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OK Lavande, et elle embauchera en plus pour des ouvriers qui filtreront, ce sera bien des ouvriers ingénieurs
Modifié il y a 8 ans, le vendredi 1 janvier 2016 à 15:26
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après il faudrait que l'état l'oblige ........ en plus ils ont tout l'arsenal législatif donc franchement c'est démoralisant
Modifié il y a 8 ans, le vendredi 15 janvier 2016 à 23:14
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Egalement si on a une cheminée A proscrire le pin qui est l'arbre principal chez nous, il va encrasser tout si on le brûle. On s'en sert surtout pour faire des meubles Exactement. (retour au problème des terpènes .... )
Modifié il y a 8 ans, le vendredi 1 janvier 2016 à 15:27
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Boues rouges et aluminium .. faudra que j'enquête un peu .. Je vais déjà tâcher de voir ce que la Russie fait de son alumine (en Russie, et dans l'ouest africain) .. ( n'est ce pas, Déri ? ) et dans les autres pays ... c'est pas mieux ........... la bauxite un joli cauchemar comme les autres d'ailleurs ! Voila comment il faut parler aux mauvais patrons ! ( Car le sieur Déripaska avait tout simplement entrepris de ne plus payer ses employés .... ) résultat : visite de Poutine en personne, avec ministres et KGB dans sa suite, et Deri a du signer ! (et ne pas piquer le stylo ! ) Voila comment il faut parler aux exploiteurs et pollueurs !
Modifié il y a 8 ans, le vendredi 1 janvier 2016 à 15:28
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Citation de "sibelius"y'a des solutions de filtrations de l'eau en fait il faut construire des bassins de décantations avec traitement des boues et déverser de l'eau "propre" dans les rivières et les mers ! le chantage a l'emploi ! ça suffit ! y'en a marre de faire le tapin pour avoir le droit de travailler ! va-t-on devenir le bangladesh de l'europe ? Droit de polluer acquis jusqu'en 2018 ... C'est bizarre, mais l'investissement se fait de façon beaucoup plus volontaire lorsque çà rapporte des fonds pécuniers.
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http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/bouches-du-rhone/boues-rouges-en-mediterranee-alteo-mise-en-conformite-ramenee-6-ans-890461.html home / Provence-Alpes / Bouches-du-Rhône Boues rouges en Méditerranée : Altéo : mise en conformité ramenée à 6 ans Selon France nature environnement, le Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques s'est prononcé pour une poursuite de l'activité de l'industriel Altéo à Gardanne, mais en ramenant à six ans le délai pour cesser ces rejets en Méditerranée Marc Civallero avec AFP Publié le 23/12/2015 Le Conseil a siégé toute la journée et, à l'issue de plusieurs votes, a finalement émis un avis favorable à une dérogation permettant des rejets liquides dans la Méditerranée, mais seulement pendant six ans, et non dix comme le projet d'arrêté préfectoral le prévoit. Cela n'est pas satisfaisant mais c'est déjà un progrès, d'autant que le suivi de l'industriel sera renforcé a affirmé Solène Demonet, représentante de France nature environnement, représentante ayant participé au vote. L'ONG, demandait que le délai pour cesser les rejets toxiques soit limité à deux ans. L'usine Altéo de Gardanne, qui produit de l'alumine, a rejeté en mer pendant des décennies l'équivalent de plus de 20 millions de tonnes de "boues rouges", qui contiennent de l'alumine, du fer et de l'arsenic. Ces déchets sont déversés, via une canalisation, à 7 km au large de Marseille et Cassis dans une zone désormais englobée dans le parc national des Calanques. L'autorisation d'exercer cette activité, qui nécessite une dérogation, arrive à échéance le 31 décembre et l'industriel a demandé une nouvelle autorisation, avec des rejets beaucoup plus limités mais néanmoins encore au-dessus des seuils réglementaires. En fin de semaine dernière, le préfet des Bouches-du-Rhône avait indiqué attendre l'avis consultatif du Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques avant de publier un nouvel arrêté pour permettre la poursuite de l'activité. "Il y eu 19 pour, 13 contre, 2 abstentions", en faveur d'une prolongation avec un délai de six ans, a précisé Solène Demonet de France nature environnement. Le Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques regroupe des représentants des syndicats, de l'industrie, de l'Etat, des organisations environnementales et de consommateurs. Avant le vote, Pierre Aplincourt, représentant de France nature environnement PACA, avait expliqué que depuis la mise en place récente de filtres, "désormais 95% de la pollution est retenue par Altéo". "L'idée n'est pas d'imposer un arrêt immédiat de tout rejet", a-t-il poursuivi, "mais il ne faut pas que le délai octroyé soit exagérément long, ce qui permettrait à l'industriel de différer des investissements" pour les supprimer.
