vyseee

A quand une catégorie de forum incluant l'écologie ?

il y a 9 ans
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sibelius il y a 9 ans

Au demeurant, tout ceci reviendrait .. à faire des études comme celles proposées par http://www.agroparistech.fr/

:-)

(et pourquoi pas ? )

mais en incluant bien d'autres disciplines, et interactions

Modifié il y a 9 ans, le lundi 6 juillet 2015 à 00:26

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sibelius il y a 9 ans

entre autres :

UNASYLVA

http://www.fao.org/docrep/X7273f/x7273f08.htm

Rôle de la faune et de la flore sauvages et des autres
produits forestiers non ligneux dans la sécurité alimentaire en Sibérie centrale

D.V. Vladyshevskiy, A.P. Laletin et A.D. Vladyshevskiy
Dimitry V. Vladyshevskiy est professeur à
l'Université technique de l'État de Krasnoïarsk, (Russie).
Andrei P. Laletin est président de Amis des forêts sibériennes, association publique d'écologistes de la région de Krasnoïarsk
Alexey D. Vladyshevskiy est expert principal auprès du Service des forêts de la région de Krasnoïarsk,

Lorsque les conditions socio-économiques sont défavorables,
la chasse et la cueillette fournissent aux villageois la nourriture et les revenus dont ils ont besoin.

La cueillette (ou le ramassage) des plantes et d'autres produits fo-restiers non ligneux (PFNL) est depuis toujours largement pratiquée dans l'actuelle Fédération de Russie.

Le ramassage des PFNL, en particulier, est un élément très important de la culture traditionnelle, du contact avec la nature, des loisirs et du mode de vie des autochtones du nord et du centre de la Sibérie.

Depuis toujours, lorsque les conditions socio économiques sont difficiles, les activités de ramassage prennent une place plus importante dans les stratégies de survie. Si les revenus sont faibles et les conditions favorables, de nombreuses personnes peuvent tirer un revenu économique des activités de cueillette ou de ramassage pour améliorer leurs niveaux de vie.

Depuis l'introduction, en 1992, des réformes économiques dans la Fédération de Russie, l'utilisation de PFNL s'est considérablement accrue en Sibérie, sous l'effet de plusieurs facteurs:

• La forte augmentation du nombre de pauvres, qui a été une conséquence inattendue des réformes économiques en particulier dans les communautés forestières de Sibérie.
• De nombreuses entreprises d'exploitation forestière et minière en Sibérie ont fermé leurs portes durant les années 90, de sorte que le chômage a atteint de graves proportions dans de nombreuses régions.

• Avant le démantèlement de l'URSS, en particulier pendant les années 70 et 80, le système de planification centrale a redistribué bien plus de vivres vers les régions de l'est et du nord du pays que vers celles de l'ouest et du sud. Ce n'est plus le cas.
• Depuis 10 ans, la Fédération de Russie a importé de plus en plus de produits agricoles et, depuis la crise financière d'août 1998, les denrées importées sont trop chères pour la majorité de la population.

Les auteurs du présent article examinent l'utilisation des PFNL dans la région de Krasnoïarsk, en Sibérie centrale, en se fondant en partie sur les résultats d'une enquête qu'ils ont réalisée en 1999, en interrogeant de vive voix plus de 500 personnes, pour illustrer l'impact des PFNL sur la sécurité alimentaire de la population locale.

L'enquête a révélé que, dans les conditions socioéconomiques actuelles, l'utilisation de champignons et de pins pignons a été multipliée par deux ou trois, celle d'oignons sauvages par trois à cinq, et celle de baies par une fois et demie ou deux (la consommation de baies a relativement peu augmenté car le sucre servant à les conserver coûte cher). Là où les industries forestières ont fermé leurs portes, les PFNL sont souvent la principale source d'alimentation et de revenus des villageois, puisqu'ils représentent jusqu'à 30 ou 40 % du revenu familial.

Un cerf de Sibérie (Cervus elaphus) peut donner 120 kg de viande
- A.P. LALETIN

LA RÉGION DE KRASNOÏARSK
Le territoire de Krasnoïarsk (3 millions d'habitants en 1994) s'étend sur 2,3 millions de kilomètres carrés, de l'archipel de Severnaïa Zemlia, dans l'océan Arctique, aux chaînes de Saïan, dans le sud. Le centre administratif est la ville de Krasnoïarsk (900 000 habitants en 1994), située sur les rives du fleuve Ienisseï.
Comme d'autres régions de la Sibérie, le territoire de Krasnoïarsk a un taux de chômage élevé, résultant de la fermeture des entreprises d'exploitation forestière et minière pendant les années 90.

Dans de nombreuses zones, le climat est trop rude pour pratiquer l'agriculture et il n'existe aucune industrie. Ces zones, qui abritent plusieurs tribus autochtones (Keto, Nenets, Dolgan, etc.) sont extrêmement peu peuplées (environ 0,03 habitant au kilomètre carré), et le niveau de vie y est bas. La chasse et la pêche sont les moyens de subsistance traditionnels. Aujourd'hui, la survie de ces populations est menacée, à moins de créer un marché pour les produits qu'ils ramassent et de leur expédier des denrées à des prix subventionnés.

UTILISATION DE LA FAUNE SAUVAGE
Environ 70 000 personnes pratiquent la chasse dans la région de Krasnoïarsk. L'utilisation de la faune sauvage est régie par une législation fédérale spécifique, complétée et ajustée par des règlements régionaux. Le principal organisme de surveillance est le Département pour la protection et l'utilisation rationnelle de la faune sauvage du Ministère russe de l'alimentation et de l'agriculture.

