En fait, tout se passerait comme si le tout premier Autre à connaître, c’est soi.
On le fréquente depuis si longtemps sans toujours s’être donné les moyens de l’analyser, de le comprendre et de le singulariser de façon plus objective.
Aussi ce véhicule de soi, parfois souvent chaotique, comment peut-il arpenter au mieux les routes de l’Existence afin d’entrapercevoir avec plus de discernement le paysage si multiple et si divers de l’Autre.
Pas simple, sachant qu'il y a un carburant particulier animant le véhicule, l'égo et la part si difficile d'en discerner la composante nécessaire de la composante inutile.
Ceci pas inintéressant que l'on apprécie ou pas le personnage ...
Bonjour,
Merci à toi aussi.
Comme tu dis, la vidéo de Luchini est intéressante. J'apprécie son talent quand il est comédien ou acteur. Je suis bc plus réservé quand il est "penseur" ;)
Bonjour Kwik,
Belle antiquité, merci.
- Confidence pour confidence, c'est moi que j'aime à travers vous
- File chez Norauto. Ca ressemble à un petit souci d'équilibrage-parallélisme ;)
Citation de rienousipeu
En fait, tout se passerait comme si le tout premier Autre à connaître, c’est soi.
On le fréquente depuis si longtemps sans toujours s’être donné les moyens de l’analyser, de le comprendre et de le singulariser de façon plus objective.
Aussi ce véhicule de soi, parfois souvent chaotique, comment peut-il arpenter au mieux les routes de l’Existence afin d’entrapercevoir avec plus de discernement le paysage si multiple et si divers de l’Autre.
Pas simple, sachant qu'il y a un carburant particulier animant le véhicule, l'égo et la part si difficile d'en discerner la composante nécessaire de la composante inutile.
Bonjour Rienousipeu,
Merci de ton intéressante contribution.
Précisément à cause de ce "carburant particulier" qu'est l'égo, je ne suis pas certain qu'une interaction de qualité avec les autres passe nécessairement par une bonne connaissance de soi...
" Une seule chose sera interdite aimer sans amour" dans le texte de Guts
Ce qui me semble important , c'est que pour aimer , il faut l'avoir été , ainsi , on peut s'aimer soi et aimer autrui ...Celui qui a le sentiment de ne pas l'avoir été , aura de grandes difficulté à s'aimer ( et donc se dévalorisera ) , et de plus grandes difficultés encore à aimer l'autre ....
L' amour , quel qu'il soit : d'une mère pour son enfant , de frère et soeur , relation amoureuse , n'est pas inné et s'acquiert par l'expérience ....c'est ce que je pense ....
Mais il y a une autre notion qui intervient , liée d'ailleurs souvent à ce que je dis plus haut , c'est la peur ....
Elle est souvent mauvaise conseillère et un frein dans la relation à l'autre ( on le constate dans le racisme , homophobie etc ...).et dans le sentiment d'amour , la peur que l'autre ne nous aime pas autant ou comme on le voudrait , peur que l'autre puisse avoir une trop grande emprise sur soi ...et c'est justement une meilleur connaissance de soi , de ses limites , de ses propres peurs qui permettront d'aller vers l'autre avec plus de confiance et moins de crainte ....et d'accepter que ça ne puisse pas fonctionner , et que cela ne remet nullement en cause la valeur de chacun des protagonistes ....un parent pour son enfant ou l'enfant pour son parent , les frères et (ou) soeur s , ou amoureuse ....
Un avis personnel
Coucou Cecil28
Merci pour ton intéressante contribution.
En particulier, le lien que tu établis avec les peurs, les craintes.
Je ne me souviens plus trop comment je voyais ça à 20 ans. Mais je sais qu'à 50, consciemment ou pas, notre vécu contient certaines peurs qui peuvent venir parasiter des relations.
Citation de matt629
Coucou Cecil28
Merci pour ton intéressante contribution.
En particulier, le lien que tu établis avec les peurs, les craintes.
Je ne me souviens plus trop comment je voyais ça à 20 ans. Mais je sais qu'à 50, consciemment ou pas, notre vécu contient certaines peurs qui peuvent venir parasiter des relations.
Bonjour , la peur est ce qui va le plus paralyser et empêcher énormément de choses dans de très nombreuses situations ....
Citation de cecil28
Bonjour , la peur est ce qui va le plus paralyser et empêcher énormément de choses dans de très nombreuses situations ....
Bonne soirée :)
Oui, Cécile, vous venez de lever un sacré lièvre ; il est à deux facettes, celle utile et dont on pourrait dire qu'à l'aube de l'Humanité dans un environnement des plus incertain et précaire, s'en servir était vital à l'instar de l'autre règne animal qui s'en sert pour sa survie dans les occasions qui s'y prêtent.
Mais...comme vous le dites...on a a peur pour tant d'autres choses plus anodines.
Et on a peur, différemment, suivant l’impact de ce d’où on est issu - influence du milieu sociétal de ses origines ajoutée à l’éducation que l’on a eu - et de ce que l’on n’a pas souvent eu ou aura le courage ou s’être donné les moyens d’affronter les particularités de ce que distille l’existence.
Toute cette peur, ces peurs, s’installent sur un terrain fertile dont le maraîcher que nous sommes n’a jamais omis - que ce soit en période de sécheresse ou de surabondance - d’ajouter à ce qui aurait pu être un tout autre fluide de son existence, ce produit qu’est la recherche du satisfécit personnel, du plaisir, et à moindre coût…se mettant ainsi en fragilité augmentée de son émotionnel et donc en recherche si souvent d’une sorte de sécurité psychologique.
Alors quant vient l’inconnu ou la difficulté et souvent quelque soit sa forme, on l’assimile à la plus grande tempête ou à la plus grande sécheresse parce que notre cerveau agit avec une façon particulière de son entendement.
C’est comme s’il s’était embourgeoisé, réclamant une quasi linéarité apaisante de ce qu’il se conçoit de ressentir ou d’appréhender en invitant cet état, la peur, à tout maitriser, codifier, même certains moindres faits ; occupant ainsi cette peur - certes, utile en cas de rares et d’absolues nécessités - là où elle n’a pas lieu d’être.
Le fait, au fil de notre « évolution » de nous être sentie différencié de l’ensemble du règne animal par ce que nous nommons : l’humanité, aura eu pour effet de nous faire nous sentir différents, évolués ; et donc suite à ce satisfécit induit, il en est résulté un dommage collatéral, cette peur, invitée impromptue dont on verrait l’entrée en notre home rassurant par tant d’ouvertures même de celles des plus ténues.
Quel délicat équilibre si précaire que d’avoir mis cette pièce de monnaie sur sa tranche si fine, elle qui dessinait l’ouverture sur son avers et la peur sur son devers.
La tranche si fine, aussi, pourrait presque symboliser l’état d’instabilité et d’incertitude par lequel il est impossible de définir la peur de façon universelle pour l’autre, celle-ci étant juste commune par son existence mais différence par son intensité, sa diversité et sa forme à chacun en fonction de notre propre construction émotionnelle.