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Citation de "myarlou" degueulasse de polluer sans etre punis Tout à fait ! Il faut que les pénalités leur coûtent plus cher que le retraitement, autrement, ils ne le feront pas ! Bonne fin d'année
Modifié il y a 8 ans, le vendredi 15 janvier 2016 à 23:15
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Boue_rouge Boue rouge (Red mud ou RM pour les anglophones) est le nom communément donné au principal déchet produit lors la fabrication d'alumine et d'aluminium par le procédé Bayer. Breveté par Karl Josef Bayer en 1887 puis en 1892, ce procédé très efficace mais dont les processus chimiques de base sont encore mal compris est très consommateur en eau et énergie et produit une grande quantité de déchets sous forme de boues rouges. Il est utilisé depuis plusieurs décennies par presque toute l'industrie aluminière. Ce procédé permet de traiter la bauxite pour en extraire une part significative de l'alumine qu'elle contient. Ces boues sont ou non prétraitées (en général à l'acide, pour les rendre moins basiques), puis généralement stockées dans de vastes bassins (d'une superficie de plusieurs dizaines à plusieurs centaines d'hectares), où elles perdent leur eau par évaporation. Certaines usines, comme celle de Gardanne, dans le sud de la France, en rejettent encore une partie en mer (jusqu'en 2015). Le procédé Orbite, encore au stade du développement industriel, permet d'extraire l'alumine sans produire de boues rouges et peut également servir à neutraliser les boues rouges tout en extrayant l'essentiel de l'alumine restant. Caractéristiques physico-chimiques des boues rouges Couleur : leur couleur rouge brique est due à leur teneur élevée en oxydes de fer (que contenait la bauxite avant son traitement). Leur caractère très basique (pH de 11 à 14 en général) : il provient de leur teneur en soude caustique, résidu du procédé Bayer. Certaines alumineries traitent leurs boues pour en retirer une grande partie de cette soude (c'est le cas de celle de Gardanne). Toxicité : elle est d'abord liée au caractère caustique du matériau, et dans une moindre mesure, mais peut-être de manière plus importante à long terme, surtout en contexte acidifiant, à sa teneur en métaux lourds (plomb, mercure, chrome) ou parfois en radionucléides qui s'y fixent facilement. Les teneurs en ces produits, et leur biodisponibilité varient fortement selon l'origine de la bauxite et le processus industriel. Composition chimique : elle varie fortement selon l'origine du minerai (bauxite) et sa teneur en aluminium, minéraux et métaux divers. Les boues rouges contiennent notamment de la cancrinite et de l'hématite qui se lient facilement aux métaux lourds (fortement au zinc, assez fortement au plomb et un peu moins au cadmium selon des tests en laboratoire) et expliqueraient la capacité de ces boues à les absorber. Le processus industriel influe aussi sur la composition des boues. Certaines usines traitent leurs boues de manière à y récupérer la soude et à la rendre inerte (neutralisation du pH) en termes basicité. Il est possible d'en extraire une partie des chlorures (ceui constituent de 0,092 à 0,121 % du poids des boues). Ils sont surtout présents dans les fines particules de sodalite (de moins de 10 µm) qui ont recristallisé lors de la phase de dessilicatation du procédé Bayer. Un tamisage humide suivi d'une séparation hydraulique et d'une séparation en cyclone permet d'en récupérer 22 à 34 % (en poids), permettant de faire significativement chuter la teneur en chlorure de la boue à 0,015 à 0,025 % (en poids)5, etc. Un chélateur tel que l'EDTA se montre capable d'extraire une grande partie des métaux lourds contenus dans les boues rouges traitées à l'acide. Ces mêmes boues perdent également plus de métaux (en particulier les fractions les plus échangeables ou les plus solubles dans l'eau) quand elles sont exposées à la lixiviation