Les espèces sauvages ongulées les plus chassées sont le renne, l'orignal, le chevreuil et le cerf de Sibérie (tableau 1). Dans le sud de la région, le sanglier (Sus scrofa) est également chassé. La production annuelle de viande n'a pas dépassé 1 000 tonnes, en comptant le volume estimé de la production des braconniers; toutefois, en maintenant la chasse au niveau de 7 à 8 % du stock, la production annuelle de viande pourrait atteindre 2 300 à 2 400 tonnes (environ 0,8 kg de viande par habitant de la région) (Smirnov et Brilliantov, 1990).

La chasse est une activité rentable, puisqu'un orignal et un cerf de Sibérie peuvent respectivement produire jusqu'à 170 kg et 120 kg de viande. En moyenne, un chasseur met 4 à 5 jours pour tuer un orignal et, en l'an 2000, un orignal rapporte environ 150 dollars EU, niveau très élevé par rapport au salaire mensuel moyen, d'environ 65 dollars EU dans la Russie. Cependant, comme on ne délivre qu'un seul permis individuel de chasse à l'orignal par an, la majorité des chasseurs n'en capturent qu'un pendant la saison.

Depuis les réformes économiques, les données sur la chasse aux espèces de faune sauvage sont moins fiables et rassemblées moins régulièrement. On trouvera au tableau 1 quelques statistiques préliminaires sur le volume de la chasse.

Les principaux oiseaux sauvages appartiennent à la famille des galliformes (tableau 2). La chasse est limitée chaque année à 3 pour cent du stock. En ce qui concerne les gélinottes communes, la production atteint rarement 30 unités par jour, soit 10 kg de viande, équivalant à 10 à 12 dollars EU.

L'intensité de chasse de ces oiseaux a diminué, car le coût des munitions a considérablement augmenté et représente aujourd'hui 40 % du prix d'une gélinotte commune sur le marché (contre 5 à 7 %, auparavant). Cet oiseau est donc devenu trop cher pour les populations locales, et l'intensité de la chasse d'agrément est de 5 à 7 fois plus faible que durant la décennie présente (observations des auteurs).


La chasse publique aux animaux ongulés aux fins de la production de viande - principalement orignal et cerf de Sibérie - a été suspendue depuis les réformes des années 90. Dans le cadre du système public, les chasseurs devaient donner toute la viande et la fourrure à l'État, moyennant un paiement relativement faible. Aujourd'hui, la chasse est principalement pratiquée par des individus pour leurs besoins privés.

Comme la chasse est une activité rentable, le braconnage est très répandu. Dans la partie sud la plus peuplée de la région, les effectifs de toutes les espèces ongulées sont en diminution en raison de la chasse excessive, et l'attribution de permis s'est révélée inefficace pour en régulariser l'intensité.


LE POISSON

Dans l'ensemble, le poisson d'eau douce est encore plus important que la faune sauvage pour la population de Krasnoïarsk. Les habitants des villages du bassin du Ienisseï sont particulièrement tributaires du poisson. Dans les petits villages, le poisson est la principale source de protéines, puisqu'il représente de 50 à 60 % de la consommation des habitants, du point de vie de la fréquence dans l'alimentation quotidienne, et il est le principal article de troc. Dans les villes et les plus gros villages, le poisson tient une place moins grande dans la consommation (25 à 30 %).

Dans les petits cours d'eau des forêts, l'ombre arctique (Thymallus arcticus) est la seule espèce qui soit pêchée régulièrement, à des fins alimentaires et pour le plaisir. Le stock est considérablement appauvri dans tous les districts densément peuplés, qui se trouvent au sud du fleuve Angara.

Le système légal utilisé pour régulariser les stocks de poissons est à peu près identique à celui en vigueur pour la faune sauvage. L'appauvrissement des stocks de poissons est principalement dû au braconnage.

D'une manière générale, l'exploitation des ressources halieutiques rapporte plus que la plupart des autres PFNL. Deux braconniers peuvent capturer jusqu'à 30 ou 40 kg de poisson pendant la nuit, avec des barres électriques, et un kilogramme de poisson se vend 1 dollar EU.

Entre 4 et 6 espèces de poissons jouent un rôle important dans l'alimentation des habitants des districts peu peuplés situés sur les rives de l'Ienisseï et de l'Angara, de leurs affluents, et du Chulym (un affluent du fleuve Ob).

Le pourcentage de poisson dans le régime alimentaire des populations de ces zones (qui est fonction de la fréquence dans l'alimentation quotidienne) s'échelonne entre 12-15 % et 60-70 %. Ce dernier chiffre concerne les districts où la densité de population est de 0,2 habitant par kilomètre carré.

Sur les marchés de Krasnoïarsk, l'esturgeon de Sibérie (Acipenser baeri), dont le stock est particulièrement appauvri, peut coûter 8 dollars EU le kilo, alors que l'ombre arctique ne vaut que 1,5 dollar EU.

AUTRES PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX
Champignons
Dans la région de Krasnoïarsk, la cueillette des champignons est la forme de collecte des PFNL la plus populaire. Jusqu'à 40 % des familles de la région ramassent des champignons pour leur usage personnel, par plaisir ou pour les vendre. Comme les activités de cueillette des champignons ne sont pas coordonnées, l'offre de tous les produits à base de champignons excède régulièrement la demande sur les marchés locaux. Les invendus sont mis au rebut.

Les habitants des villages de la taïga du nord (forêt de conifères entre la toundra et la steppe) mangent des champignons presque tous les jours (principalement salés). Depuis deux ou trois ans, la cueillette de champignons à congeler est plus répandue dans les villes et les gros villages; environ 32 % des familles conservent à présent des champignons en les congelant.

