Citation de undelice
J'adore quand tu postes la faisandée avec ton "Mamour" virtuel ça prouve une chose c'est que vous êtes tjrs vivant
Saloperie de Pandémie...
Suisse .......idée .........?
Riche .......idée................
sourires...........
Modifié il y a 3 ans, le mercredi 31 mars 2021 à 23:30
Citation de lizbeth-sallander
dans un tout autre registre,
Mozart........
et Séraphine.....
Séraphine Louis est née à Arsy, petite commune de l'Oise, près de Compiègne, le 3 septembre 1864. Son père était manouvrier et sa mère venait d'une famille de paysans. Elle perd sa mère le jour de son premier anniversaire et son père, remarié, meurt alors qu'elle n'a pas tout à fait sept ans, elle est alors recueillie par sa sœur aînée.
Très jeune, Séraphine Louis travaille comme bergère, puis, à partir de 1881, en tant que domestique chez les sœurs de la Providence à Clermont (Oise). En 1901, elle commence à travailler comme femme de ménage dans de grandes familles bourgeoises de Senlis.
Tout en travaillant pour ces familles, Séraphine de Senlis se met à peindre à la bougie dans un grand isolement et une certaine pauvreté et se lance, petit à petit, dans l'établissement d'un œuvre considérable.
Alors qu'il rend visite à des familles bourgeoises de la région de Senlis, le collectionneur d'art allemand Wilhelm Uhde, installé dans cette ville en 1912, découvre ses peintures et lui apporte son soutien. Mais il est obligé de quitter la France en août 1914, et il ne reprend contact avec Séraphine de Senlis qu'en 1927, à l'occasion d'une exposition locale à Senlis. Son aide, alors, permet à Séraphine de Senlis de peindre de grandes toiles de deux mètres de hauteur. En 1929, Uhde organise une exposition Les peintres du Cœur sacré qui permet à Séraphine d'accéder à une certaine prospérité financière qu'elle dilapide au fur et à mesure.
À partir de 1930, Wilhelm Uhde cesse d'acheter ses peintures du fait de la Grande Dépression, qui éloigne les acheteurs d'œuvres d'art, ce qui la perturbe gravement. Elle sombre alors dans la folie, et on l'interne pour " psychose chronique " le 31 janvier 1932 à l'hôpital psychiatrique de Clermont. Elle refuse d'y pratiquer son art.
Ses œuvres sont pourtant exposées par le collectionneur Wilhelm Uhde : en 1932, à l'exposition Les Primitifs modernes à Paris ; en 1937-1938, à l'exposition Les Maîtres populaires de la réalité, à Paris, Zürich, New York (MoMA) ; en 1942, à l'exposition Les Primitifs du XXe siècle à Paris ; en 1945, à l'exposition personnelle de Séraphine de Senlis à Paris.
Atteinte d'un cancer du sein et dans la misère la plus totale, Séraphine de Senlis meurt de faim le 11 décembre 1942 dans l'annexe de l'hôpital à Villers-sous-Erquery, dans les dures conditions des asiles sous l'upation allemande et dans l'indifférence générale. Son dossier médical conservé à l'hôpital de Senlis porte la mention "cueille de l'herbe pour manger la nuit ; mange des détritus".
Séraphine de Senlis est enterrée dans le carré des indigents au cimetière de Clermont. Elle avait pourtant demandé dans ses dernières volontés à être enterrée dans une tombe individuelle avec la mention : " Ici repose Séraphine Louis, sans rivale, et attendant la résurrection bienheureuse".
Musique : Mozart - Lacrimosa - Requiem, KV 626: Sequentia.
Vidéo réalisée avec les images du film "Séraphine" de de Martin Provost avec Yolande Moreau.