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> Les expatriés Français en Australie doivent se rendre une à deux fois par an au Consulat pour se faire établir un certificat attestant que le retraité est bien en vie !
> Seulement voilà, dur dur de demander cette contrainte à l'Algérie (ce serait peut-être considéré comme un acte islamophobe ???
> Rolande RUELLAN
> Il est plus facile de prendre l'argent sur la retraite des Français que d'aller récupérer 1.000.0000.000 EUR (Oui ! Un milliard d'euros) en Algérie ...
> La cour des comptes s'intéresse enfin aux "retraités" algériens .....
C'est l'intéressante découverte ( !) faite par la Cour des Comptes qui, en épluchant les comptes de la C.N.A.V (caisse nationale d'assurances vieillesse), l'organisme qui paye les retraites a constaté que : le nombre de retraités centenaires algériens (plus de 50.000) était particulièrement important.
> Ce nombre est même très supérieur au total des centenaires recensés par l'état-civil en Algérie.
> Rolande Ruellan, présidente de la 6e chambre de la Cour des Comptes qui a présenté le 9 juillet dernier un rapport sur la fraude sociale devant une commission parlementaire reconnaît le problème (document que chacun peut consulter pour vérifier cette info) :
> « Il y a des retraités qui ne meurent plus dans les pays étrangers » dit-elle, insistant, en particulier, sur le nombre de retraités centenaires algériens.
> Pourquoi ? Comment ? C'est ce qu'a tenté de savoir la commission.
> Il suffit de ne pas déclarer à la caisse de retraite le décès de l'ayant droit précise la magistrate.
> Mais il n'y a pas de contrôle ? s'étonne un membre de la commission.
> En Algérie nous n'en avons pas les moyens. Il faudrait mettre des contrôleurs itinérants dans tous les pays.
> Ce n'est pas évident ! souligne-t-elle.
> En résumé : Les algériens binationaux, ayant travaillé en France deviennent immortels à partir du moment où ils se retirent en Algérie pour leur retraite.
> Ce sont leurs enfants, voire leurs petits-enfants, qui continuent à percevoir la pension de retraite, bien après leur décès.
> Et il ne faut évidemment pas compter sur les autorités algériennes pour faire la chasse aux fraudeurs.
> On peut s'étonner, tout de même, qu'un organisme comme la C N A V qui verse chaque année 4 milliards d'euros de retraite à l'étranger, dont plus d'1 milliard d'euros pour l'Algérie, ne soit pas en mesure d'effectuer un minimum de vérifications : Soit en demandant, tous les deux ans par exemple, aux bénéficiaires de donner une preuve de leur existence, soit en les invitant à se présenter dans les consulats de France pour percevoir leurs pensions.
> Alors que le dossier des retraites est au cœur des précupations des Français, il est impensable que nos gouvernants ne se penchent pas sur cette question connue d'eux depuis longtemps.
> Sinon, ce «racisme antifrançais», finira par contrarier très fortement le plus borné des retraités mais aussi tous ceux qui cotisent pour une lointaine retraite hypothétique.
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