Dans la Fédération de Russie, les terrains à champignons sont accessibles à tous et la cueillette n'est soumise à aucune restriction légale. Il existe dans la région de 15 à 18 espèces de champignons qui sont cueillies régulièrement. Les plus souvent ramassées appartiennent aux genres Lactarius et Boletus, en particulier Lactarius deliciosus et Boletus edulis.

Les forêts les plus riches en champignons sont les forêts de bouleaux et de pins qui ont un tapis d'herbe clairsemé, et les peuplements de mélèzes du nord. Selon Petrenko et Lapitskaya (1983), la capacité de production des champignons les plus populaires, dans les forêts de jeunes pins au sol recouvert de lichen et de mousse, s'échelonne entre 65 et 170 kilos par hectare.

Les forêts les plus pauvres en champignons sont les forêts herbacées, les forêts vieillissantes de conifères noirs et les forêts de marécages. Il n'y a pratiquement pas de champignons dans les zones exploitées recouvertes d'herbe.

La cueillette des champignons n'est pratiquée que dans une petite partie de la forêt, généralement dans un rayon de cinq à six kilomètres des villages ou des arrêts des transports publics. Toutefois, certains cueilleurs n'hésitent pas à faire 40 à 60 km de route. Les bonnes années, une personne récolte de 15 à 100 kg de champignons par jour. Presque tous les champignons (jusqu'à 80 à 90 %) ramassés sont destinés à la consommation des familles.
Jadis, les champignons étaient produits et transformés par les industries d'État.

Les entreprises publiques d'achat (Gospromkhoz, en russe) achetaient des champignons aux cueilleurs locaux, uniquement les années où les récoltes étaient exceptionnellement abondantes et les prix d'achat bas. La production annuelle ne dépassait pas 1 000 tonnes.

Les champignons se vendent surtout à l'état naturel, frais ou séchés (en particulier Boletus edulis). Le coût des champignons frais varie entre 0,2 et 1,2 dollar le kilogramme, suivant le volume de la récolte. Toutefois, depuis 1996/97, les champignons se vendent plus souvent salés et en saumure. Tout au long de l'année 1999, on trouvait des champignons en saumure sur tous les marchés de Krasnoïarsk, à un prix inférieur à 1 dollar EU le litre.

Dans d'autres régions de la Fédération de Russie et du Bélarus, l'expérience a montré que la récolte et la transformation des champignons peuvent être rentables.

Les obstacles empêchant de récolter les champignons à grande échelle - difficulté de prévoir le rendement, transformation rapide obligatoire, saison de cueillette courte, et longue période d'amortissement de l'investissement - pourraient être surmontés par divers moyens: études de marché, services d'information, périodes et lieux de récolte appropriés, et promotion de la transformation locale, avant le transport.

Dans la région de Krasnoïarsk, les baies qui ont le rendement le plus élevé et qui rapportent le plus sont les lingonnes
(Vaccinium Vitis-idaea), les atocas (Oxycoccus palustris) et les cassis (Ribes nigrum)
- A.P. LALETIN

Baies
Les baies sont particulièrement importantes pour la sécurité alimentaire dans la taïga du nord et du centre, où elles constituent la principale source de vitamines. Des baies récoltées dans les vastes étendues marécageuses boisées et les forêts sèches de pins du nord sont aussi transportées vers Krasnoïarsk et d'autres villes du sud de la région.

Dans les districts du centre et du sud, les baies sauvages tiennent moins de place dans le régime alimentaire, à la fois parce que le climat plus doux permet de cultiver des jardins potagers et des cultures maraîchères, et parce que ces districts ont plus facilement accès à d'autres fruits provenant d'autres régions.

Dans le sud de la région, les buissons à baies occupent entre 3 et 4 % de la superficie de terres boisées. Près du fleuve Angara, où les forêts de pins contenant des lingonnes (Vaccinium Vitis-idaea) sont très communes, les buissons à baies peuvent couvrir jusqu'à 10 à 16 pour cent de la superficie de forêts.

Dix à 11 espèces de baies sont cueillies dans les forêts de la région de Krasnoïarsk. Celles qui ont la valeur et le rendement les plus élevés, et qui rapportent le plus, sont les lingonnes, les atocas (Oxycoccus palustris) et les cassis (Ribes nigrum). Le volume annuel récolté était de l'ordre de 1 000 tonnes jusqu'au début des années 90, où il a commencé à décliner pour tomber en 1994/95 de 725 à 600 tonnes.

Dans les plus grands terrains à baies, la cueillette n'est autorisée que lorsque les fruits sont mûrs. Le nouveau Code forestier de la Fédération de Russie (1997) prévoit la possibilité de réserver aux occupants des forêts le droit de récolter les baies, comme du reste d'autres ressources des forêts. Toutefois, dans la pratique, la cueillette est autorisée sans restriction sur la majorité des terres boisées.

La quasi-totalité des baies récoltées - jusqu'à 90 pour cent - sont destinées à la consommation privée. Les cueilleurs font jusqu'à 200 ou 300 km en voiture, et 20 à 25 km à pied pour trouver des baies.
L'exploitation forestière a eu des conséquences mitigées sur les zones riches en baies; d'une part, les buissons à baies colonisent rapidement les zones exploitées mais, d'autre part, les herbes qui envahissent le terrain étouffent les lingonnes et les myrtilles(Vaccinium myrtillus).

