|
L'origine des chants de noël.
D'après l'évangile les premiers chants de noël furent ceux des anges annonçant la bonne nouvelle de la naissance du christ.
Dans tout les lieux on s'est mis à chanter pour célébrer Noël, dans les églises, mais aussi dans les villages, les chaumières, les châteaux. Tout le monde, riche ou pauvre chantait pour chasser les peurs des nuits d'hiver.
Rythmés par des rondes joyeuses ,les chants évoquent à l'origine la nativité mais aussi la nature et la vie quotidienne.
Les premiers chants de Noël sont liturgiques ou bien des cantiques composés en latin. Repris par la foule au fil des siècles, ils s'enrichissent de mots patois. Le bouche à oreille transforme les paroles de génération en génération.
Les premiers chants dont on a gardé la trace datent du XVIe siècle,comme " entre l'âne et le boeuf" par exemple.
Les célèbres " il est né le divin enfant" et " les anges dans nos campagnes" ont été écrits entre le XVIII et le XIXe siècle.
On distingue deux sortes de chants: les cantiques, généralement repris dans les églises ( douce nuit, entre l'âne et le bœuf, il est né le divin enfant, les anges dans nos campagnes, peuple fidèle.), et les chants traditionnels, plus populaires que sont : mon beau sapin, vive le vent, petit papa noël.
Douce nuit fut composé en décembre 1818 quelques heures avant la messe de minuit. Les paroles sont de Josef Mohr, prêtre de l'église Saint Nicolas d'Obendorf près de Salzbourg.
La légende raconte que l'orgue était tombé en panne cette année là, des souris avaient mangé le soufflet. En toute hâte on fit appel à l'instituteur et organiste d'un village voisin, Franz Gruber, qui inventa un air et le joua à la guitare. Au Noël suivant le cantique fut interprété en chorale et de là il se répandit à l'étranger.
|
|
Les papillotes
Symbole de la tradition lyonnaise, la papillote vit le jour en 1790 chez le pâtissier Sieur Papillot dans le quartier des Terreaux . Cet homme de bien, que le sucre et ses dérivés avaient enrichi, employait un jeune apprenti éperdument amoureux d'une belle jeune fille. Le garçon avait pris l’habitude de subtiliser dans le stock patronal quelques douceurs enveloppées dans du beau papier pour en faire cadeau à sa bien aimée.
Heureux de la tournure que prenaient ses affaires, le commis en question imagina d’agrémenter les bonbons de billet doux de sa composition dont il enveloppait les confiseries.
Il glissait alors à sa belle, par le soupirail de la boutique, ces chocolats enroulés de doux messages.
M. Papillot s’aperçut du manège de son employé et, sans autre forme de procès, le jeta sur le pavé lyonnais non sans lui avoir frictionné les oreilles.
Mais Charmé par l’idée, il décida de la reprendre, en remplaçant les déclarations par des citations… La papillote était née !
Aujourd’hui, près de 400 millions de papillotes sont vendues chaque année en grandes et moyennes surfaces.
La papillote contient une friandise ainsi qu’un rébus ou un dessin, enveloppés d’un papier brillant aux extrémités frangées. Traditionnellement, cette friandise pouvait être un fondant, un chocolat ou une pâte de fruits, mais on trouve actuellement une grande variété d’assortiments (chocolat fourré, praliné, ganache,nougats, pâte d’amande...) qui varient selon le fabricant.La papillote est très populaire dans le lyonnais mais aussi dans toute la région Rhône-Alpes où elle est largement consommée durant les fêtes de fin d’années.
|
|
Noel dans le monde.
La pologne.
Boze Narodzenie
Les polonais ont su garder au fil des siècles leurs traditions, pleines de symboles, donnant à cette fête une ambiance exceptionnelle et unique. Lui gardant toute sa spiritualité, les Polonais n'ont pas cédé comme la plupart des autres pays à la consommation pure.
Les préparatifs commencent avec la période de l'avent. Ils n'organisent pas de fêtes durant cette période mais consacrent plutôt ce temps au silence, à la recherche de la sérénité. Il n'est pas rare de voir les gens s'imposer des sacrifices, ne mangeant pas de sucreries, ou évitant l'alcool.