ou mises en contact avec des nitrates (nitrate de calcium ou Ca(NO3)2 lors des expérimentations). Mais les boues non traitées à l'acide rejettent moins de plomb, cadmium et zinc quand elles sont traitées à l'EDTA. Devenir des boues Elles sont principalement mises en décharge en bassin d'évaporation. Ces bassins sont maintenant en fin de vie ou au cours de leur déshydratation généralement réhabilités. La difficulté est que leur forte basicité, salinité et sodicité empêche ou freine très fortement une renaturation spontanée. En zone ou période sèche, les envols de poussière peuvent aussi poser problème. Alors qu'en période très humide, c'est l'érosion hydrique qui peut être source de pollution en aval (turbidité, modification du pH, pollution par les métaux..). Cependant le traitement des boues par de l'acide réduit fortement ou totalement leur caractère caustique, mais favorise la libération des métaux lourds qu'elles peuvent contenir, et diminue leur capacité à en absorber et fixer d'autres. Différentes méthodes de réhabilitation ont été testées, dont par exemple la simple couverture par une couche de terre arable (30 cm à 1 m voire plus), une préouverture par des cendres ou scories de charbon (qui peuvent aussi contenir des polluants, voire des radionucléides en quantité significative), ou encore un prétraitement de surface par des déchets de l'industrie plâtrière (déchets de gypse dont l'ajout de 5 % ou plus comme amendement diminue le pH, la disponibilité d'oligoéléments tels que calcium, potassium, phosphore et magnésium, tout en réduisant la toxicité du fer et du sodium, en améliorant la germination et la croissance des plantes, sans apports de terre arable) L’élimination de ce déchet industriel se fait parfois ou s'est fait (selon les pays et les évolutions de la législation) en le rejetant à la mer. C'est encore ce que fait l'usine Altéo appartenant au groupe franco-américain HIG et située à Gardanne, qui procède au « déversement de métaux lourds en plein cœur d'un parc marin ». Pistes de valorisation L'installation de nouvelles décharges est coûteuse, et génère de plus en plus de difficultés de la part des communes et riverains. Depuis quelques décennies, les industriels cherchent donc des solutions pour diminuer le tonnage de déchets produits, et éventuellement valoriser leurs boues rouges en leur trouvant de nouveaux usages, dont : Le procédé Orbite permet de traiter les boues rouges et d'en extraire l'alumine restant et les autres métaux tout en éliminant l'alcalinité. Il est développé par Orbite Aluminae en collaboration avec Veolia. matériaux de construction (intégration à des céramiques, briques, ciments... parfois avec d'autres déchets tels que des cendres volantes) ou à moindre coût on les a utilisé en génie civil comme matériau de couverture9 de décharges (quand elles avaient été inertées par extraction de plus de 90 % de leur soude caustique) ; Des tests de lixiviation et 3 types de tests écotoxicologiques (Microtox ™, test ASTM de toxicité pour les microalgues et tests d'embryo-toxicité pour l'oursin) ont été réalisés en Italie sur des échantillons de boues rouges solides prétraitées pour être "ré-introduite dans l'environnement". Ils visaient à mieux évaluer leur compatibilité avec l'environnement. Les auteurs ont conclu à des résultats plutôt encourageants montrant une possibilité d'utiliser ces matériaux pour traiter certains sols ou des eaux contaminés. Les métaux présents dans la boue rouge correctement traitée y semblent relativement bien piégés, dans une certaine gamme de pH, même relativement bas. Cependant, il ne semble pas y avoir eu beaucoup d'études sur la capacité de la microfaune du sol (Collemboles ou vers de terre par exemple) à absorber et éventuellement véhiculer (bioturbation) ou non les toxiques emprisonnés dans cette matrice). amendement chimique et minéral pour cultiver des sols pollués par l'arsenic ou