Jadis, les myrtilles se vendaient aussi bien à l'état naturel (lingonnes et myrtilles) que sous forme de confitures, de confiserie et de spiritueux. Aujourd'hui, les baies sont presque toujours vendues à l'état naturel, durant la période de récolte.
En 1997/98, les baies de chèvrefeuille (Lonicera altaica) valaient entre 1,2 et 1,3 dollar EU le kilogramme. Les plus chères sont les lingonnes, qui se vendaient entre 2,5 et 3 dollars le kilogramme en 1996 et 1 dollar en 1998/99, après la dévaluation du rouble. C'est aussi pour les lingonnes que la productivité du travail est la plus élevée, puisqu'elle atteint parfois 50 kg par cueilleur et par jour. La productivité des autres espèces dépasse rarement 25 à 30 kg.

Les bonnes années, la production a été suffisante pour satisfaire la demande de baies. Les mauvaises années, les prix ont monté de 50 à 100 pour cent.

Dans l'ensemble, il est plus facile de récolter et de transformer les baies que les champignons. Il est possible de prévoir de manière relativement certaine le volume de la production de baies, un ou deux mois avant la récolte. Les baies les plus précieuses se conservent bien. Une usine de transformation pourrait être créée à raison d'un investissement minime couvrant l'achat des baies, leur conditionnement pour le transport, et les frais de transport. Une étude de marché serait également nécessaire.


Pignons et pommes de pins piniers sibériens (Pinus sibirica)

Les pignons (graines) et les pommes de pins sont récoltés pour la consommation familiale et pour la vente. Dans la région, les forêts de pins piniers sibériens occupent une superficie de 78 700 km2, et ont généralement une faible productivité en pignons (environ 25 kg/ha) (Semechkin et al., 1985). Seuls 25 % des peuplements ont un rendement de 100 à 150 kg/ha de pignons.

Une part considérable de la production est consommée par la faune sauvage.

Les entreprises publiques d'achat obtenaient environ 40 kg de pignons par 1 000 ha. La récolte des pignons était réglementée par le Service des forêts, qui délivrait des permis de récolte spéciaux.

Économiquement parlant, la récolte des pignons est l'une des activités les plus rentables dans le secteur des PFNL. Pendant un mois et demi, chaque cueilleur travaillant en équipe récoltait entre 1 000 et 1 500 kg de pignons, ce qui représentait une valeur de 1 200 à 1 800 dollars EU. Les pignons se vendent toute l'année sur les marchés de Krasnoïarsk. Les bonnes années (environ une tous les cinq ans), l'offre excède la demande.

Chaque année, la récolte de pommes de pins piniers, utilisées pour faire des objets d'artisanat et des souvenirs, est interdite jusqu'au mois d'août, mais commence illégalement vers le 15 juin. La vente des pommes de pins rapporte gros; 10 grosses pommes de pin valent environ 1 dollar EU et, en une heure, on peut facilement en récolter 100. On trouve souvent des marchands de pommes de pin en bordure des autoroutes, dans les gares, dans les trains locaux, etc.

Les pommes de pins piniers sibériens sont ramassées
pour la consommation familiale et pour la vente. - A.P. LALETIN

Plantes médicinales et aromatiques

Le Ministère des industries pharmaceutiques de l'ex-URSS a approuvé l'utilisation de 150 espèces de plantes médicinales et aromatiques. Une cinquantaine de ces espèces étaient ordinairement récoltées dans la région de Krasnoïarsk. Pendant les années 70 et 80, où la gestion des récoltes était centralisée, on récoltait environ 50 tonnes par an. En 1995, ce volume était de l'ordre de 11 tonnes. Aujourd'hui, les communautés locales ont pratiquement cessé de cueillir des plantes médicinales, car les industries pharmaceutiques offrent des prix trop bas aux cueilleurs.

La majorité des espèces sont si peu récoltées que le stock n'est pas affecté. L'espèce la plus cueillie a été la racine jaune (Rodiola rosea), souvent appelée ginseng de Sibérie, qui est utilisée comme stimulant ou pour renforcer les défenses immunitaires; avant les réformes économiques, les entreprises chargées de la récolte ont considérablement amenuisé les stocks.

Le raisin d'ours (Arctostaphylos uva-ursi), qui est un puissant diurétique, n'est plus récolté pour cause d'épuisement des stocks.

Les plantes médicinales et aromatiques sont surtout récoltées par des individus, mais elles attirent beaucoup moins de cueilleurs que les champignons ou les baies.

Les plantes médicinales séchées se vendent sur les marchés toute l'année et sont utilisées par des guérisseurs ou pour la préparation d'infusions et de boissons.

Quelques plantes aromatiques sont utilisées dans l'alimentation, comme épices ou pour la préparation de tisanes. On récolte dans la région entre 8 et 10 espèces.

L'oignon sauvage (Allium victorialis) est une plante populaire, qui est récoltée et vendue par des individus dans tous les districts de la région. La productivité du travail est de 1,5 à 2 dollars par heure. Une famille moyenne de la région de Krasnoïarsk mange à peu près quatre ou six fois de l'oignon sauvage, pendant la saison de la récolte.

On récolte chaque année environ 1 000 tonnes de fougères grand aigle (Pteridium aquilinum) principalement pour le marché japonais. Depuis 1997, ce type de fougère se vend sur les marchés et dans les rues de Krasnoïarsk, mais il est peu apprécié des populations locales de sorte que la demande est insignifiante. Les récoltes d'oignons sauvages et de fougères grand aigle sont limitées par les difficultés d'entreposage. Quelques marchands vendent ces produits en conserve.