La journée la plus importante est le 24. C'est la journée qui décide de la chance et de la réussite de la prochaine année. Il est important de vivre cette journée dans la paix et la bonne humeur. Tout le monde se lève tôt (pour ne pas être fainéant toute l'année) et préparent les dernières préparations. En effet certains plats se préparent quelques jours à l'avance. Puis on décore le sapin, avec des décorations achetées dans le commerce mais surtout avec les créations des enfants, des bonbons, des gâteaux, que l'on pourra manger ensuite.
Mais avant de servir le menu il faut préparer la table. Tout d'abord on met du foin ou de la paille qui rappelle que l'enfant Jésus est né dans une étable. Ensuite on recouvre la table d'une nappe blanche et on prévoit une place libre au cas où un invité surprise arriverait mais aussi pour se rappeler les membres de la famille qui ne peuvent plus être là.
Le menu contient douze plats différents, tous sans viande ni alcool car c'est une journée de carence. Composé de poisson, de carpe, mais aussi de champignons, de légumes et de fruits. Si les produits sont simples les préparations demandent du temps, les recettes sont souvent compliquées et nécessitent plusieurs heures de préparation.
Le plus important plat sur la table est l'oplatek (pain azime) symbole de partage et conciliation. Issu de la tradition religieuse il est préparé de différents formes et dimensions. Il est très important pour les polonais de partager l'oplatek avec sa famille et même sur son lieu de travail. Ceux qui ne peuvent pas passer le réveillon ensemble s'envoie l'oplatek par la poste, c'est dire si cette tradition est importante.
Toute la famille réunie, attend que la première étoile apparaisse pour se mettre à table.
Le repas terminé on s'échange les cadeaux. La soirée se termine généralement autour de minuit et ceux qui le souhaite vont à la messe de minuit.
Le 25 et 26 décembre les Polonais se rendent visite, toujours en famille et passent ces 2 jours à table, car la viande et tous les autres plats riches sont désormais permis et il ne reste plus qu'à consommer toute cette nourriture si amoureusement préparée.
Une tradition connue du monde entier: les crèches de Cracovie. Chaque année depuis 1937, le premier jeudi de décembre, la grande place de Cracovie accueille un célèbre concours de crèches, organisé par le musée historique de Cracovie. Ces crèches de Noël, gigantesques ou miniatures, parfois mécanisées et éclairées, fabriquées avec des matériaux de récupération, papier de chocolat, fils multicolores, deviennent entre les doigts des bâtisseurs de véritables chefs-d'œuvre.
|
|
En Allemagne.
Comme dans de nombreux pays,les petits Allemands commencent à préparer Noël dés le début du mois de décembre.
Chaque dimanche de l'Avent on allume une chandelle sur la couronne .
A la Sainte Barbara, on met des branches de Forsythia dans un vase, elles fleuriront pour Noël.
De nombreux petits gateaux ( plätzchen) sont confectionnés pour Noël entre autre le fameux christollen.
A la Saint Nicolas, tous les enfants posent leurs bottes devant la porte de leur chambre .
C'est le soir du 24 décembre que le sapin est décoré et c'est l'enfant Jésus ou le Père Noël qui apporte les cadeaux et les dépose sous le sapin.
Le repas du réveillon est composé d'une belle oie bien grillée accompagnée de chou rouge et de pommes et en dessert on déguste du christollen.
Le jour des rois, des enfants déguisés en rois mages écrivent les initiales des trois rois sur les portes.
"Frohe Weihnachten"
En Angleterre.
C'est en angleterre qu'est née la tradition des cartes. Celle ci perdure encore aujourd'hui puisqu'il est de coutume de les envoyer dès le début du mois de décembre à sa famille ou ses amis. Les cartes reçues sont exposées sur les murs ou elles resteront accrochées jusqu'au 6 janvier, jour des rois.
La maison est habillée de vert et de rouge .
Le repas de Noël se compose d'une oie rôtie mais certaines personnes préfèrent tout simplement un bon roast beef.
Le dessert est généralement servi avec le traditionnel "christmas pudding", un gâteau plutôt lourd et bourratif. Il est préparé 5 dimanche avant Noël. Certaines personnes le préparent jusqu'à 6 mois à l'avance puisqu'il parait que comme le bon vin, il se bonnifie avec l'âge.