d'autres métaux (les métaux lourds sont moins mobiles et moins biodisponibles dans les sols basiques) ; absorbants, additifs, colorants.. Leur caractère très basique, et une préparation supplémentaire (calcination, ajouts d'additifs appropriés) leur confèrent des caractéristiques intéressantes pour absorber certains polluants de liquides ou produits acides ou légèrement acides, et pour tamponner le pH de ces liquides C'est notamment un des moyens efficaces d'absorber l'arsenic de l'eau, dans certaines conditions (il faut que cette eau soit légèrement acide). Des boues rouges non traitées à l'acide montrent dans certaines conditions une capacité à fixer certains ions très toxiques du plomb et du chrome (Pb2+ et Cr6+) Si les boues rouges sont utilisées pour absorber des polluants non biodégradables, cela en fait cependant des déchets plus pollués qu'il conviendra d'inerter ou durablement stocker dans de bonnes conditions. Les tests écotoxicologiques et de lixiviation couramment utilisés, laissent penser que la boue rouge ne présente pas de toxicité aigüe ou élevée pour l'environnement avant ou après certaines réutilisations. produits de nettoyage du gaz catalyseur d'hydrogénation, hydrodéchloration et d'oxydation des hydrocarbures. Risque industriel Il est lié aux produits chimiques utilisés dans le processus, mais aussi à d'éventuels défauts de sécurisation des bassins de stockage des effluents (boues rouges). Article détaillé : Accident de l'usine d'aluminium d'Ajka. Ainsi en octobre 2010, près de la ville hongroise d'Ajka, les villages situés en aval de l'aluminerie d'Ajka ont été brutalement envahis par 700 000 m3 de boue rouge très liquide et très caustique, après la rupture de la digue (d'une trentaine de m de hauteur) d'un des bassins-réservoir de l'usine, provoquant une catastrophe écologique majeure par sa proximité du Danube ainsi que neuf morts et cent vingt personnes blessées. L'Europe a financé un programme international de recherche sur la radioactivité et les risques afférents à cette radioactivité dans les boues rouges et les résidus de centrales électriques ou grandes chaufferies au charbon (cendres et scories). Dans ces deux cas, les déchets peuvent avoir concentré certains radionucléides susceptibles de repasser dans les réseaux trophiques et poser des problèmes sanitaires et écologiques.
Modifié il y a 8 ans, le vendredi 15 janvier 2016 à 23:17
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Proc%C3%A9d%C3%A9_Bayer Extraction de l'alumine (Redirigé depuis Procédé Bayer) L’extraction de l’alumine est un procédé chimique qui permet d’extraire l&rsquoyde d’aluminium appelé alumine contenu dans la bauxite. L’alumine est la principale matière première qui permettra la fabrication de l’aluminium métal par un procédé d'électrolyse. La mise au point du procédé a été faite au cours de la deuxième moitié du xixe siècle. Plusieurs procédés ont été élaborés : le procédé Deville, le procédé Peniakoff Sapeck, le procédé Petersen Haglund. C’est finalement le procédé inventé par Karl Josef Bayer qui sera universellement utilisé. Le procédé Orbite semble offrir une alternative moins polluante au procédé Bayer, mais doit faire ses preuves dans l'industrie. Sommaire [afficher] Le procédé Deville[modifier | modifier le code] Le procédé Deville Pechiney Ce procédé a été inventé en 1860 par Henri Sainte-Claire Deville. Il a été breveté sous le nom de Louis Le Chatelier (brevet français no 37682, 11 août 1858)1. Il est souvent appelé « procédé Deville Pechiney ». Il est basé sur l'extraction de l'alumine contenu dans la bauxite par du carbonate de sodium. La première opération consiste à calciner à 1 200°C un mélange de bauxite broyé avec du carbonate de sodium et un peu de charbon. L'alumine se transforme en aluminate de sodium. L'oxyde de fer reste inchangé et la silice forme un silicate double. Par addition de soude (NaOH), il y a dissolution de