Les recherches doivent être intensifiées pour déterminer les possibilités d'accroissement de la récolte industrielle des plantes médicinales et aromatiques, tant sur le plan technique qu'économique.


CONCLUSION
Le rôle des PFNL dans la sécurité alimentaire de la population de la région de Krasnoïarsk reflète la structure historique et géographique de l'utilisation des ressources. Certaines ressources sont de la plus haute importance dans des zones qui n'ont ni agriculture ni industrie.

Les PFNL sont souvent la principale source d'alimentation et de revenus des populations des zones rurales et des villages qui n'ont plus leurs industries forestières, et qui peuvent survivre malgré la crise économique actuelle.

Étant donné que les PFNL peuvent procurer aux familles jusqu'à 30 à 40 % de leur revenu, il conviendrait de permettre à toute la population d'y accéder. Les PFNL sont moins importants pour les populations des grandes villes, qui pratiquent surtout la chasse, la pêche et la cueillette des PFNL pour le plaisir.

La commercialisation et l'utilisation des PFNL sont entravées par certaines contraintes (problèmes de transport, transformation immédiate obligatoire, instabilité extrême des rendements et des conditions de récolte, et saison de récolte brève). Toutefois, en réglementant comme il convient le volume de récolte des espèces de faune sauvage et de poissons les plus précieuses, et en favorisant une intensification de la récolte des champignons, des baies et des pommes de pins piniers, il est possible d'accroître l'efficacité d'utilisation des PFNL.

Pour développer l'utilisation des PFNL comme produits alimentaires commerciaux, il est indispensable de mettre en place un service de commercialisation. De plus, comme les récoltes de nombreux PFNL varient d'une année sur l'autre (en particulier des champignons), il serait très utile de créer un service d'information sur les rendements et l'évolution prévus des récoltes. Il n'y a jamais eu de services de ce type en Sibérie.

En réalisant des études de marché appropriées, il devrait être possible d'accroître les possibilités de revenu en créant des industries pour la récolte et la transformation de plusieurs produits forestiers, tels que champignons, baies et plantes médicinales et aromatiques. Aucune amélioration n'est attendue en Russie tant que des systèmes applicables de protection des droits des consommateurs et de contrôle de la qualité des produits alimentaires ne seront pas mis en place. Un système de certification des PFNL, permettant aux consommateurs de vérifier leur qualité, est recommandé.


( oui, c'est du copier-coller :-p lol ) (si je possédais toute cette science, comme j'en serais heureuse ! )

Modifié il y a 9 ans, le dimanche 5 juillet 2015 à 10:53

Photo de sibelius
sibelius il y a 9 ans

( Comme quoi, si on veut, la Nature peut très bien nous nourrir ... encore faut-il ne pas l'épuiser, et ne pas croître nous-même de façon exponentielle .. ça serait courir à notre perte .. et à celle de notre planète )

Modifié il y a 9 ans, le dimanche 5 juillet 2015 à 22:14

Photo de sibelius
sibelius il y a 9 ans

http://www.la-croix.com/Actualite/France/Le-chocolatier-qui-voulait-sauver-l-amande-francaise-2014-08-03-1187584

Le chocolatier qui voulait sauver l'amande française

Patrick Roger, chocolatier d'exception, "va chercher le meilleur là où il est". Et comme les amandes françaises, il n'en trouvait plus, il a tout simplement racheté 32 hectares de verger.

Artisan, meilleur ouvrier de France, artiste, il sculpte des ours polaires pour alerter de leur disparition; et rachète des amandiers français pour stopper l'hémorragie d'une production déclinante et ultra-confidentielle.

Car pour lui, "on n'a jamais trouvé une amande espagnole ou californienne du niveau de la française". Avec ses cheveux longs, sa barbe en bataille et ses bottes de motard, on ne dirait pas comme ça mais Patrick Roger est une vraie princesse au petit pois.
Dans une pâte d'amande, il suffit d'une amande amère pour que son palais sursaute. "Il me faut des amandes avec un goût stable". Il lui faut de la française.

Les cinq variétés tricolores toujours cultivées en France et toutes développées par la recherche publique (Inra) "sont plus claires et plus croquantes que les Californiennes qui ont un goût de carton. Elles ont beaucoup plus de mâche avec tout de suite la pâte d'amande qui se forme", complète Hervé Bartelt, directeur de la coopérative Sud Amandes, qui collecte 80% de la production nationale.

Problème: elles sont très difficiles à trouver. Selon diverses données recoupées auprès de plusieurs sources du secteur, la production française ne dépasse pas les 700 tonnes d'amandes non décortiquées quand la demande en France atteint facilement les 20/25.000 tonnes.

Dans ces conditions, les deux premiers producteurs mondiaux --la Californie qui produit à elle seule plus de 700.000 tonnes (source Onu/FAO datant de 2011) et l'Espagne-- alimentent allégrement le marché français.

"En France, la production a toujours été confidentielle en raison d'une mauvaise maîtrise technique et d'un manque de structuration de la filière", raconte Hervé Bartelt.

- Du nougat aux amandes californiennes -

Les arboriculteurs ont toujours eu quelques amandiers au fond du jardin mais très peu d'exploitations sont spécialisées en amandes. Et aujourd'hui les vergers meurent au rythme des départs en retraite des agriculteurs et la situation devient "catastrophique".
C'est pour ça que Patrick Roger a racheté sur un coup de tête 10 hectares d'amandiers à Portel-des-Corbières dans l'Aude en 2011, puis 22 hectares à Trouillas dans les Pyrénées-Orientales en mai dernier.