Généreusement arrosé d'alcool au moment de servir, la coutume veut que l'on cache 6 objets à l'intérieur:
2 bagues qui apportent l'amour
une pièce de 6 Pences pour la propérité
un bouton de culotte pour les vieux garçons
un dé à coudre pour les vieilles filles
et un petit cochon qui déterminera le gourmand de la tablée.
Merry christmas !
|
|
Sainte Lucie.
Selon la légende, Sainte-Lucie vivait à Syracuse, en Italie au 4ième siècle. Cette jeune fille chrétienne apportait la nuit des provisions à ses coreligionnaires cachés dans les Catacombes. Ces grottes qui avaient servi de tombeau permettaient aux Chrétiens persécutés par les Romains de survivre. Comme il faisait nuit, elle avait besoin de bougies pour s'éclairer et comme elle portait de la nourriture, elle avait besoin de ses deux mains. Elle fabriqua une couronne sur laquelle étaient fixées des bougies. On raconte que la beauté de ses yeux séduisit un jeune païen qui tomba amoureux d'elle mais que Lucie repoussa. De rage, il l'a fit arrêter par les hommes de l'Empereur de Rome. En fait Sainte Lucie est une martyre chrétienne qui a été condamnée à mort pour avoir apporté aux autres chrétiens à manger. On a essayé de la brûler, mais les flammes n'ont pas voulu la tuer et donc elle a été tuée avec une épée. On dit que sous la torture elle continua a parler de sa foi. Pour la punir, les bourreaux lui arrachèrent les yeux avant de la tuer.
Quand on étudie l'origine des mots , on découvre que Lucie signifie lumière.
Christkindel.
Apparue dans le nord de l'Alsace, et semble t-il inspirée par Sainte Lucie, Christkindel (petit enfant Jésus) est très certainement la figure la plus énigmatique de la période de Noël puisque contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce personnage n'est pas représenté par un garçon mais par une jeune fille, vétue de voiles blancs et couronnée de branches de sapin et de bougies allumées. Très attendue dans les maisons alsaciennes il y a encore 50 ans elle est aujourd'hui pratiquement inconnue des enfants.
Elle était souvent accompagnée d'un double inquiètant, aux traits hideux, qui distribuait des baguettes de bois aux enfants méchants ou qui les emmenait dans un grand sac. On l'appelait Ruppels ou Hans Trapp. Christkindel passait chez les enfants protestants le soir de Noël.
|
|
baladin85 (clôturé)
il y a 6 ans
bah perso, les fetes me saoulent... il est evident que lorsque les enfants sont petits ,ce n'est que du bonheur...mais bon, on grandit et voilà....
au plaisir
|
|
Moi aussi ça me saoule, je bosse presque h15 par jour à cette période.
Mais malgré tout je n'ai pas fait ce post dans ce sens, mais plutôt un amusement, parce que les traditions existent bel et bien !
|
|
Citation de baladin85
bah perso, les fetes me saoulent... il est evident que lorsque les enfants sont petits ,ce n'est que du bonheur...mais bon, on grandit et voilà....
au plaisir
Bonjour,
Même avec les grands, c'est encore du plaisir, surtout quand il y a des petits-enfants.
Modifié il y a 6 ans, le vendredi 15 décembre 2017 à 13:07
|
|
La bûche de noël.
La bûche de Noël réunissait autrefois tous les habitants de la maison, tous les hôtes du logis, parents et domestiques, autour du foyer familial.
La bénédiction de la bûche avec les cérémonies traditionnelles dont elle se parait n'était que la bénédiction du feu, au moment où les rigueurs de la saison le rendent plus utile que jamais : cet usage existait surtout dans les pays du Nord. C'était la fête du feu, le Licht des anciens Germains, le Yule Log, le feu d'Yule des forêts druidiques, auquel les premiers chrétiens ont substitué cette fête de sainte Luce dont le nom, inscrit le 13 décembre au calendrier et venant du latin lux, lucis, rappelle encore la lumière.