l’aluminate de sodium alors que les autres composés restent sous forme solide. La quantité de soude utilisée dépend de la quantité de silice contenue dans le minerai. Par filtration, on sépare la liqueur d’aluminate de sodium des autres corps. On fait barboter du dioxyde de carbone gazeux dans la liqueur afin de précipiter de l’alumine hydratée et de reconstituer du carbonate de sodium. Ce dernier peut être réutilisé. L’alumine hydratée est ensuite calcinée pour obtenir de l’alumine. Ce procédé a été largement utilisé en France dans l’usine de Salindres jusqu’en 1923. En Grande-Bretagne et en Allemagne ce procédé a été utilisé jusqu’à la Seconde Guerre mondiale etc etc ... Un procédé toujours utilisé Le démarrage est difficile. Il ne deviendra réellement viable qu’en 1907. Le passage des travaux de laboratoire à la réalisation industrielle pose pas mal de problèmes. En France, l’usine qui utilisera la première ce procédé est l’usine de Gardanne à partir de 1894. Karl Bayer viendra aider au démarrage de l’usine. Malgré sa présence, la production n’atteint pas les espérances. Il faudra de nombreux perfectionnements avant d'obtenir les rendements espérés. Le procédé Bayer détrônera les autres méthodes de production de l'alumine à partir de la bauxite. Il est toujours utilisé aujourd'hui.
Modifié il y a 8 ans, le vendredi 15 janvier 2016 à 23:21
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Le procédé Orbite Le procédé Orbite est une méthode breveté par la compagnie canadienne Orbite Aluminae et qui constitue le principal procédé industriel de remplacement du procédé Bayer. Il est également la base d'une méthode de traitement et de valorisation des boues rouges Le procédé Le procédé Orbite peut être divisé en étapes : la préparation du minerai, la lixiviation, l’extraction de l’alumine, l’extraction du fer, et finalement la calcination. Le procédé intègre également un système de régénération de l'acide utilisé (pertes minimes). Le minerai (le procédé a été conçu au départ pour les argiles alumineuses) doit être broyé pour produire de fines particules. Cette étape permet de maximiser la surface de contact. Ensuite, on procède à la "lixiviation" qui consiste à lessiver le minerai à très haute température avec de l'acide chlorhydrique (HCl), ce qui a pour effet de dissoudre tous les atomes des métaux contenus dans l'argile alumineuse et dans les boues rouges en molécules chlorurées en solution (à l'exception du groupe IVB; titane, zirconium et hafnium et du groupe IVA; germanium et étain si l'oxygène est assez abondant). L’alumine et le fer forment respectivement du trichlorure d’aluminium AlCl et du chlorure de fer FeCl3. La silice dioxyde de silicium ainsi que les dioxydes, hydroxydes et silicates de titane, zirconium, hafnium, germanium et étain, sont retirés par filtration et constitue le seul déchet du procédé à ce stade. Le mélange restant, du "lixiviat" on précipite le trichlorure d’aluminium et on l'élimine comme hexahydrate d'aluminium. La calcination à très haute température le transforme en alumine. Le chlorure de fer encore du lixiviat est ensuite soumis à l’hydrolyse à basse température, précipitant l&rsquoyde de fer très pur, tout en générant de l’acide chlorhydrique. Il ne reste alors dans le lixiviat que composés métalliques en solution : du magnésium, du gallium, des alcalins et des terres rares récupérables par les méthodes d'extractions habituelles. Le procédé ne produit pas de boue rouge ou de déchets acides. Orbite Aluminae a démontré que le procédé fonctionne sur diverses argiles alumineuses, la bauxite de qualité très variée, la néphéline, le kaolin, les cendres volantes provenant du charbon, et les boues rouges. Cette dernière application fait du procédé Orbite une méthode de traitement des déchets des alumineries utilisant le procédé Bayer.