"Il n'y a pas un abruti qui va mettre 500.000 euros pour acheter des amandiers alors qu'avec cette somme là je peux avoir de la pâte d'amande pendant 10 ans mais si demain, on veut continuer à sublimer, il faut s'engager".

De quoi récolter 30 à 60 tonnes par an et alimenter sa chocolaterie et trois de ses cinq "couleurs primaires": les pralinés, la pâte d'amande et l'amande enrobée. Et au passage, ce petit-fils d'agriculteur espère bien mettre un coup de projecteur sur une production qui meurt à petit feu.

"On a besoin de gens comme Patrick Roger pour dynamiser la filière, les producteurs ont besoin de reconnaissance pour se motiver", abonde Hervé Bartelt qui en veut beaucoup aux industriels de l'agroalimentaire d'avoir longtemps privilégié l'amande étrangère.
"Moi j'ai un seul nougatier à Montelimar qui m'achète des amandes Made in France et même Ladurée s'approvisionne à l'étranger", se désole le patron de Sud amandes. Interrogée par l'AFP, la maison de macarons, propriété du Groupe Holder, confirme utiliser uniquement des amandes californiennes, la France ne pouvant pas satisfaire ses besoins.

Mais les temps changent. Notamment parce que l'amande française, vendue décortiquée 9 euros le kilo en moyenne n'est plus si chère. La sécheresse en Californie et l'augmentation de la demande internationale ont en effet fait flamber les cours de 70% en deux ans, à 6,80 euros le kilo.

De quoi redonner un peu de souffle à la filière, qui espère renaître de ses cendres. Les producteurs ont entamé une démarche pour obtenir le Label Rouge, "peut-être en 2016", veut croire Hervé Bartelt.

Et surtout, les arboriculteurs recommencent à planter, "40 hectares par an, c'est déjà ça", conclut-il.

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Voila, j'ai une nouvelle fois relayé son appel . Si ça peut aider quelques uns de nos arboriculteurs .. notre agriculture allant hélas de plus en plus mal.

Photo de sibelius
sibelius il y a 9 ans

http://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2004_2009/documents/cm/729/729457/729457fr.pdf

INTERDICTION IMPORTATION CHARBON DE BOIS AFRICAIN

COMMUNICATION AUX MEMBRES

Sujet: Pétition 0435/52007 présentée par M. Rafael Schiel, de nationalité allemande,
au nom de la First Focus Foundation, contre la déforestation en Afrique subsaharienne

1. Résumé de la pétition

Le pétitionnaire réclame une interdiction des importations de charbon de bois en provenance des pays, et plus particulièrement des pays d’Afrique sub-saharienne, ne disposant pas de législation sur la reforestation ou qui exportent de toute façon du bois et du charbon de bois, causant ainsi un épuisement de leurs zones boisées.

Il propose en conséquence de soumettre le charbon de bois importé à des contrôles sévères, de faire accompagner les documents d’importation obligatoires d’un certificat d’origine, et de contraindre les revendeurs à étiqueter leur charbon de bois indiquant son origine de manière à en informer les consommateurs ultimes.

2. Recevabilité

Déclarée recevable le 20 septembre 2007. Informations demandées à la Commission en vertu de l’article 192, paragraphe 4.

3. Réponse de la Commission, reçue le 10 juin 2008.

Pré;occupé par la déforestation et la dégradation de l’environnement dues à une production illégale et non durable de charbon de bois en Afrique subsaharienne, le pétitionnaire réclame un contrôle strict sur les importations de charbon de bois en Europe, et plus spécifiquement :

1. le dépôt obligatoire des documents requis à l’importation de manière à garantir que l’importation de charbon de bois n’est permise qu’accompagnée d’un certificat d’origine; et

2. une réglementation obligeant chaque distributeur de charbon de bois à apposer une étiquette sur les emballages de charbon de bois indiquant clairement les informations que le consommateur final a besoin de connaître à propos de l’origine de ce charbon de bois ;

3. une interdiction des importations de tout le charbon de bois provenant des pays d’Afrique sub-saharienne ne disposant pas d’un politique de reforestation, et où le commerce de charbon de bois provoque une destruction totale et irréversible des forêts.

La Commission partage l’inquiétude du pétitionnaire à propos de la déforestation et de l’exploitation forestière illégale et de leurs conséquences dévastatrices sur les peuples et l’environnement d’Afrique sub-saharienne.

En 2003, l’UE a lancé le plan d’action FLEGT1 pour lutter contre l’exploitation forestière illégale, la gouvernance déficiente et promouvoir l’application des lois reconnaissant la gravité des conséquences économiques, sociales et environnementales.

Le plan d’action aborde le problème de l’exploitation forestière illégale selon une nouvelle approche qui vise à encourager et à influencer le marché de l’UE de manière à participer à la lutte contre l’exploitation forestière illégale.

Le plan d’action consiste principalement à soutenir une meilleure gouvernance dans les pays producteurs de
bois, et à organiser un système de licence de manière à garantir que seul le bois récolté légalement pénètre sur le marché de l’UE. Ces éléments seront mis en œuvre dans le cadre d’accords de partenariat à négocier avec les pays producteurs de bois.

D’autres mesures incitatives récompensant les bonnes pratiques sont également proposées, notamment
l’utilisation de politiques de marchés publics écologiques, des mesures de promotion des investissements responsables, et l’encouragement d’initiatives complémentaires du secteur privé fondées sur les principes de la responsabilité sociale des entreprises.

Le charbon de bois est un produit de base essentiel en Afrique, une source d’énergie d’une importance énorme pour la cuisine dans les villes, un produit d’une importance cruciale pour le commerce national et, à certains endroits, le commerce régional, et donc un moyen de subsistance essentiel pour les populations rurales.

