de monde.
Nous jouons le jeu en gardant nos distances en public. Cela nous excite bien.
Quelle n'est pas ma surprise de voir la bourgeoise de l'hypermarché. Sympa.
Elle me reconnaît. Elle doit certainement croire que je suis accompagné de ma fille.
Quelle n'est pas ma surprise. Elle descend son masque pour me faire un beau sourire.
Je n'ai d'autre choix que de le lui rendre. Cette réaction m'enchante pour deux raisons.
La dame a probablement pris conscience de la dangerosité de toucher n'importe quoi.
La seconde raison est ce sourire radieux qui illumine son agréable visage. Belle femme.
<< C'est qui cette pute ? >> me demande ma compagne légitimement jalouse. Normal.
Je lui explique que c'est la bonne femme qui touchait à tout à l'hypermarché l'autre jour.
Aussitôt, pour bien marquer son territoire et sa propriété, elle se met tout contre moi.
La dame a l'air plutôt surprise en s'en allant avec son cabas plein de fruits et de légumes.
Ce n'est donc pas ma fille qu'elle voit là, tout contre moi, mais ma délicieuse compagne.
Elle me lance un étrange regard par en dessous, me fixant de ses yeux bleus. Un sourire.
<< Elle ne se fait vraiment pas chier cette salope ! >> fait ma complice en se distançant.
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