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A9lation Chélation (Redirigé depuis Chélateur) Complexe chélate de l'EDTA avec un cation métallique La chélation (prononcer kélassion, du grec khêlê : « pince ») est un processus physico-chimique au cours duquel est formé un complexe, le chélate, entre un ligand, dit chélateur (ou chélatant), et un cation (ou atome) métallique, alors complexé, dit chélaté. Le « chélate » se distingue du simple « complexe » par le fait que le cation métallique est fixé au ligand chélateur par au moins deux liaisons de coordination. Le métal est ainsi pincé entre les fonctions chimiques du ligand. Le nombre de liaisons métal-ligand qu'une molécule de ligand peut former définit la « denticité » : on parle de coordinats1 ou ligands bidentes, tridentes, tétradentes (ou bidentés, tridentés, tétradentés). L’atome central est lié aux atomes voisins par au moins deux liaisons en formant une structure annulaire, un cycle chélate. Les cycles chélates les plus stables sont les cycles chélates à 5 et à 6 chaînons. Grâce à cet effet, les chélates sont des complexes plus stables que les complexes de ligands monodentes comportant les mêmes fonctions chimiques. Des chélateurs sont utilisés comme médicaments (en cas de saturnisme par exemple), mais doivent être utilisés avec précaution car pouvant interférer avec d'autres métaux que le métal cible, et pouvant interférer avec l'immunité2. Typologie des chélateurs Il existe : des chélatants faibles, qui forment des complexes labiles et instables, et des chélatants forts, tels l'EDTA, qui peuvent former des complexes extrêmement stables et inertes, caractérisés par des constantes de dissociation inférieures à 10-27, c'est-àire que la forme complexée est un milliard de milliards de milliards de fois plus stable que la forme dissociée.
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http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/paca-les-boues-rouges-pourront-continuer-a-etre-rejetees-dans-les-calanques_1244170.html Bouches-du-Rhône : trois questions pour comprendre l'autorisation des rejets de boues rouges dans le parc national des Calanques Le préfet de la région Paca a autorisé la société Alteo à poursuivre son activité sur le site de production d'alumines de Gardanne. Les boues rouges continueront de finir dans le parc national des Calanques. L'industriel Alteo pourra bien poursuivre son activité à Gardanne (Bouches-du-Rhône) et rejeter en mer, pour six ans, des effluents résultant de la production d'alumines –destinées notamment à produire des verres spéciaux et de la céramique industrielle– au-delà des limites réglementaires, annonce la préfecture de la région Paca, mardi 29 décembre. Que contiennent les boues rouges ? Ce sont des résidus de bauxite. De quoi sont-ils composés ? Même si Alteo affirme avoir amélioré son procédé de production pour limiter la pollution, il part en mer chaque jour 6 tonnes d’aluminium, 83 kilos de fer, 11 kilos d’arsenic et 20 mg de mercure, selon Le Monde (article payant), des produits très nocifs pour la faune et la flore sous-marine. "Il s'agit de rejet d'effluents liquides, chimiques toxiques et radioactifs, c'est toujours le dossier des boues rouges même si les rejets n'en n'ont plus la couleur", en raison de l'amélioration du procédé de production, a indiqué Alain Matési, président de l'association CoLLecT-IF environnement. Alteo affirme ne plus avoir besoin de déverser des rejets solides, les boues rouges, mais uniquement des effluents liquides. "Ce n'est pas du tout un traitement mais un prétraitement. C'est transparent mais une eau claire n'est pas une eau propre", répond de son côté Alain Matési. Où sont-elles déversées ? Depuis près de cinquante ans, ce site de production d'alumines situé à Gardanne, près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), bénéficie d'un droit d'expédier en mer des résidus, via de longs tuyaux qui débouchent, en mer, à 7 km au large de Marseille et Cassis. Plus de 20 millions