Le charbon de bois est une des premières sources de combustible pour la cuisine sur l’ensemble du continent.

La libéralisation du commerce peut être un important vecteur de déforestation et de dégradation des terres lorsque les surfaces forestières sont mal gérées, que les droits et les régimes fonciers manquent de clarté et que la gouvernance est déficiente.

C’est particulièrement vrai dans les régions sèches où la capacité de régénération forestière est plus faible, et où une production anarchique de charbon de bois peut accélérer la désertification.

Les problèmes de ce genre sont plus efficacement traités dans le cadre de programmes nationaux et de politiques encourageant la croissance des arbres et la protection des forêts: en améliorant la gouvernance forestière, en encourageant les changements du régime foncier et du mode de possession des arbres, en
stimulant les initiatives de plantation d’arbres et de protection forestière et en réglementant le commerce local.

L’Afrique bénéficie d’une expérience notable dans le domaine des politiques traitant ces problèmes. Les embargos se sont avérés particulièrement inefficaces.

Du reste, le commerce du charbon de bois entre l’Afrique et l’UE n’est pas très important. Les plus grands importateurs de charbon de bois dans l’UE (Allemagne, Pologne, Espagne, Bulgarie et Royaume-Uni) s’approvisionnent principalement auprès d’autres pays de l’UE

21 mai 2003, proposition d’un plan d’action FLEGT de l’UE CM\729457FR.doc 3/4 PE407.952v01-00

(les plus grands exportateurs de charbon de bois sont la Pologne, la France et l’Allemagne).

La Malaisie et l’Indonésie sont les plus gros exportateurs vers l’Europe.

En Afrique, c’est l’Afrique du Sud, qui met en œuvre des politiques énergiques de reforestation et de gestion forestière.

Certains pays européens montrent un intérêt croissant à utiliser le charbon de bois et les combustibles forestiers comme une alternative aux biocarburants, mais il s’agit exclusivement d’un commerce intra-européen.

La Commission ne croit pas qu’il existe de preuve suffisante laissant supposer qu’un embargo sur les importations de charbon de bois permettrait de régler le problème de la déforestation et de la dégradation environnementale irréversible, consécutive à une production illégale et non durable du bois en Afrique.

En outre, un embargo soulèverait certainement des questions de compatibilité avec les règles de l’OMC.

La réglementation UE actuelle en matière d’importation de marchandises ne prévoit pas l’obligation de déclarer le pays d’origine sur les formulaires de déclaration douanière. Mais la preuve de l’origine n’est requise que si les marchandises sont déclarées en vue d’un traitement tarifaire préférentiel, ce qui n’est pas le cas du charbon de bois, puisque aucun droit de douane ne lui est appliqué. En conséquence, il est possible de surveiller et d’identifier les niveaux atteints par les importations de charbon de bois entre l’Afrique et l’UE.

Si un pays africain considère que le commerce illégal de charbon de bois vers l’Europe est un moteur important d’illégalité et de déforestation chez lui, l’UE envisagerait de conclure un accord de partenariat FLEGT pour s’attaquer au problème.

Tandis que le règlement concernant le FLEGT1 se concentre sur quatre catégories de produits, nous avons tout à fait la possibilité d’élargir la gamme à d’autres types de produits forestiers, y compris le charbon de bois.

Les accords de partenariat FLEGT exigent une définition claire de la légalité, la vérification du respect de la légalité, la traçabilité depuis la forêt jusqu’à l’exportation, un système de licence pour vérifier la conformité légale, et une surveillance indépendante de tout le système.

Les accords soutiendront aussi les mesures visant à renforcer la capacité des institutions de réglementation, le secteur privé et la société civile.

Toutefois, à ce jour, aucun pays n’a encore considéré que l’exportation de charbon de bois représentait un moteur important d’illégalité qui l’aurait amené à vouloir inclure ce produit dans la gamme des produits couverts par l’accord.

Les problèmes soulevés par le pétitionnaire en rapport avec le commerce du charbon de bois (illégalité, conflit et déforestation) sont mieux neutralisés dans le cadre de programmes nationaux qui encouragent une gouvernance et une gestion forestière améliorées: et particulièrement, dans le cadre de politiques qui cherchent à garantir aux communautés leurs droits à gérer les ressources naturelles.

La CE et les États membres soutiennent déjà ce type d’efforts nationaux en octroyant une aide au développement aux pays qui considèrent ces éléments comme une priorité. Au cours de ces sept dernières années, la CE a soutenu les programmes forestiers en Afrique à hauteur de 92,7 millions d’euros.

Par ailleurs, la CE et les États membres soutiennent le mécanisme pour les programmes forestiers nationaux de la FAO dont l’élément moteur est essentiellement la demande de l’Afrique d’élaborer des stratégies forestières nationales et d’améliorer les stratégies existantes.

Enfin, la CE soutient depuis de nombreuses années des ONG, la recherche et des initiatives du secteur privé, visant à s’attaquer aux problèmes de la déforestation et à améliorer la gestion forestière au titre d’une ligne budgétaire «forêts tropicales».

Entre 2000 et 2006, la CE a financé des projets dans le domaine forestier à hauteur de 232 millions d’euros.

Les détails relatifs à ces projets sont disponibles sur le site EuropeAid.

Règlement CE n° 2173/2005PE407.952v01-00 4/4 CM\729457FR.doc PE407.952v01-00 2/4 CM\729457FR.doc

Les inquiétudes accrues à propos du changement climatique, et la prise de conscience du fait que la déforestation fait partie des facteurs importants contribuant aux émissions de gaz à effet de serre, ont recentré l’attention sur ce problème.