Il est tout naturel qu'on mette en honneur, au 25 décembre, au cœur de l'hiver, le morceau de bois sec et résineux qui promet de chauds rayonnements aux membres raidis sous la bise. Mais, souvent, cette coutume était un impôt en nature, payé au seigneur par son vassal. A la Noël, on apportait du bois ; à Pâques, des œufs ou des agneaux ; à l'Assomption, du blé ; à la Toussaint, du vin ou de l'huile.
Il arrivait aussi, quelquefois, que les pauvres gens ne pouvant se procurer des bûches convenables pour la veillée de Noël, se les faisaient donner. Beaucoup de religieux
et de paysans, recevaient pour leurs feux des fêtes de Noël un arbre ou une grosse bûche nommée tréfouet . Cette grosse bûche devait, suivant la tradition, durer pendant les trois jours de fêtes. De là, du reste, son nom : tréfeu, en latin tres foci, trois feux.
Partout, même dans les plus humbles chaumières, on veillait autour de larges foyers où flambait la souche de hêtre ou de chêne, avec ses bosses et ses creux, avec ses lierres et ses mousses. La porte restait grande ouverte aux pauvres gens qui venaient demander un gîte pour la nuit. On leur versait en abondance le vin, la bière ou le cidre, suivant les contrées, et une place leur était accordée à la table de famille. On attendait ainsi la Messe de minuit.
Qu'on se représente les immenses cheminées d'autrefois : sous leur manteau pouvait s'abriter une famille tout entière, parents, enfants, serviteurs, sans compter les chiens fidèles et les chats frileux. Une bonne vieille grand'mère contait des histoires qu'elle interrompait seulement pour frapper la bûche avec sa pelle à feu et en faire jaillir le plus possible d'étincelles, en disant : « Bonne année, bonnes récoltes, autant de gerbes et de gerbillons ».
La bûche de Noël était un usage très répandu dans presque toutes les provinces de notre vieille France. Voici, le cérémonial que l'on suivait dans la plupart des familles : dès que la dernière heure du jour s'était fondue dans l'ombre de la nuit, tous les chrétiens avaient grand soin d'éteindre leurs foyers, puis allaient en foule allumer des brandons à la lampe qui brûlait dans l'église, en l'honneur de Jésus. Un prêtre bénissait les brandons que l'on allait promener dans les champs. Ces brandons portaient le seul feu qui régnait dans le village. C'était le feu bénit et régénéré qui devait jeter de jeunes étincelles sur l'âtre ranimé.
Cependant, le père de famille, accompagné de ses enfants et de ses serviteurs, allait à l'endroit du logis où, l'année précédente, ils avaient mis en réserve les restes de la bûche. Ils apportaient solennellement ces tisons ; l'aïeul les déposait dans le foyer et tout le monde se mettant à genoux, récitait le Pater, tandis que deux forts valets de ferme ou deux garçons apportaient la bûche nouvelle. Cette bûche était toujours la plus grosse qu'on pût trouver ; c'était la plus grosse partie du tronc de l'arbre, ou même la souche, on appelait cela la Coque de Noël (le gâteau allongé en forme de bûche que l'on donnait aux enfants le jour de Noël portait encore au début du XXe siècle dans
certaines provinces le nom de coquille ou petite bûche, en patois, le cogneu).
On mettait le feu à cette Coque et les petits enfants allaient prier dans un coin de la chambre, la face tournée contre le mur, afin, leur disait-on, que la souche leur fît des présents ; et tandis qu'ils priaient l'Enfant-Jésus de leur accorder la sagesse, on mettait au bout de la bûche des fruits confits, des noix et des bonbons. A onze heures, tous les jeux, tous les plaisirs cessaient. Dès les premiers tintements de la cloche, on se mettait en devoir d'aller à la messe, on s'y rendait en longues files avec des torches à la main. Avant et après la messe, tous les assistants chantaient des Noëls, et on revenait au logis se chauffer à la bûche et faire le réveillon dans un joyeux repas.
La disparition de cette tradition coïncide avec celle des grands âtres, remplacés progressivement par des poëles de fonte. La grosse bûche fut alors remplacée par une petite bûche de bois, parfois rehaussée de chandelles et de verdure, qu'on plaçait au centre de la table comme décoration de Noël.
