- C’est quoi ce tas de bois en copeaux par terre ?
- Ah ça ? Ils ont oublié de balayer sous le pupitre, à la fin du discours de Bensalah !
- ???
Il est pressé ! Et je comprends parfaitement qu’il soit pressé, le Prizidan Bensalah ! Devant lui, il n’a que 90 jours ! Donc, pas de répit ! Pas de round d’observation, comme le disent les confrères des rédactions sportives. Hop ! Hop ! Hop ! Fissa ! Au taf ! Au boulot, le Abdelkader ! Par quoi commencer ? Par quoi il a exactement commencé ? Quel a été son premier acte de Prizidan ? Voyons voir, voyons voir ! Ah ! Ben voilà ! J’ai les vidé et les photos sous les yeux ! Ah, ouais ! Il y est allé fort, très fort, d’entrée de jeu. On ne rigole pas chez les Bensalah ! Ça dort peut-être pendant les conférences internationales, mais, quand ça se réveille, ça bosse. Et quel boulot ! Faire charger les étudiants qui manifestaient à Alger et dans plusieurs villes de la Principauté. La totale ! Canon à eau ! Canon à capsules de gaz lacrymogènes. Charges avec boucliers en tête et matraques au clair. De la bonne grosse ouvrage d’Etat répressif comme on en avait pas vu depuis le 22 février. En même temps, Aâmhoum Salah avait promis de rester aux côtés du peuple. Eh ben là, grâce au Prizidan et au Bataillon 102, ils sont proches de nous. Tellement proches que ça se voit tout de suite sur les corps de nos enfants. Dites ! Juste par curiosité ! Les 90 jours de Bensalah, ils les calculent à partir de quelle date ? Non, je veux juste savoir, parce qu’à voir le zèle que le Prizidan a mis à « entrer dans le vif sanguinolent et pleurant du sujet », vivement que cet intérim se termine et qu’on le laisse faire ce qu’il sait faire le mieux et le plus paisiblement qu’il soit, la sieste ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
Tôt le matin, la place du 1er-Mai, lieu de rassemblement des 16 syndicats de la Fonction publique venus de tout le pays, est restée hermétiquement cernée durant toute la journée. Et c’est au niveau de ce secteur que l’usage de lacrymogènes, des intimidations sur les manifestants et quelques arrestations ont été observés.
Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - En effet, c’est aux alentours de 10 heures que la marche des travailleurs à l’appel de la Confédération des syndicats algériens devait prendre le chemin du lieu de rendez-vous, la Grande-Poste, par des carrés de manifestants empêchés d’avancer par les ceintures formées par les agents des services antiémeutes.
L’objectif des policiers était de s&rsquoposer à la formation de groupes compacts de manifestants à certains endroits de la rue Hassiba-Ben-Bouali qui mène tout droit vers la Grande-Poste, par des mesures répressives et l’usage de gaz lacrymogène. Et c’est là aussi qu’on a observé l’arrestation de certains marcheurs.
Les premiers arrivants à la Grande-Poste ont essuyé les mêmes exactions puisque l’accès aux marches de la Grande-Poste était au départ très surveillé par les éléments de sécurité. Mais ce qui mérite d’être signalé c’est le comportement des milliers de manifestants qui a permis la réussite de la marche et du sit-in, puisque les éléments des services antiémeutes ont fini par céder à la «Silmiya », scandée par la foule.
Dès l’entame de la marche, un représentant du CLA de Djelfa nous déclare que « si Bensalah a déclaré que je suis là à répondre aux revendications du peuple, notre revendication à nous, c’est Bensalah dégage ! ». A deux pas de là, trois manifestants ont été arrêtés, au moment où ses compagnons scandaient Silmiya. A 11 heures, la place de la Grande-Poste était pleine à craquer sous le vacarme de l’hélicoptère qui survole le ciel. Les slogans les plus récurrents sont « Bensalah dégage », « Système dégage » et « Tout le monde dégage ». Aux alentours de la place symbolique des manifestations, un nombre impressionnant de fourgons sont sur place et les accès à la rue Mostefa-Ben-Boulaïd et au boulevard Mohammed-V menant vers la place Audin sont strictement inaccessibles aux manifestants.
Vers 12h30, les étudiants de la Fac centrale rejoignent les manifestants syndicalistes devant la Grande-Poste.
Après une heure, à leur retour vers le tunnel des Facultés, l’accès leur a été interdit par un imposant cordon policier prêt à faire usage du camion à jet d’eau, mais la communauté estudiantine était pacifiste, en répliquant par Silmiya avant de descendre par la rue qui mène vers Didouche-Mourad. Sur les marches de la Grande-Poste et en face, la foule en masse a repris tous les slogans habituels hostiles au pouvoir et aux hommes qui le représentent, notamment Bensalah, Bedoui et Belaïz.
A. B.
Un nouveau vendredi de mobilisation attend les Algériens. Cette fois, il intervient dans une ambiance particulièrement tendue et marquée par des mesures de répression engagées à l’encontre du mouvement populaire qui, lui, maintient son caractère pacifique.
Abla Chérif - Alger (Le Soir) - L’échéance revêt, par conséquent, un caractère très particulier et devrait permettre d’être davantage fixé sur les intentions réelles des responsables à la tête du pays depuis la démission du Président Bouteflika, le 2 avril dernier.