L’UE s’applique à garantir que les mécanismes internationaux mis en place au travers de la CCNUCC pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dus à la déforestation apportent aux pays africains les éléments positifs les incitant à améliorer la gestion et la protection de leurs forêts

_______________

( En effet, quand on connait la déforestation ambiante sur ce continent, et le mal qu'ont les dames pour se procurer encore maintenant le bois nécessaire aux besoins ménagers quotidiens, il est tout à fait criminel d'acheter ledit bois de ce continent)

(même si, je sais, la répartition, les nouvelles sources d'approvisionnement énergétiques, etc .. )

Photo de l.heure.bleue
l.heure.bleue (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "sibelius"Il faudrait faire des subdivisions...

Exemple :

Abeilles, insecticides, etc

préservation des cours d'eau

lutte contre la sécheresse, la désertification, la salinisation des terres

le reboisement,

l'agriculture "raisonnée"

le transport "planétaire" des aliments

les agro-carburants,

les droits de la faune sauvage

le gaz de schiste

les emballages : leur recyclage, leur consigne, les infrastructures nécessaire, leur optimisation, etc

etc

liste non exhaustive

concernant l'agriculture raisonnée je suis dedans c'est du pipeau ! si tu veux j'ai la liste des produits qu'on utilise !

Photo de carmencitalarevoila
carmencitalarevoila (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "laurangine"Citation de "vyseee"Ou d'autres concepts moins oisifs...

Cinéma, télévision, jeux vidé;os, auto-moto, coin détente...
Cela a t'il était crée de manière arbitraire par Smail
ou est que ça correspond statistiquement aux sujets les plus usités par la faune locale ?

D'aucuns me répéteront que je me suis trompé de site... tout de même !


Pauvre de toi ce site est majoritairement rempli de oisifs .


Faux duis allée au cinéma deux fois en une semaine, j'ai cité le film gunman, et profs deux.

Photo de sibelius
sibelius il y a 9 ans

Citation de "l.heure.bleue"Citation de "sibelius"Il faudrait faire des subdivisions...

Exemple :

Abeilles, insecticides, etc

préservation des cours d'eau

lutte contre la sécheresse, la désertification, la salinisation des terres

le reboisement,

l'agriculture "raisonnée"

le transport "planétaire" des aliments

les agro-carburants,

les droits de la faune sauvage

le gaz de schiste

les emballages : leur recyclage, leur consigne, les infrastructures nécessaire, leur optimisation, etc

etc

liste non exhaustive

concernant l'agriculture raisonnée je suis dedans c'est du pipeau ! si tu veux j'ai la liste des produits qu'on utilise !


Avec grand plaisir (et je m'attends au pire, hélas . )

(entre ce qui doit être cancérigène, ce qui doit irriter les yeux, ce qui doit épuiser la terre, ce qui doit être nuisible aux oiseaux et insectes, etc .. ça doit être horrible :-( )

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truc-machin (clôturé) il y a 9 ans

agriculture raisonnée ne signifie pas ne pas utiliser de produits mais le faire avec parcimonie

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sibelius il y a 9 ans

Culture du Coton (pourtant bien nécessaire, hélas . )

I y a un livre très intéressant, à ce sujet, c'est : VOYAGE AUX PAYS DU COTON , de Erik ORSENNA

Modifié il y a 9 ans, le dimanche 5 juillet 2015 à 10:54

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sibelius il y a 9 ans

Il serait bon de s'intéresser également au trop célèbre CONTINENT DE PLASTIQUE, qui dérive en plein océan ...

Les solutions en amont et en aval ...

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sibelius il y a 9 ans

Il y a certainement des solutions à adopter (à inventer ? ) pour combler les carrières, car, trop souvent, on construit dessus, et ça finit par provoquer des effondrements ...

Le remblai ne manque pourtant pas ...

Au pire (au mieux ? ), on peut les combler avec toutes sortes de coquilles (coût de la logistique ? ), ce qui générerait, pour l'avenir, de nouveaux gisements de calcaire et matériaux associés.

Photo de kouig
kouig (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "vyseee"Ou d'autres concepts moins oisifs...

Cinéma, télévision, jeux vidé;os, auto-moto, coin détente...
Cela a t'il était crée de manière arbitraire par Smail
ou est que ça correspond statistiquement aux sujets les plus usités par la faune locale ?

D'aucuns me répéteront que je me suis trompé de site... tout de même !


je sais pas et pffffffffffffffffffffff par contre tu sais que tu peux t'einscrire en tant que participant zut e nfait tu t'einqcrit pour toi??j'ai rien compris!!mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

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kouig (clôturé) il y a 9 ans

ah ben si ecologie donc je reprend mon bordel!!!!!!!sur lecolo on a tous rdv a paris surtout si tu fais partie d'une assoc quelconque e ndecembre mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr ouffffffffffffffffffffffffffff bon heu j'avais rien compris désolée ecolo .....et réunion.....heu me fallait un temps de schimlimque!!!!!!!

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kouig (clôturé) il y a 9 ans

tpoute timide je vais etre basique eco= rechauffement donc sur la pointe des pieds rdv a paris!!!!!


Participants

Photo de vyseee Photo de laurangine Photo de suquet Photo de sibelius Photo de chantal200 Photo de sepulveda Photo de jipemo Photo de momolemorbaque Photo de spartac2 Photo de rienousipeu Photo de kemoua Photo de retouralenvoyeur Photo de r8gordini