Aujourd'hui, la bûche de Noël est devenue une pâtisserie traditionnelle, succulent gâteau roulé, glacé de crème au café ou au chocolat et décoré de feuilles de houx et de roses en sucre.
|
|
Le pain d'épices.
Dès l'Antiquité, en Égypte, en Grèce et à Rome, des pains sont préparés avec du miel mais l'histoire du pain d'épices connu actuellement ne commence ni en Flandre ni en Bourgogne. Il semble trouver ses origines en Chine, où, consommé au Xème siècle, il porte le nom de Mi-Kong, «pain de miel». Il se compose de farine de froment et de miel, et on le parfume quelquefois de plantes aromatiques
C'est en 1452 que le duc de Bourgogne , Philippe III le Bon , déguste avec délice une galette au sucre d'abeilles à Courtrai. De cette tournée dans la Flandre, le duc revient à Dijon accompagné de l'habile artisan qui sait cuire de si bonnes galettes.
Le pain d'épice était considéré comme un aliment, et non comme une pâtisserie. Au XIIIème siècle, il est cité parmi les rations des cavaliers de Gengis Khan. Les Arabes l'empruntèrent aux Chinois, et les identaux le connurent en Terre sainte, à l'occasion des croisades.
Plus tard, à l'époque moderne, des pains d'épiciers se distinguèrent et le pain d'épice devint une friandise. A Paris, ils formèrent une corporation à laquelle Henri IV octroya des statuts .
Toutefois, c'est Reims qui s'imposa d'abord comme la cité du plus fameux pain d'épice.
On disait que les Rémois l'emportaient "à cause de la bonté des miels de
Champagne et de la manière de faire le pain d'épice que les maîtres des autres villes ne pouvaient imiter".
Le Dictionnaire de l'Académie Française de 1694, après la définition du pain d'espice, ajoutait "Pain d'épice de Rheims". Cette réputation était telle que les Rémois furent désignés dans un proverbe champenois sous le sobriquet de mangeurs de pain d'épice. Il existait une corporation de pains d'épiciers à Reims. L'industrie rémoise du pain d'épice fut anéantie par la guerre de 1914-1918.
La production rémoise s'écoulait lors des foires : Châlons en Champagne (dénommée ainsi aujourd'hui), Soissons
, Troyes, Laon, Vitry, et, à l'occasion de pèlerinages, jusqu'à la Révolution de 1789.
La première mention de pain d'épice de Bourgogne se retrouve sur un cahier de doléances de 1702 où les maîtres pâtissiers de Dijon se plaignent que les habitants de la ville et des villages voisins «font gâteaux, tartes et pains d'épice et autres pâtisseries pour les vendre dans les rues et aux portes de la ville».
Le premier pain d'épicier de la ville voit son nom inscrit dans les rôles des tailles en 1711 : Bonaventure Pellerin, vendeur de pain d'épice et «cabaretier», rue Saint-Nicolas , actuelle rue Jean Jacques Rousseau. La profession se développe, rivalisant d'astuces, de secrets, de tours de main entre artisans et entre ville concurrentes. L'artisanat se mue en petite industrie. La réputation de Dijon est acquise à la fin du XIXe siècle
Chaque ville a sa recette, chaque fabricant détient son secret, mais, en gros, on retrouvera toujours dans le pain d'épice de Dijon : de la farine de froment, contrairement à Reims qui utilisait de la farine de seigle
A partir de 1850 et jusqu'en 1940, Dijon compte en moyenne huit à douze fabriques de pain d'épice. Mais les fabriques ont disparu l'une après l'autre : le vrai pain d'épice demande une fabrication artisanale qui se révèle trop exigeante.
La tradition est d'offrir une figurine le 6 décembre, jour de " Saint Nicolas "
En Allemagne chaque famille confectionne son " Hexenhaus ", une maison de pain d'épices qui reste sur la table jusqu'à Noël. C'est la "petite maison de la sorcière" qui tire son origine dans le conte de Hansel et Gretel. Chacun prend un petit morceau et la maison s'effrite au rythme de la gourmandise et du nombre de parents et amis.
|
|
baladin85 (clôturé)
il y a 6 ans
Bien sur oui
|