Les jours qui se sont écoulés ont, en effet, marqué un véritable tournant dans la gestion sécuritaire des manifestations, et pas des moindres puisque des mobilisations importantes et attendues à des moments cruciaux ont été réprimées par des brigades anti-émeutes restées pourtant presque passives durant les semaines qui se sont écoulées. On le sait, instruction avait été donnée pour éviter tout acte de violence et de malmener les foules sorties réclamer l’annulation du cinquième mandat et le départ de Bouteflika, mais les ordres ont été visiblement modifiés depuis.
A l’heure où les deux Chambres parlementaires procédaient à l’activation de la seconde partie de l’article 102 qui désignait d’office Abdelkader Bensalah chef d’Etat intérimaire, des milliers d’étudiants se trouvaient dans les rues pour décrier le fait mais les CRS qui se trouvaient sur place ont réagi en utilisant les camions à eau et en tirant des gaz lacrymogènes.
Le même scénario s’est reproduit hier encore lorsqu’à l’appel des syndicats, des dizaines de milliers de personnes sont sorties crier des slogans hostiles à Bensalah. Cette fois, la police a même tenté d’empêcher les gens de se rassembler à la place Audin, symbole même de la protestation déclenchée depuis le 22 février dernier, et s’en est suivi un jeu de course-poursuite au bout duquel les manifestants ont pu s’imposer en gardant leur plus grand calme.
Ces faits ont confirmé les rumeurs qui avaient couru tout au long de la semaine au sujet de l’existence d’une nouvelle instruction visant à interdire les marches durant les jours de semaine. «L’information» avait circulé avec force sur les réseaux sociaux et cette dernière avait été mise sur le compte de Bedoui. Elle ne semble, cependant, pas avoir induit un grand effet sur les Algériens qui ont fait preuve d’une mobilisation plus importante qu’elle ne l’était durant les autres semaines.
En prévision de ce vendredi, des appels à rester pacifique mais surtout à être très nombreux ont été lancés via le net. Rodée, la rue s’apprête à sortir pour dire non à Bensalah et les autres «B» (Bélaïz et Bedoui), et réclamer une nouvelle fois le départ de tous les symboles du système. Dans ce contexte, l’attention se trouve particulièrement focalisée sur le chef d’état-major qui s’est, une nouvelle fois, exprimé ce mercredi à partir d’Oran où il se trouvait en visite de travail.
Depuis le départ de Bouteflika, Gaïd Salah est l’homme qui tient les rênes du pays et il s’est abstenu de tout commentaire ou toute référence à la répression qui s’est mise en place. Dans son discours, il a également tenté d’expliquer les raisons qui le poussent à soutenir l&rsquotion Bensalah tout en déclarant les slogans en cours «irréalisables». La rue, elle, ne l’entend pas de cette oreille. Un vendredi crucial attend les Algériens.
A. C.
Celà se passe durant une réunion pour la liberté des femmes :
La première qui prend la parole est allemande :
- Bonjour, mon nom est Karen, et j'ai prévenu mon mari : "Frédéric, tu vas préparer le dîner et je veux du boeuf !"
- Le premier jour, je n'ai rien vu, le deuxième jour non plus, mais au bout du troisième, Frédéric me préparait le dîner.
C'est au tour d'une Italienne:
- Bonjour, mon nom est Isabella, et j'ai dit à mon mari : "Luigi, à partir de demain tu nettoies toi-même la maison ! "
- Le premier jour, je n'ai rien vu, le deuxième jour non plus, mais le troisième, Luigi avait passé l'aspirateur.
C'est au tour de l'Algérienne :
- Bonjour, mon nom est Yasmina et j'ai dit à mon mari: "Mohamed, repasse le linge, Fainéant !"
- Le premier jour, je n'ai rien vu, le deuxième non plus, mais le troisième, j'ai commencé à revoir un peu .... de l'oeil gauche !
Celà se passe durant une réunion pour la liberté des femmes :
La première qui prend la parole est allemande :
- Bonjour, mon nom est Karen, et j'ai prévenu mon mari : "Frédéric, tu vas préparer le dîner et je veux du boeuf !"
- Le premier jour, je n'ai rien vu, le deuxième jour non plus, mais au bout du troisième, Frédéric me préparait le dîner.
C'est au tour d'une Italienne:
- Bonjour, mon nom est Isabella, et j'ai dit à mon mari : "Luigi, à partir de demain tu nettoies toi-même la maison ! "
- Le premier jour, je n'ai rien vu, le deuxième jour non plus, mais le troisième, Luigi avait passé l'aspirateur.
C'est au tour de l'Algérienne :
- Bonjour, mon nom est Yasmina et j'ai dit à mon mari: "Mohamed, repasse le linge, Fainéant !"
- Le premier jour, je n'ai rien vu, le deuxième non plus, mais le troisième, j'ai commencé à revoir un peu .... de l'oeil gauche !
Bonjour...
Et la Française ?
Si on me traite de fainéant, quelque soit la nationalité, je vais faire le courageux ailleurs.
"Je veux !", "toi-même"...
Sont rédhibitoires.
Par contre : "mon Chéri, je sais que tu aimes faire le ménage mais je préfère le faire parce que je devrai passer derrière toi", j'aime.
Ou ? "mon Chéri, j'aime ta cuisine." Me donne envie de cuisiner et de la cuisiner.
Tout est dans la forme... Sourire
PS : je n'occulte pas tous les connards qui passent leur temps sur leur PS4...