de tonnes de boues rouges ont été ainsi déversées sur les fonds marins de la fosse de Cassidaigne, à plus de 300 mètres de profondeur. Or ce site où sont rejetés les résidus est aussi situé dans le périmètre du parc national des Calanques. Il y a quelque mois, la demande d'une poursuite de rejet par l'industriel avait déclenché la colère de plusieurs associations de défense de l'environnement et de riverains, qui dénoncent depuis des années la toxicité des rejets d'origine, les boues rouges, interdits au 1er janvier 2016. Les défenseurs de l'environnement craignent qu'une nouvelle autorisation de rejet ne remette en cause le statut même du parc national des Calanques, une aire de protection créée en 2012. Lundi, le préfet de la région Paca a signé "un arrêté autorisant la société Alteo à continuer à exploiter, à compter du 1er janvier 2016, ses usines sur le site de Gardanne et autorisant, pour une durée de six ans, le rejet dans la mer d'effluents aqueux dépassant les limites réglementaires". Le préfet avait déjà annoncé sa décision d'autoriser les rejets pour six ans dans le parc des Calanques, une dizaine de jours auparavant, se justifiant : "C'est la position du gouvernement et je l'applique." Pourquoi le Premier ministre et la ministre de l'Ecologie sont-ils en désaccord ? Peu de temps après l'annonce de la préfecture de région, Ségolène Royal est montée au créneau pour marquer son désaccord. "Je désapprouve cette décision, je n'ai pas du tout changé d'avis, je pense que c'est une mauvaise décision qui est essentiellement suscitée par le chantage à l'emploi", a déclaré Ségolène Royal. "L'ordre est venu du Premier ministre au préfet, direct", ajoute la ministre. Car l'usine Alteo emploie 400 salariés et 250 personnes sous-traitantes. "Il est peu probable qu’on oblige l’industriel à fermer le robinet à résidus de bauxite, ce qui reviendrait à cesser son activité", écrivait Le Monde, le 18 décembre. Fin novembre, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, avait déjà déclaré n'être "pas favorable au renouvellement" de l'autorisation de rejets, rassurant pour un temps les riverains et associations de défense de l'environnement. SUR LE MÊME SUJET Rejet de boues rouges au large des calanques: les élus locaux se défendent de jouer "l'emploi contre l'environnement" VIDEO. Pollution : enquête sur les boues rouges de Gardanne Calanques : les rejets de boues rouges autorisés Elle pourra, pendant six ans, rejeter en mer des effluents au-delà des limites règlementaires.
Modifié il y a 8 ans, le samedi 16 janvier 2016 à 00:05
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Alcan Alcoa Rio Tinto Glencore Rusal ... https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_producteurs_d%27aluminium Liste de producteurs d'aluminium Voici la liste des producteurs d'aluminium par ordre alphabétique. Aluar (Argentine) Alcoa (États-Unis) Alumina Aluminerie Alouette (Canada) Aluminium du Maroc (Maroc) Aluminium Corporation of China (République populaire de Chine) Anglesey Aluminium Austria Metall Bharat Aluminium Company British Aluminium Chalco (République populaire de Chine) Constellium basée à Paris (Grande-Bretagne / Australie / Canada / Suisse) Corus (Royaume-Uni) Dubal (Dubai, Émirats arabes unis) Elkem Halco Mining Hindalco (Inde) (Imalum: Industrie Marocaine d'aluminium) (Maroc) Iranian Aluminum Company (Iran) Magyar Aluminium Mitsubishi Aluminum (Japon) National Aluminium Company Navard Aluminum Norsk Hydro (Norvège) Novelis Podgorica Aluminium Plant Reynolds Metals Company Rio Tinto Alcan Rusal (Russie) Toyal Trimet (Allemagne / France) Les 10 principales entreprises productrices d'aluminium en 2011 : 1. Rusal · 2. Rio Tinto · 3. Alcoa · 4. Aluminium Corporation of China · 5. Norsk Hydro · 6. Dubal · 7. China Power Investment · 8. BHP Billiton · 9. Shandong Xinfa · 10. Aluminium Bahrain
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